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dimanche, 27 mai 2018

Pourquoi les écrans sont-ils si importants aujourd'hui ?

Un débat en classe...
mai 2018.

podcast

 

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mercredi, 28 février 2018

C'est quoi une classe qui pense ?

Daniel Gostain a passé plusieurs jours dans notre classe : 
Nous avons travaillé avec lui sur les "empêchements à apprendre" mais aussi le "jeu clownesque".

Nous avons enregistré ce débat dont le sujet était :
C'est quoi une classe qui pense ?

Bonne écoute, bonne réflexion, le cycle 3.

 

mercredi, 15 novembre 2017

Et si on parlait de la semaine d'école ?

Les adultes en (re)parlent depuis la fin de la dernière année scolaire et en ce début d'année, un sondage circule, des réunions publiques vont être prochainement organisées...


Mais, que pensent les enfants
de leur semaine d'école ?

En classe, nous avons eu
un débat sur ce sujet.
Ci-dessous ce qui en a été dit...

 

La question posée :
"Vous qui avez connu les deux organisations, une semaine d'école de quatre jours et une semaine d'école de cinq jours, qu'en pensez-vous ?"

 

Ce qui est bien avec l'organisation en cinq jours, c'est qu'on a le temps de travailler mais aussi de faire d'autres choses après.
Et puis on a plus de temps, on se presse moins.
Les journées sont intéressantes : on travaille, on a des activités, on a du temps pour être avec nos ami-e-s.

Des exemples :

En finissant l'école à 15h30, je rentre chez moi, je goûte tranquillement et après je vais à mes activités quand j'en ai, j'ai 1h30 pour le faire alors qui si on finissait comme avant à 16h30 et bien il faudrait que je me presse, que je goûte vite et que j'aille vite, vite à mes activités.
Moi, ça ne me plairait pas de devoir faire ça.

Là, quand on finit la classe à 15h30, on prend le goûter tranquillement ensemble et on part ensuite faire nos activités et puis on peut rentrer chez nous à des heures différentes, sans se presser, et en faisant des choses intéressantes avec les animatrices et les animateurs.

Le mercredi, c'est bien car avant la récréation on est au travail dans nos classes, et ensuite on se retrouve ensemble avec d'autres enfants, d'autres maîtres, d'autres maitresses et on travaille sur d'autres choses, les ateliers communs.
On peut même mener des ateliers et faire découvrir des activités aux autres enfants et aussi aux adultes.

S'il n'y avait pas le mercredi à l'école, je ne sais pas si on pourrait quand même faire des ateliers communs une fois par semaine.

Si on finissait à 16h30, ce serait aussi plus fatiguant car les journées de classe seraient plus longues et on aurait quand même nos activités après, il faudrait donc faire vite, vite, toujours vite.

En travaillant en cinq jours, on a le travail qui est mieux organisé, plus tranquille et c'est moins stressant, moins fatiguant.

Là, les journées de classe sont moins longues et le mercredi ça ne gêne pas de retourner à l'école.

Moi, je n'aimais pas rester à la maison le mercredi matin et donc je suis content car je retrouve mes ami-e-s, je travaille et je fais des choses intéressantes.

Moi, je préfère terminer de travailler à 15h30 et venir le mercredi et avoir du temps à partir de 15h30, ça me fait même une heure de plus pour des activités.

Moi, je peux rentrer chez moi mais comme j'ai vu qu'il y avait plein de choses intéressantes et bien j'ai demandé à mes parents de m'inscrire aux activités et ça ne me gênerait pas de rester jusqu'à la fin...

Il faut rester comme ça, c'est beaucoup mieux pour nous.
En plus, maintenant c'est bien organisé.
Le matin, on a plein d'énergie pour travailler en travail personnel, en français, en maths et l'après-midi, on peut faire les autres activités de l'école et ensuite passer à d'autres choses : jouer, voir nos autres copains et copines, faire des activités qu'on a choisies, et même rien faire, seulement discuter...
En plus, nous avons le choix de beaucoup d'activités et on peut même en découvrir de nouvelles.
On a le temps de faire ces activités et on a le temps de travailler, donc ça va.

Ce qui serait bien c'est de pouvoir manger ensemble le mercredi midi et ensuite soit d'aller au Centre, soit de rentrer chez nous.

Moi, je pense aussi que travailler comme ça sur cinq jours ça peut aider des parents comme les miens, ils savent que je travaille et que j'ai des activités intéressantes, ils sont tranquilles alors.

C'est pratique pour nous, mais aussi pour nos parents : Tout est organisé.

Tous les enfants ont donné leur avis, il y avait un absent.

Nous avons ensuite procédé à un sondage, comme les adultes vont le faire ou l'ont déjà fait.

- Préfères-tu l'organisation sur quatre jours  ? 0
- Préfères-tu l'organisation sur cinq jours ? 27
- Je n'arrive pas à me faire une idée. 0

Il ya quelques années nous avions déjà eu une discussion sur ce sujet avec un autre groupe d'enfants.
C'est intéressant aussi de lire ce qui avait été dit alors, en septembre 2013.
C'était au début de la semaine à cinq jours d'école...

C'est en cliquant ICI.

Une des enfants a apporté une "conclusion" à notre discussion :
"J'ai une question : Pourquoi ce serait les adultes qui devraient décider de ce qui doit plaire aux enfants ?".
Une vraie question de droits des enfants...

lundi, 25 septembre 2017

La violence, un débat en classe...

La violence,
qu'en pensons-nous ?

Après trois présentations de l'atelier de construction en Légo, où nous avons eu plusieurs présentations de vaisseaux de combat, de bases de combat, Desmond nous a demandé pourquoi il y avait beaucoup de constructions violentes...

Aujourd'hui, nous avons eu un débat sur la violence à l'école mais aussi dans la vie, le monde.
Le débat était animé par Jade.

Dans un premier temps, il n'y a pas eu vraiment de discussion mais beaucoup de réponses pour essayer de voir si elles allaient faire plaisir à Jean-Charles, si on avait la "bonne" réponse.
Toute la classe n'aimait pas la violence, n'utilisait jamais la violence, ce n'était pas "bien"...

Du coup, une fois tout cela dit, Jean-Charles nous a donné quelques exemples :
- Je me moque d'un-e camarade de la classe parce qu'elle est grosse, mal habillée...
- J'arrive en classe et je décide aujourd'hui qu'il faut mettre un-e camarade à l'écart, ne plus lui parler...
- Je joue au football en récréation et je fais exprès de donner un coup de pied à un autre enfant...
- J'envoie un mot à ma meilleure copine pour lui dire que je ne lui parle plus, qu'elle est trop bête...
- Je raconte n'importe quoi sur mes camarades à mes parents qui du coup se disputent avec d'autres parents...

Et là nous avons pu vraiment discuter de la violence, la nôtre et celle autour de nous.

