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lundi, 23 septembre 2013

Nous avons parlé de cette rentrée scolaire...

 

Nous avons fait le point sur ce début d’année 2013-2014.

Nous avons répondu à quatre questions :

- Que pensons-nous de la matinée du mercredi à l’école ?
- Que pensons-nous de finir la classe à 15h30 ?
- Que pensons-nous des activités après 15h30 ?
- Que pensons-nous de la nouvelle organisation du temps de midi ?

…………………………………………………………………

- Que pensons-nous de la matinée du mercredi à l’école ?

Nous pensons pour 18 d’entre-nous que c’est mieux de travailler le mercredi matin comme cela nous terminons plus tôt les autres jours de la semaine et du coup nous ne sommes plus obligés de nous presser.
Nous aimons bien être à l’école, travailler, voir nos copains et copines.

Nous ne pensons pas pour 5 d’entre-nous que la matinée est trop longue mais plus de 10 parmi-nous trouvent que la matinée est trop longue car ils commencent à avoir faim vers 11h45…

Du coup, un d’entre-nous n’aime pas du tout finir à 12h30 et 5 autres trouvent que ça « gâche » cette matinée.

2 ou 3 parmi-nous trouvent dommage de ne pas pouvoir manger à la cantine parce qu’ils ne vont pas ensuite à l’accueil de loisirs.

Parmi celles et ceux qui n’aiment pas venir à l’école le mercredi matin :

- 1 ne peut plus regarder la télévision le mardi soir

- 1 ne peut plus voir son père le mercredi matin

- 1 ne peut plus aller faire du sport le mercredi matin

- 1 ne peut plus dormir le mercredi matin

- 2 ont des problèmes avec leurs anciennes activités du mercredi matin.

1 des enfants qui reste le mercredi après-midi à l’accueil de loisirs trouve que c’est moins bien que dans la semaine.


- Que pensons-nous de finir la classe à 15h30 ?

14 d’entre-nous trouvent que c’est mieux que de finir à 16h30 et 3 d’entre-nous trouvent que 1h30 de classe ce n’est pas beaucoup.

6 d’entre-nous trouvent que ça ne change pas grand-chose car ils sont quand même obligés de partir tard de l’école car ils ne peuvent pas rentrer chez eux.

8 d’entre-nous trouvent dommage que leurs parents ne les laissent pas rentrer seuls chez eux ou aller seuls à des activités alors qu’ils pensent en être capables.

7 d’entre-nous trouvent qu’ils sont moins fatigués en terminant la classe à 15h30 plutôt qu’à 16h30.

9 d’entre-nous trouvent que maintenant ils n’ont plus à se stresser, se dépêcher pour être à l’heure à leurs activités après 16h30.

6 d’entre-nous pensent qu’ils ont maintenant plus de temps pour eux, pour jouer, retrouver leurs copains et copines.


- Que pensons-nous des activités après 15h30 ?

Pour le goûter, c’est comme l’an dernier, ni mieux, ni moins bien.

Pour le moment l’accueil c’est un peu comme l’an passé mais ce sera certainement mieux quand toutes les activités seront mises en route.

Il y a beaucoup d’activités nouvelles intéressantes.

Nous ne devrions pas nous embêter.

Nous attendons donc avec impatience le début de toutes les activités…

Un d’entre-nous trouve que maintenant avec une heure de plus c’est vraiment trop long.


- Que pensons-nous de la nouvelle organisation du temps de midi ?

Pour le moment comme c’est nouveau et qu’il faut que nous prenions l’habitude c’est parfois trop long car nous finissons de manger juste pour la reprise des activités.

16 d’entre-nous trouve que la nouvelle organisation, les nouveaux aménagements du restaurant scolaire sont mieux, que c’est plus agréable et espèrent que dès que tout fonctionnera bien ils pourront se laisser et aller se servir ou se resservir seuls, sans avoir à demander…

3 trouvent qu’il y a trop d’attente, et que c’est moins pratique que les années précédentes.

1 trouve que ce n’est ni mieux ni pire qu’avant, que c’est équivalent.

18 trouvent que le retour au calme dans la classe avec l’animateur et l’enseignant c’est très bien, il y a des activités variées, cela permet de redémarre ensuite directement dans la classe.

Les 2 enfants qui ne mangent pas tous les jours à la cantine trouvent dommage de manquer les activités du midi…

La classe du cycle 3, septembre 2013.

vendredi, 21 juin 2013

A propos de la barbarie et des barbares...

Nous avons toutes et tous réfléchi à ce qu’étaient la barbarie et les barbares.


Nous en avons discuté avec Jean-Charles, notre maître et Mahdi, un ethnologue.

 

Nous avons donc parlé de :

- la barbarie et les barbares
- les actes barbares
- ce que nous en pensions
- etc.