Dans la classe, beaucoup d'enfants aiment bien les jeux violents, surtout les jeux vidéos où l'on se bat, où l'on cherche à survivre, où l'on tape sur d'autres personnes, des monstres, etc.
D'autres aiment bien aussi les films, les histoires qui font peur.
Certain-e-s regardent des films ou jouent à des jeux vidéos qui ne sont pas pour les enfants.
Celles et ceux qui aiment ces jeux, ces films, ces histoires disent qu'ils savent que ce n'est pas pour de vrai, que c'est "virtuel", et qu'ils et elles aiment l'action, quand ça bouge, quand ça frappe, quand ça saigne...
Celles et ceux qui aiment ces jeux, ces films, ces histoires disent qu'ils et elles savent qu'une fois finis, et bien dans la vraie vie ils et elles ne font plus ça...
Sauf que certain-e-s y jouent en récréation et que parfois il y a des accidents : des coups sont donnés, des disputes commencent !

Une partie d'entre-nous pensent qu'alors c'est parce qu'ils et elles sont influencés par la télévision, la publicité, les informations où il y a sans arrêt des scènes de violence, de bagarres et de guerres, de morts.

Une partie d'entre-nous pensent que des adultes, des enfants ne font plus la différence entre la vraie vie, et la réalité virtuelle, les écrans.

Une autre partie d'entre-nous pensent que celles et ceux qui se battent, sont violents aiment ça : Ils et elles aiment être les plus forts, faire mal aux autres, se rendre intéressant-e-s.

Tout le monde dans la classe dit ne pas aimer les guerres, que ça ne sert à rien d'avoir des armes.
Les enfants qui font des sports de combat, des arts martiaux (boxe, judo, karaté,...) ou qui font des sports utilisant des armes (tir à l'arc,...) ont rappelé que normalement il est interdit d'utiliser ce qu'on apprend pour se battre, faire son chef,...
On peut même être renvoyé à vie d'un sport de combat, d'un art martial si on ne respecte pas les règles données.

Faire semblant de se battre dans la cour de récréation finit souvent mal : par de vrais coups...
Alors pourquoi continuer à la faire ?

Certains disent ne jamais se servir de la violence ou très peu, et pas très fort, seulement quand ils ont une raison... ou sans vraiment réfléchir comme par exemple, en Légo, je vois des droïdes, je fabrique une base, il faut des armes pour la sécuriser ou je vois des personnages de Star Wars, donc je pense à tirer, tuer, etc.

En fait, beaucoup de personnes aiment bien des jeux, des films, des histoires violentes mais ne sont pas forcément violents dans la vraie vie.
Ce n'est pas d'aimer un jeu de guerre qui pose problème, c'est de continuer dans la vraie vie à se montrer agressif, violent.
Si on fait la différence entre les moments où par exemple on est dans un jeu et les moments où on n'est plus dans le jeu, il n'y a pas de problème.

La violence ce n'est pas que le combat, la bagarre, la guerre c'est aussi les moqueries, les paroles "méchantes" et blessantes, le racisme, le sexisme.
C'est ne pas respecter les droits de l'Homme, les droits des enfants.
C'est créer de nouveaux problèmes.

La violence touche tout le monde : adultes, enfants, adolescents, hommes, femmes, garçons, filles...

Certain-e-s pensaient qu'enfants on ne risque rien même si on fait quelque chose de grave, qu'on ne peut pas être puni...
Jean-Charles nous a donné des exemples d'enfants qui ont été punis, de parents qui paient pour des choses graves.
Comme jouer à pousser quelqu'un dans un escalier de l'école, ça amuse certain-e-s mais si celui qui tombe se blesse gravement, devient un enfant handicapé alors ce qui était amusant ne l'est plus du tout... et de vrais problèmes commencent.

D'autres questions sont venues :

- Comment fait-on pour acheter des armes ?
   Est-ce possible en France ?
   Et ailleurs dans le monde ?
- Pourquoi des pays fabriquent-ils et vendent-ils des armes à d'autres pays ?
- A quoi cela sert-il d'avoir des armes ?
- Pourquoi y avait-il moins de violence avant alors que maintenant il y a des attentats ?
- Est-ce que l'on peut vivre dans un monde sans violence ? Sans guerre ?
  Peut-on apprendre à ne pas être violent-e ?

Le cycle 3, septembre 2017.

mardi, 19 septembre 2017

Pourquoi n'avons-nous pas toutes et tous les mêmes droits ?

débat animé par Jade et Marta,
septembre 2017

Jade a écrit le texte suivant :

Pourquoi ?

Pourquoi des enfants peuvent-ils manger
alors que d'autres non ?

Pourquoi des enfants vont-ils à l'école
et d'autres non ?

Pourquoi des enfants peuvent-ils
apprendre tandis que d'autres non ?

Pourquoi des enfants
n'ont ils pas les mêmes droits que d'autres ?

Je me le demande
et redemande :
Pourquoi n'avons-nous pas tous
les mêmes droits ?

Jade, deuxième année du cycle 3.

Nous avons eu une discussion par rapport aux questions qu'elle pose dans son texte.

Voilà ci-dessous ce que nous en avons dit : 

Normalement, tous les enfants devraient avoir les mêmes droits n'importe où sur Terre mais nous savons que ce n'est pas tout à fait vrai...
Il y a beaucoup d'enfants qui ont peu de droits ou même pas de droit du tout.

Dans plusieurs pays des enfants ne peuvent pas aller à l'école, ne peuvent pas se soigner, se nourrir, se loger correctement.
Dans certains pays des enfants sont obligés de travailler comme des adultes, ou même de faire la guerre.
Dans d'autres pays, des enfants sont encore en esclavage.

Il y a des endroits où les enfants appartiennent aux adultes, qui peuvent tout décider pour eux, de leurs vies, de l'avenir et les parents, les adultes (comme les maitres et les maîtresses) ont le droit de les battre alors que dans d'autres pays les adultes n'ont absolument pas le droit de mettre une fessée, une claque à des enfants, même les leurs.

Il y a des pays où l'école est gratuite, ouverte à tous les enfants alors qu'il y a des pays où l'école est payante, et les familles pauvres ne peuvent donc pas inscrire leurs enfants.

Si les enfants dans le monde n'ont pas les mêmes droits c'est aussi parce que les adultes n'ont pas les mêmes droits... et souvent c'est à cause de problèmes d'argent, de richesses, de racisme, de religions différentes.

Certains n'ont pas assez d'argent pour vivre correctement, d'autres en ont beaucoup trop, c'est mal partagé.

Si des enfants n'ont pas les mêmes droits que d'autres c'est aussi une question de respect :
Par exemple à l'école, comme notre classe qui travaille avec des enfants d'un IME (Institut Médico Educatif), nous devrions les accueillir correctement, sans moquerie, sans peur,...
Même chose quand nous accueillons des enfants de l'ULIS.

Plusieurs d'entre-nous on dit qu'en Afrique il y avait des pauvres...
Ce n'est pas tout à fait vrai : Il y a dans certains pays d'Afrique beaucoup de pauvres mais aussi des riches.
C'est même le cas en France où il y a des gens très pauvres qui vivent dans la rue, n'ont pas de logement, ont du mal à se nourrir, se chauffer, s'habiller et dont les enfants ne peuvent pas aller à l'école... qui pourtant est gratuite mais dans ce cas ça n'est plus la priorité.

D'autres ont aussi dit qu'en Afrique il n'y avait pas à manger car il faisait trop chaud pour cultiver des légumes et des fruits...
Ce n'est pas tout à fait vrai non plus : Des légumes, des fruits poussent aussi en Afrique mais parfois effectivement le climat peut être responsable de sécheresse (manque d'eau) qui pose des problèmes aux cultures mais il y a aussi des guerres qui peuvent tout détruire ou des cultures qui sont faites non pas pour nourrir les habitants mais pour être vendues dans d'autres pays, souvent les plus riches.
Mais il n'y a pas qu'en Afrique que cela se passe : ça existe aussi dans certains pays d'Asie, d'Amérique du Sud.
Ces pays sont appelés les pays du Tiers Monde et quand on est enfant pauvre de ces endroits, malheureusement on n'a pas les mêmes droits, la même chance qu'un enfant d'une famille riche.

Parfois des familles de ces pays pauvres s'enfuient et tentent de se réfugier en France, dans d'autres pays d'Europe où ils espèrent pouvoir mieux vivre.
Ils y sont parfois mal accueillis et vivent dans des camps ou sont même renvoyés dans les pays qu'ils ont fuis.
Ce sont des réfugié-e-s, des migrant-e-s.
Heureusement parfois aussi ils sont bien accueillis et sont aidés.
On peut donc dire que les enfants de ces familles n'ont pas les mêmes droits alors qu'ils devraient les avoir.

Depuis le 20 novembre 1989 a été écrit la Convention Internationale des Droits de l'enfant (la CIDE) qui dit que les enfants ont les mêmes droits que les adultes.

Mais depuis 1789 existe aussi la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (Homme ici veut dire hommes ET femmes) qui dit par exemple que tous les Hommes naissent libres et égaux en droit.

Dans les lois, nous devrions toutes et tous être égaux mais comme ce n'est pas vrai, il faut encore que des gens, des associations, des pays fassent des actions pour y arriver.

Mais nous aussi nous pouvons faire des choses : à l'école, dans la rue, en devenant adultes...

Malheureusement ce n'est encore pas le cas de partout, c'est pour cela que le texte de Jade qui pose ces questions est important :
- pour ne pas oublier la chance que peuvent avoir de nombreux enfants et adultes dans le monde
- pour ne pas oublier non plus que d'autres n'ont pas cette chance et qu'il est important de les aider à y arriver...
 

En France, mais aussi ailleurs dans le monde des associations travaillent pour que les enfants puissent avoir partout les mêmes droits, une meilleure vie.
C'est le cas de l'UNICEF.

Mouans-Sartoux est une ville "amie des enfants" ce qui veut dire qu'à Mouans-Sartoux les adultes essaient de faire du mieux possible pour que les enfants vivent bien...

Jade a raison, elle l'a d'ailleurs écrit dans un autre texte, nous sommes toutes et tous différents et ce devrait être une chance de pouvoir vivre ensemble pour se découvrir, apprendre...

A l'école, nous...

A l'école, 
   nous apprenons
   à lire, écrire, compter...
Mais,
   nous apprenons aussi
   à vivre
   ensemble.
Car, même si nous ne sommes
pas tous pareils,
   nous vivons 
   ensemble !

Jadedeuxième année du cycle 3.

En cliquant ICI,
les articles "principaux" de la CIDE.

En cliquant ICI,
des renseignements divers.

mercredi, 15 février 2017

Mentir, etc.

Pourquoi mentir ?
Pourquoi ne pas respecter règles et consignes ?

Nous avons eu en classe un débat où nous avons essayé de répondre aux questions suivantes :

- Pourquoi mentir ?
- Pourquoi ne pas respecter les consignes et les règles ou pourquoi les respecter avec certains adultes et pas avec d’autres ?
- Qu’est-ce que cela rapporte ?
- Peut-on faire autrement ?

Le débat était animé par Aurélien et Emile.

Lire la suite

mercredi, 07 décembre 2016

A propos de la poésie...

Nous avons réfléchi et répondu à plusieurs questions sur la poésie :

Qu’est- ce que la poésie ?
Qui peut écrire des poèmes ou des textes poétiques ?
Comment sait-on que l’on est « devant » un poème ou un texte poétique ?
Est-ce que la poésie sert à quelque chose ?
Es-ce que nous aimons la poésie ?
Y-a-t-il des poèmes, des textes poétiques que nous apprécions ? Lesquels ?

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Qu’est- ce que la poésie ?

- Un art qui permet de dire ce que l’on pense profondément.
- Une musique avec des mots, qui riment ou pas mais qui nous touche.
- Des textes avec des mots bien choisis.
- S’exprimer d’une autre manière qu’en parlant, en écrivant.
- C’est s’exprimer de façon imaginaire ou réelle.
- C’est dire qui on est.
- C’est écrire avec d’autres règles, sans limites, ou en inventant de nouvelles règles, de nouvelles imites.
- C’est de la liberté.
- C’est aller dans un autre univers.

- C’est ennuyeux et pas intéressant.

Qui peut écrire des poèmes ou des textes poétiques ?

A notre avis, n’importe qui peut écrire un poème ou un texte poétique : Un adulte, un enfant, il n’y a pas d’âge, il suffit juste d’en avoir envie, d’en sentir le besoin, d’avoir quelque chose à exprimer…
Certain-e­-s peuvent écrire des poèmes, des textes poétiques toute la vie, c’est leur façon d’écrire, de partager des idées, des sentiments.
D’autres peuvent écrire de temps en temps, par périodes ou même une seule fois dans une vie ou encore jamais !
Il y a des personnes qui en ont fait un métier : Ce sont des poètes, des poétesses.

Comment sait-on que l’on est « devant » un poème ou un texte poétique ?

- C’est « beau » : ça nous touche, ça nous parle…
- Il y a des rimes (mais ce n’est pas obligé).
- Il y a des mots imaginaires, étranges, bizarres.
- Il y a de la liberté : On peut ne pas mettre de ponctuation, arranger le texte comme un dessin,…
- Il y a un rythme, de l’ordre ou… pas comme dans les poèmes abstraits, étranges.
- Il y a de l’émotion.


Est-ce que la poésie sert à quelque chose ?

Oui, la poésie sert à dire ses sentiments.
Mais elle sert aussi à faire passer des messages, à faire sourire, à faire rire, à faire oublier ce qui ne va pas, à rêver, à voyager, à dire autrement la nature, la vie des gens.
La poésie ça sert aussi à partager ce que l’on a en nous avec d’autres personnes.
Parfois ça devient même une chanson…

La poésie ne sert pas forcément à quelque chose, elle est là et elle plait ou pas, intéresse ou pas.


Est-ce que nous aimons la poésie ?

Certain-e-s d’entre nous n’aiment pas les poésies qui :
- ne veulent rien dire
- sont trop compliquées à comprendre
- ont trop de mots inconnus ou d’avant.

Certain-e-s d’entre-nous aiment la poésie car ils aiment aussi la musique.

Certain-e-s d’entre-nous n’aiment pas la poésie et préfèrent les romans, les nouvelles.


Y-a-t-il des poèmes, des textes poétiques que nous apprécions ? Lesquels ?

Beaucoup d’entre-nous aiment bien écrire des poèmes ou des textes poétiques.
Certain-e-s aiment bien assembler es idées, les mots pour que les textes soient étranges, attirants, ne soient pas ennuyeux

Certain-e-s aiment apprendre des poèmes, et d’autres non.
Certain-e-s aiment dire des poèmes, et d’autres non.

Beaucoup aiment les poèmes courts, amusants.
Mais certain-e-s aiment bien aussi les poèmes tristes, qui parlent de malheurs dans le monde ou de problèmes de tous les jours.

Beaucoup d’entre-nous aiment bien l’opération « des poèmes sur un marché », c'est-à-dire quand nous allons passer une matinée sur la marché de Mouans-Sartoux et que nous allons rencontrer les gens pour dire et offrir nos poèmes.
C’est souvent au mois de mars à l’époque du « printemps des poètes ».

Certains d’entre-nous ont dans leurs familles des parents ou des grands-parents qui ont écrit ou écrivent encore des poèmes et des textes poétiques.

Dans les poètes qui sont connus et appréciés dans la classe il y a :
Patrick Joquel
Jean-Luc Moreau
Andrée Chédid
Paul Eluard
Jacques Prévert
Victor Hugo
Jean de la Fontaine
Maurice Carême
Bertolt Brecht
Daniel Brecht.

Et il y a dans nos poèmes préférés beaucoup de textes d’enfants de cette année ou des années précédentes.

Nous avons en même temps fait une enquête auprès d’une cinquantaine d’adultes…

Le cycle 3, décembre 2016.

Et un clic ICI
pour retrouver nos textes...

mercredi, 13 janvier 2016

Apprendre...

Nous avons regardé plusieurs vidéos de la compagnie Tape l’incruste sur les « empêchements à apprendre », ICI...

Ensuite, nous avons eu une discussion entre-nous sur :
- qu’est-ce que appendre ?
- Où, quand, comment et pourquoi apprend-on ?

Le débat a été mené par Emile et Théo.

Ce que nous en avons dit :

Apprendre, pour nous, c’est
- découvrir
- connaître de nouvelles choses.

Apprendre, c’est « s’enrichir » (pas avec de l’argent mais avec de nouvelles connaissances).
Apprendre, c’est une action naturelle.
Tous les êtres vivants sur Terre apprennent.
Tous les humains apprennent.
Apprendre c’est nécessaire, c’est normal, c’est naturel.
Apprendre, c’est grandir.

Tout le monde peut apprendre, même les personnes qui ont de gros problèmes.
Nous avons travaillé avec les enfants de l’IME Valfleurs à Grasse et nous avons bien vu qu’ils apprenaient en travaillant avec nous et que nous aussi nous apprenions en travaillant avec eux.

A l’école, nous apprenons mais l’école ce n’est pas le seul endroit où nous apprenons.
Nous apprenons à la maison, depuis que nous sommes petits avec notre famille.
Nous avons aussi appris des « choses » à la halte-garderie, à la crèche.
Nous apprenons aussi avec nos ami-e-s.
Il est possible d’apprendre seul-e mais c’est souvent mieux et plus facile quand nous sommes à plusieurs comme en famille, en classe, avec des camarades.

En fait, nous sommes tout le temps en train d’apprendre ou d’utiliser ce que nous avons appris.
Nous apprenons à chaque instant de notre vie parfois en nous en rendant compte, en le décidant, et souvent sans nous en rendre compte.
Parfois, nous décidons d’apprendre parce que un sujet nous intéresse, nous avons envie d’arriver à faire ou mieux faire quelque chose.
Parfois, nous sommes obligés d’apprendre certaines choses.
Parfois, nous apprenons sans y avoir pensé ou sans avoir décidé d’apprendre.

C’est souvent plus simple, plus facile d’apprendre quand nous en avons envie.

Apprendre, ce n’est pas forcément difficile : Nous pouvons apprendre pour le, plaisir, parce que c’est amusant…

C’est plus facile d’apprendre quand nous savons pourquoi nous apprenons, quand nous savons à quoi cela va nous servir de faire un effort, nous creuser la tête.

Parfois apprendre c’est facile pour certain-e-s et pas pour d’autres.
Parfois apprendre c’est rapide pour certain-e-s et pas pour d’autres.
En fait comme personne n’est identique, nous apprenons souvent de façons différentes.

Certain-e-s d’entre-nous pensent que l’école sert à apprendre des choses qui vont nous servir plus tard, qui vont nous permettre d’avoir un bon métier, de gagner de l’argent, de bien vivre quand nous serons adultes.
Mais même si ça peut être vrai, surtout plus tard quand nous choisirons un métier.
A l’école, nous apprenons des tas de choses qui nous servent tout de suite comme à mieux nous exprimer, à mieux communiquer, à mieux être avec les autres, à mieux comprendre ce qu’il se passe autour de nous en nous aidant, en essayant, en se faisant conseiller, aider…

Pour apprendre, nous pouvons :
- faire
- essayer
- parfois nous tromper
- parfois recommencer, recommencer
- parler, discuter, échanger, communiquer
- regarder, observer
- imiter
- aider
- se faire aider, conseiller
- réfléchir
- écouter
- lire
- être curieux ou curieuse
- s’intéresser aux autres
- se questionner
- poser des questions à d’autres personnes
- rencontrer des spécialistes
- et même jouer…
- et même rêver.

Et puis les connaissances changent, se modifient car il y a des recherches, de nouvelles découvertes, du progrès dans les outils, les machines.
Par exemple ce que l’on sait sur la Terre a changé depuis l’époque où les humains pensaient que la terre était plate et qu’elle était le centre du monde…

En conclusion, nous pensons qu’apprendre c’est nécessaire, ça fait partie de la vie.
Ce doit même être impossible de ne rien ou de ne jamais apprendre…

Janvier 2016.

mercredi, 27 mai 2015

A propos de l'informatique...

Pendant notre semaine sans écran,
nous avons parlé de la place de l’informatique aujourd’hui.
Ci-dessous, ce que nous en avons dit…

De l’informatique, aujourd’hui, il y en a partout et parfois nous l’utilisons sans même le savoir.
Quand nous disons « partout », cela veut dire qu’il y a beaucoup d’informatique autour de nous, mais c’est vrai que malheureusement tout le monde n’y a pas toujours accès, notamment dans les pays pauvres, dans les villes, les quartiers pauvres (même en France).
C’est un outil moderne, nous ne pouvons pas nous en passer et plus le temps passe, plus les progrès sont importants et plus il y a d’informatique autour de nous et plus c’est facile à utiliser.
L’informatique est un outil de notre temps.
L’informatique est à la maison, à l’école, au travail et de nombreux métiers ne peuvent plus s’en passer ou alors très, très difficilement.
C’est vrai que l’on pense tout de suite aux métiers scientifiques, aux chercheurs, aux ingénieurs, mais par exemple aujourd’hui dans un magasin une caisse enregistreuse fait partie d’un système informatique !!!
Il y a même maintenant des réfrigérateurs connectés !!!
Il y a de l’informatique dans les maisons (la domotique), dans les robots (la robotique et l’intelligence artificielle).
Les robots font de plus en plus de progrès…

Nous avons fait une liste des objets, des outils, des professions qui utilisent l’informatique :
les smartphones et les téléphones, les ordinateurs, les tablettes, les consoles de jeux, la télévision (de plus en plus), la radio (de plus en plus), le cinéma, des instruments de musique, des outils comme des robots dans les usines, les moyens de transports et les véhicules, les distributeurs bancaires, les caisses enregistreuses, des réveils, des montres, des jouets,…
Mais on peut compléter longtemps cette liste.

Naturellement les informaticiens, les chercheurs, les scientifiques, la police, l’armée, les pompiers, les marins, les musiciens, les secrétaires, les banquiers, les agriculteurs, les postiers, les transporteurs, les pilotes de course, les astronautes, les spationautes, les enseignants, les élèves, les parents, les familles, les associations, les hommes et les femmes politiques, et même les pirates informatiques !
Là aussi on peut compléter longtemps cette liste.

L’informatique est donc un outil important aujourd’hui, qui est utilisé de plus en plus et sous des formes différentes, pour des utilisations variées : jeux, loisirs, détente mais beaucoup pour travailler et aider ou remplacer l’homme.

Nous avons aussi dit que malgré tout certaines personnes n’avaient pas accès à l’informatique ou même ne s’y intéressaient pas ou encore refusaient de s’en servir.

Nous avons parlé des dangers de l’informatique comme devenir dépendant, accroché, drogué et finir par devenir esclaves des machines.
Nous avons aussi vu que certaines personnes pouvaient être malades à cause des écrans, des ondes.
Mais nous avons aussi vu tous les avantages, les intérêts de l’ordinateur : communiquer, échanger, découvrir, connaître, s’informer, se distraire, partager, inventer, créer,…

Comme l’informatique est un outil de notre temps, il vaut mieux apprendre à s’en servir (et aussi s’en servir) sans oublier de faire d’autres choses à côté : voir des amis en vrai, sortir en vrai, éteindre les appareils, choisir ce que l’on souhaite faire,  se reposer, ne rien faire de particulier, etc.

Notes prises pendant un débat,
cycle 3, mai 2015.

mercredi, 11 mars 2015

Un jour, un événement important dans le monde...

Ce qui s’est passé dans le monde d’important…
par la classe du cycle 3.
 

Retranscription de notre discussion.

Aujourd’hui, pas mal d’effervescence en arrivant ce matin dans la classe, il s’était passé quelque chose de très important dans le monde…
Un petit groupe d’acharné-e-s n’arrêtant pas, nous en avons donc discuté toutes et tous ensemble…

Qu’était-il donc arrivé de si important ?

Et bien pour neuf enfants, rien puisqu’ils et elles n’étaient pas au courant du sujet de ces discussions.

Après quelques échanges nous en sommes arrivés à avoir une idée à peu près claire de cet événement :
Il y avait eu en Argentine un accident entre deux hélicoptères qui avaient coûté la vie aux deux pilotes et aux huit passagers.
Les deux pilotes étaient argentins, et les passagers français.
Ils étaient en Argentine pour tourner une émission de télévision pour TF1.
Et parmi ces morts se trouvaient trois sportifs connus.

Une bonne dizaine d’enfants a suivi de près l’enquête notamment à la télévision et certain-e-s avaient même vu la vidéo de l’accident.

Et alors ? 

- Et bien ça n’aurait jamais dû arriver…
- Normalement les pilotes devraient savoir piloter…
- Mais il y a déjà eu des accidents comme ça…
- Oui mais là ce sont des français…
- Oui mais il y aussi deux argentins…
- Ils sont tous morts…
- Surtout les sportifs…

- Quand tu es mort, tu es mort et c’est pareil pour les sportifs et les autres…
- C’est triste pour les familles, les ami-e-s…
- Surtout qu’il y avait trois sportifs célèbres et connus…
- Qui ?
- Ben des français…
- Non mais les sportifs…

Après plusieurs échanges nous sommes arrivés à savoir qui étaient ces sportifs célèbres et connus :
- une nageuse, Camille Muffat
- une navigatrice, Florence Arthaud
- un boxeur, Alexis Vastine.

- Oui, c’est un coup pour la France, trois sportifs célèbres et connus morts…
- Moi je ne les connaissais pas…
- Moi non plus…
- Moi j’en connaissais une…
- Moi, mon père m’a parlé de Florence Arthaud…
- Mais il n’y a pas que trois français qui sont morts
- Oui, il y en a huit…
- Mais il y a aussi les deux argentins…
- Ils ne sont pas français…

- Et alors ?
- C’est pas pareil…
- C’est grave mais c’est pas pareil…
- Mais ils sont morts aussi donc ça fait quand même dix morts…
- Oui ce sont des personnes comme les autres…
- C’est un accident grave, il faut en parler…
- C’est important puisqu’on en parle à la télévision…
- Et même dans les journaux…
- Oui mais on parle que des trois personnes connues…
- Surtout que des trois personnes connues…
- Si ça n’était pas important on n’en parlerait pas à la télé…
- Et que ça a marqué les gens…
- Moi j’ai lu que d’autres personnes étaient aussi mortes en France d’autres choses comme par exemple 200 personnes meurent chaque jour à cause tuées par la cigarette…
- On sait qu’il y avait deux pilotes et trois personnes connues et dix morts en tout, c’est qui les autres ?
- Des français…

- Ou des françaises…
- Mais ils étaient pas connus…
- Et alors, ils sont morts quand même…
- Oui c’est grave, ils n’ont pas pu accomplir leurs vies…
- Surtout les sportifs car ils pouvaient encore gagner des choses…
- Et les autres…
- Ben, c’est pas pareil…
- Pourquoi ?
- Ce sont pas des sportifs…
- Et ils sont morts quand même, leurs vies sont finies…
- On ne sait pas ce qu’ils auraient pu faire après…

Et si…
D’autres pistes de réflexion.

Et si dans cet accident, il n’y avait pas eu de sportifs célèbres et connus ?
Et dans cet accident, il n’y avait pas eu un-e seul-e français-e ?
Et s’il n’y avait pas eu de vidéo tournée ?
Et s’il n’y avait pas de télévision ?

Que s’est-il passé d’autres ce jour dans le monde ?
En France ?
A Mouans-Sartoux ?

Romane, alors qu’il était l’heure d’aller en récréation, a conclu la discussion par une phrase sur laquelle nous pourrions réfléchir encore adultes et enfants…
« La télévision, les journaux ils cherchent des sujets qui marchent et donc il faut être célèbre pour que notre mort soit connue »

dimanche, 14 septembre 2014

La pauvreté, la misère...

En classe, nous avons discuté de
la pauvreté et de la misère…

Le cycle 3.

Pour la plupart d’entre-nous la misère c’est bien pire que la pauvreté ou alors c’est une très grande pauvreté :
La pauvreté c’est avoir du mal à se procurer les « choses » essentielles pour vivre, en manquer  alors que la misère c’est ne pas avoir du tout toutes ces « choses » essentielles.

Etre pauvre, c’est par exemple manquer d’argent pour se payer de quoi se nourrir, s’habiller, se loger,… au point de très mal vivre mais vivre quand même…
Etre miséreux, c’est par exemple ne pas avoir de quoi se nourrir, s’habiller, se loger,… au point de ne plus même pouvoir vivre…

La pauvreté mais aussi la misère c’est ne pas pouvoir se nourrir correctement, souffrir de la faim, ne pas pouvoir se vêtir correctement, se loger, souffrir du froid ou de la chaleur, ne plus ou ne pas aller à l’école, au travail, être ou se sentir différent, rejeté, exclu…

C’est ne pas pouvoir se soigner quand on est malade.

C’est juste survivre comme les personnes sans domicile fixe (les SDF).

C’est ne pas pouvoir avoir de loisirs, ne pas pouvoir pratiquer de sports, ou d’autres activités qui sont pourtant importantes.

Certains d’entre-nous pensent que l’on peut choisir d’être pauvre, mais la plupart pense que ce n’est pas du tout un choix, c’est plus un accident de la vie : perdre son travail, ne plus en retrouver, et puis ne plus pouvoir payer son loyer, l’eau, l’électricité, la nourriture…
C’est parfois aussi travailler mais ne pas gagner assez d’argent pour vivre ou juste assez.
Certaines personnes pauvres ont parfois une maison, un appartement mais elles n’ont plus assez pour le reste.

Parfois certaines personnes sont aidées par des associations mais parfois ces personnes pauvres ne savent pas à qui s’adresser ou ont peur ou honte de demander de l’aide.

Parfois certaines personnes dans la misère peuvent voler de la nourriture, de l’argent pour s’en acheter : C’est ça ou… mourir.
D’autres se mettent à boire de l’alcool pour oublier, ne plus penser à leurs vies.

Parfois on ne sait même pas que les personnes autour de nous vivre dans la pauvreté ou presque dans la pauvreté.

Des personnes dans la pauvreté ou la misère il y en a partout sur Terre : en France, même à Mouans-Sartoux, en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique,…
Mais c’est vrai qu’il y a des pays plus riches que d’autres et des endroits dans le monde où les gens dans la misère, la pauvreté sont très, très nombreux et meurent de faim, de soif, de maladies…

Pour la plupart d’entre-nous, vivre dans la pauvreté ou dans la misère doit être terrible.
Pour la plupart d’entre-nous, c’est une situation injuste mais nous ne savons pas trop quoi faire pour que cela change.
Ce serait aux adultes de faire quelque chose comme partager plus entre les gens qui sont riches ou très riches et les autres…
Mais nous pouvons déjà faire certains gestes, certaines actions :
- donner de l’argent et-ou de la nourriture à une personne qui mendie
- donner des vêtements, des livres, des jouets à des associations qui aident les personnes en difficultés.
(A l’école nous participons chaque année aux actions de la Banque Alimentaire.)
- donner un regard, un sourire, quelques mots…

 

Cette année, le 17 octobre 2014,
ce sera une nouvelle fois
la journée mondiale
du refus de la misère.

http://refuserlamisere.org/

 

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mardi, 27 mai 2014

A propos des séismes, des conduites à tenir...

Il y a maintenant quelques semaines, nous avions reçu Romain, le papa de Nans, qui est pompier pour parler avec lui des conduites à tenir en cas de séismes.
Nous en profitons encore pour le remercier.
Nous avions fait un compte rendu de la discussion  et Romain l'a relu, nous pouvons donc maintenant vous le communiquer...

Le cycle 3.
............................................................

A propos des conduites à tenir
en cas de séismes :
 

On entend par séismes, tremblements de terre ou raz de marée, tsunami.

En cas de tremblement de terre :

Le plus urgent est de se protéger contre tout ce qui pourrait nous tomber dessus.

Si l’on est à l’intérieur :

Il faut donc s’abriter en se mettant par exemple sous une table et en tenant fortement ses pieds.
En effet, quand tout va bouger, la table va aussi bouger et si on ne la tient pas, elle va se déplacer et nous ne serons plus abrités !
Il faut aussi se mettre en boule et se protéger la nuque, la tête avec un bras ou les bras.
Il est possible de s’abriter dans l’encadrement d’une porte, un coin de mur.

Il ne faut pas utiliser d’appareils électriques après le séisme car s’il y avait une fuite de gaz tout pourrait exploser.
Il ne faut pas non plus utiliser d’allumettes, de bougies.
Il ne faut pas fumer.

Il ne faut pas non plus utiliser d’ascenseur même s’il a l’air de pouvoir fonctionner.
Ce serait le meilleur moyen de rester coincé dedans.

Si l’on est à l’extérieur :
Il faut s’écarter des murs, parois et aller vers un espace dégagé, une place par exemple.
En effet, des morceaux de toitures, de cheminées, des antennes, des pots de fleurs pourraient nous tomber dessus si nous restions à proximité des murs.

Il faut aussi s’écarter des câbles électriques et ne jamais toucher un câble qui traîne par terre.
Donc il faut aussi s’éloigner des poteaux électriques.

Il faut aussi penser qu’en cas de tremblement de terre, il y a ce que l’on appelle une réplique :
La terre tremble une première fois, puis quelques secondes plus tard, cela recommence…

Il faut donc rester abriter ou si l’on n’a pas eu le temps de bien se mettre à l’abri à la première secousse, de s’abriter rapidement.

Il faut écouter la radio car des informations y sont données.

A l’école, une fois que le séisme est passé, il faut aller au point de rassemblement en suivant les consignes de sécurité :
- inutile de courir, crier
- inutile de retourner dans la classe, l’école

- rester ensemble.

Si l’on est sous des rochers, des pierres, des briques :
Inutile de se fatiguer longtemps à crier.
Il vaut mieux garder son énergie car les secours peuvent mettre du temps pour arriver jusqu’à nous…
Il vaut mieux prendre une pierre, un objet et donner des coups réguliers que les sauveteurs pourront identifier pour nous secourir.
Si l’on a soif, que les sauveteurs mettent du temps à arriver et qu’il y a de l’eau même sale, il vaut mieux la boire ! 

Si l’on est en voiture :
Il vaut mieux s’arrêter et rester dans la voiture en ayant coupé le moteur. 

Par rapport au secours :

Inutile d’encombrer les lignes téléphoniques pour redire des milliers de fois qu’il y a un séisme, ou pour essayer d’avoir des nouvelles.
Inutile d’appeler si l’on a une légère blessure.

Il faut laisser libre les communications pour les appels réellement d’urgence.

Inutile aussi de venir sur les lieux du séisme ou de l’intervention des secours.
Cela gênerait le travail, le déplacement des sauveteurs et pourrait même nous mettre en danger ! 

En cas de tsunami, raz de marée :

Si l’on est à l’intérieur :
Il faut dans ce cas monter le plus haut possible.

Si l’on est à l’extérieur :
Il faut s’éloigner le plus possible du bord de l’eau et aller en hauteur : colline, toit d’immeuble,…

Nous avons aussi vu une vidéo tournée au Japon : C'était très impressionnant, ça bougeait vraiment beaucoup !!!

mercredi, 02 avril 2014

A propos de l'amitié...

Les ami-e-s ? 

En classe, nous avons discuté des ami-e-s, des « vrai-e-s » ami-e-s et des autres…
Ci- dessous, ce que nous en avons dit.

La classe du cycle 3.

Tout d’abord, chacun-e d’entre-nous est d’accord pour dire que les ami-e-s, dans la vie, c’est important…

Nous avons réfléchi à ce que devrait être une-e ami-e et à ce que ne devrait pas être un-e amie.

Pour nous, un ami-e est une personne :

- avec qui nous aimons être car nous passons ensemble de très bons moments
- avec qui nous rions, nous nous amusons, nous nous détendons
- avec qui nous ne nous mentons pas, nous ne nous racontons pas d’histoire
- avec qui nous pouvons partager nos secrets en sachant qu’il-elle ne va pas aller les raconter à tout le monde
- en qui nous avons vraiment confiance
- sur qui nous pouvons vraiment compter même quand ça va mal…

Un-e ami-e n’est donc pas hypocrite mais un- ami-e est une personne sincère, « vraie ».

Un-e ami-e ne s’achète pas ni avec de l’argent, ni avec des cadeaux et encore moins avec du chantage !

Pour nous, un-e ami-e ne devrait pas :

- nous commander
- nous forcer à faire des choses que l’on n’aime pas ou idiotes ou dangereuses (comme aller faire des bêtises)
- nous interdire d’avoir d’autres ami-e-s, d’aimer d’autres personnes
- parler de nous en cachette surtout en disant du mal ou des mensonges
- nous traiter comme des objets, des déchets…

Nous avons toutes et tous des ami-e-s.

Certain-e-s ont des ami-e-s dans la classe, dans l’école, en dehors de l’école, dans une autre ville,…

Certain-e-s ont des ami-e-s depuis longtemps, plusieurs années…

Même si un-e ami-e s’en va, nous pouvons rester ami-e-s car nous pouvons nous écrire des lettres mais aussi des messages sur Internet, nous pouvons nous inviter, passer des vacances ensemble, etc.

Certain-e-s auraient aimé être ami-e-s avec d’autres enfants mais ces enfants ne voulaient pas, ne s’intéressaient pas à eux.

L’amitié, ça se partage à deux, à trois,…
Parfois, il est possible que ça ne fonctionne pas, ou que dans un sens, c’est décevant, c’est triste mais c’est comme ça.

Il est même possible d’avoir des « chagrins d’amitié » soit parce qu’un-e de nos ami-e-s disparaît (il-elle déménage, ou même meurt), soit parce que nous nous sommes fâchés et nous n’avons pas pu faire la paix…

Dans la vie, en classe, etc. nous ne sommes pas ami-e-s avec tout le monde.

Nous avons des copains, des camarades comme en classe.
Parfois, nous nous entendons bien ensemble mais c’est tout : En dehors de la classe, nous ne nous voyons pas, nous ne pensons pas à eux ou elles,…

Parfois, nous ne nous entendons pas vraiment ensemble mais comme nous sommes dans la même classe, nous devons faire des efforts pour travailler, nous respecter, etc.

Parfois, quand nous avons des soucis avec un de nos ami-e-s, nous pouvons d’abord réfléchir pour voir s’il s’agit vraiment d’un-e ami-e.

Certain-e-s ont parlé d’avoir un vrai ami et-ou d’avoir de faux amis.
Si c’est un ami, c’est un ami.
Si ce n’est pas un ami, ce n’est pas un faux ami, ce n’est tout simplement pas un ami.
Nous sommes amis ou pas, c’est tout !

Parfois, nous pensons avoir un-e ami-e et finalement ce n’est pas vrai…
Nous pouvons avoir de la peine, être triste, nous énerver mais nous pouvons essayer au moins une fois d’en parler pour lui expliquer l’effet que cela fait, et si ça ne marche pas il vaut mieux aller vers d’autres personnes…

Nous pouvons aussi essayer de savoir si l’amitié que nous pensons avoir c’est par rapport à sa grande maison, parce qu’il-elle est beau ou belle, parce qu’il-elle fait des bêtises et que ça nous attire, parce que ses parents ont une belle voiture, parce qu’il ou elle a déjà plein d’ami-e-s, parce qu’il ou elle est à la mode ou vraiment par rapport à la personne…
Si ce n’est pas par rapport à la personne alors il y a beaucoup de chances que ce ne soit pas de l’amitié !

Certain-e-s d’entre-nous ont déjà vécu des chagrins d’amitié en changeant d’école, de ville, ou après une dispute.

Certain-e-s ont aussi découvert que celles et ceux qu’ils croyaient être des amis ne l’étaient pas !

Certain-e-s ont découvert petit à petit des enfants avec qui ils-elles sont maintenant des ami-e-s alors qu’au début ce n’était pas ça du tout.

Ce ne doit pas être facile de vivre sans avoir un-e ami-e ou plusieurs.

On doit alors se sentir seul-e.

On peut aussi avoir comme ami-e un animal de compagnie et ressentir les mêmes sentiments que pour un humain…

Mars 2014.

vendredi, 24 janvier 2014

Notre débat du jour, le cycle 3...

Mon copain me demande de ne plus parler à un autre de mes copains car lui, il trouve qu’il est nul.
Il me demande de le choisir LUI comme seul copain, il insiste…

Ma copine me prévient que si je continue à parler à une autre de mes copines qu’elle n’aime pas, elle ne sera plus ma copine.

Ma copine va raconter ma vie, mes secrets à d’autres filles de l’école.

Mon copain a été raconter à tout le monde quelle fille j’aimais dans la classe.

Ma copine m’appelle chez moi à n’importe quelle heure pour me dire du mal de mes autres copines et me dire que c’est elle ma meilleure copine.

Mon copain a envoyé par Internet un message à plein d’autres garçons de la classe pour dire que j’étais nul et qu’il n’était plus mon copain.

Ma copine raconte des histoires sur moi à d’autres copines pour qu’elles ne me parlent plus.

Ma copine me dérange tout le temps avec ces histoires de garçons, même quand on travaille.

J’ai joué avec une autre fille de la classe, ma copine ne me parle plus, elle est jalouse.

Je me suis inscrit à l’atelier que je voulais faire et pas à l’atelier où était mon copain, il n’a dit que nous n’étions plus amis.

Mon amie n’arrête pas de se vanter ou de se moquer de moi : elle a toujours plus de choses que moi et bien mieux (ses jouets, ses vêtements), sa maison est mieux, elle est plus riche que moi, ses parents sont beaux et pas les miens, elle est plus belle que moi, tous les garçons la regardent et l’aiment, elle sera top model et pas moi,…

……………………………

Que penses-tu
de toutes ces situations vraies,

elles viennent de notre classe,
cette année ?

dimanche, 15 décembre 2013

Peut-on s'aimer toutes et tous ?

Peut-on aimer tout le monde ?

débat mené par Mathilde, Romane et Sarah.

Pour la classe, ce n’est absolument pas possible d’aimer tout le monde et cela pour plusieurs raisons.

D’abord, une raison tout simplement numérique :
Il y a trop de monde sur Terre, donc il nous est impossible de connaitre tout le monde et donc de savoir si on peut aimer ou pas toutes ces personnes !

Ensuite, nous sommes vraiment toutes et tous différents :
- nous n’avons pas toutes et tous la même curiosité
- nous n’avons pas été élevés de la même façon
- nous ne croyons pas aux mêmes choses
- nous ne pensons pas les mêmes choses
- nous ne réfléchissons pas de la même manière

- nous ne vivons pas de la même manière
- etc.

Et puis il y a des raisons que l’on ne peut pas vraiment expliquer :

- il y a des gens qui de suite nous plaisent ou nous déplaisent
- il y a des gens avec qui aussitôt nous nous entendons bien ou… pas

- il ya des gens que nous trouvons beaux et d’autres laids
- etc.

Parfois en se connaissant mieux, ces impressions, ces avis peuvent vraiment changer et une personne que l’on ne trouve pas sympathique devient un-e ami-e…

Souvent nous ne connaissons pas vraiment les autres, nous ne les comprenons pas et du coup nous pouvons penser que nous ne les aimons pas.
Nous pouvons même parfois avoir peur des autres que nous ne connaissons pas.

Nous pouvons nous laisser diriger par les idées d’autres personnes qui peuvent ne pas être vraies, nous nous laissons entraîner (manipuler).

Dans la classe si on n’aime pas quelqu’un-e il y a deux attitudes qui reviennent souvent :

1.   Nous restons à l’écart, nous l’ignorons

2.   Nous essayons de nous rapprocher, de faire connaissance.

Une chose est certaine, si nous n’aimons pas quelqu’un-e (à moins de vouloir des « embrouilles ») c’est inutile d’aller provoquer, se moquer, ou de se parler en criant, en hurlant !

1.    Nous restons à l’écart, nous ne cherchons pas les problèmes, mais nous n’essayons pas de nous rapprocher
Nous pouvons donc ignorer une personne que nous n’aimons ou ne pas y prêter de l’attention ou juste essayer de s’habituer à le voir...

 

2.    Nous essayons de comprendre pourquoi nous n’aimons pas cette personne et-ou nous essayons de voir si malgré tout nous avons au moins un point en commun.
Nous pouvons lui proposer de participer à des activités avec nous, avec nos copains et copines, à discuter,…
Nous pouvons aussi voir si nous n’avons pas des ami-e-s en commun et donc nous voir, discuter, jouer avec ses ami-e-s…

En fait cela peut aussi changer dans le temps :

Il peut y avoir un nouveau (ou une nouvelle d’ailleurs) dans la classe et ne pas le trouver sympathique au début et puis petit à petit en le connaissant mieux le trouver plus sympathique et même parfois par devenir ami-e-s…

Il peut y avoir des personnes dont nous avons peur comme une personne qui a un handicap et puis avoir moins peur et même oublier pourquoi nous avions peur au début…

Les Restos du Cœur nous ont d’ailleurs expliqué qu’il fallait réfléchir, faire des efforts pour mieux se connaître et ne pas se laisser diriger par des idées reçues, des préjugés (c'est-à-dire des idées qui ne sont pas prouvées ou même pas vraies).
Par exemple :
Beaucoup de personnes pensent que les pauvres sont des voleurs…

En fait des voleurs il y en a certainement parmi des personnes pauvres mais il y en a aussi chez les personnes riches.
La malhonnêteté n’a rien à voir avec la pauvreté !

Nous nous sommes aussi aperçus que parfois quand des personnes ne s’aimaient pas cela pouvait dégénérer, et même devenir terrible.
Il est possible d’arriver à se dire des choses désagréables, voire même aller jusqu’à se battre (disputes entre voisins, par exemple).

Il est possible d’aller jusqu’à rejeter des personnes ou des groupes de personnes comme dans le racisme (des personnes qui se pensent meilleures, plus fortes que d’autres personnes à cause de leur couleur de peau, ou parfois à cause d’une religion) et même parfois à aller jusqu’à se faire la guerre et même tenter de se faire disparaître, de s’exterminer ou d’utiliser des humains comme des esclaves.

Nous avons d’ailleurs parlé par exemple de Nelson Mandela et Rosa Parks.

Les femmes peuvent être victimes de sexisme et donc dans certains endroits ne pas avoir de droit, même être battues par des hommes qui les considèrent comme des esclaves.

En France cela ne fait pas si longtemps que les femmes peuvent voter.

Les personnes handicapées, et même les personnes âgées peuvent être victimes de rejet, de mise à l’écart, et même parfois de violence physique…

Nous nous sommes aussi dits que malgré ces actions parfois horribles, il y avait aussi des tas de gens sur Terre qui se respectent ou font des actions pour arriver à se respecter, stopper des guerres, etc.

La classe du cycle 3, décembre 2013.