Ensuite, Mahdi nous a demandé de réfléchir à une phrase d’un ethnologue célèbre Claude Lévi-Strauss qui a écrit :
« Le Barbare est celui qui croit en la Barbarie », c’était dans les années 1950.

 

Parmi-nous plusieurs enfants avaient fait des recherches pour savoir ce que voulait dure le mot « barbare » et ont donc trouvé que ce mot venait de l’Antiquité grecque et romaine.
Il a d’abord été utilisé par les grecs qui appelaient « barbares » tous les peuples qui n’étaient pas grecs.
Les romains ont ensuite repris ce terme mais pour eux les « barbares » étaient tous les peuples qui n’étaient ni grecs ni romains.
Puis le mot « barbare » est devenu synonyme d’envahisseur.
Les Huns, les Vikings, les Allemands, par exemple, ont été appelés des « barbares » car ils ont envahi d’autres territoires et qu’ils ne respectaient pas les mêmes règles, les mêmes habitudes, les mêmes façons de vivre que les peuples qu’ils avaient envahis.

 

Pour beaucoup d’entre-nous, les « barbares » ne sont pas humains, ils n’avaient ou n’ont pas de règle, commettaient ou commettent des actes cruels comme tuer pour le plaisir des femmes, des enfants et même des animaux,  torturer, détruire…
Pour beaucoup d’entre-nous, les « barbares » n’étaient pas ou ne sont pas humains et sont peu ou pas civilisés.

Pour beaucoup d’entre-nous, être humain ce n’est pas tuer pour le plaisir.

 

Pour quelques-un-e-s, les « barbares » étaient ou sont civilisés mais ils ne croyaient ou ne croient pas aux mêmes règles que les peuples qu’ils avaient ou ont envahis et ils n’avaient ou n’ont tout simplement pas les mêmes lois, les mêmes règles, les mêmes façons de vivre.

 

Pour d’autres encore, les « barbares » ne sont pas simplement les peuples que désignaient les grecs ou les romains mais les grecs et les romains eux-mêmes car ces deux peuples aussi ont envahi de très nombreux autres pays, ont mené des guerres cruelles, ont forcé d’autres humains à avoir les mêmes dieux, les mêmes règles, les mêmes lois qu’eux et ont même torturé.
Ils étaient donc eux aussi des « barbares » !

Pour beaucoup d’entre-nous, voici quelques actes qui nous paraissent des « actes barbares » :

 

- le terrorisme

- les attentats
- la torture

- les meurtres et les assassinats

- les agressions

- certaines guerres

- faire du mal à quelqu’un exprès et y aimer ça…

 

Une partie de la classe pense que la barbarie n’existe plus vraiment ou qu’elle est devenue assez rare.

Une partie de la classe pense qu’elle existe autant qu’avant les Grecs et les Romains car dans l’Histoire des hommes il y a toujours des actes barbares.

Une partie de la classe pense qu’elle existe encore plus qu’avant car les hommes ont inventés de nouvelles armes bien plus puissantes et qu’ils continuent à se faire la guerre pour de nouveaux territoires ou encore à cause de problèmes de religions différentes.

Une partie de la classe pense que la barbarie a évolué et pris d’autres formes et pour certains le terrorisme est une nouvelle forme de barbarie.

 

Certain-e-s ne sont pas sûrs que les « barbares » fassent réellement n’importe quoi comme tuer pour le plaisir, torturer.
En effet, les « barbares » obéissent à d’autres règles, d’autres lois et ils peuvent très bien agir au nom d’autres dieux, d’autres religions, d’autres chefs et ils ne sont pas plus « barbares » ou moins civilisés que d’autres peuples qui font finalement les mêmes choses.
Les « barbares » ne se sentent pas, ne se vivent pas comme des « barbares ».
Les « barbares » ne se sentent pas moins civilisés que les autres peuples qui les ont appelés ou qui les appellent « barbares ».
Ils sont juste différents, et ont des façons de vivre différentes, ou que les autres peuples ont du mal à comprendre.

D’ailleurs ces peuples qui disent que d’autres sont des « barbares » font peut-être de la barbarie sans le savoir ou en le cachant.

 

Quand nous avons eu un exposé sur les Vikings le mot « barbare » n’a jamais été prononcé :
Nous avons appris d’où venaient les Vikings, comment ils vivaient, à quels dieux ils croyaient, comment ils naviguaient, ce qu’ils avaient découvert,…
Nous avons donc simplement découvert un peuple ancien et nous avons donc appris une partie de l’histoire des hommes.

 

Nous avons découvert que Claude Lévi-Strauss voulait dire que « barbares » et « barbarie » étaient des mots qui représentaient souvent les pensées d’une partie de l’humanité qui se croient supérieure à d’autres parties et qui pensent donc avoir plus de droits sur celles et ceux qui sont considérés comme des étrangers, des « moins » civilisés », des Autres.

 

Il faudrait donc peut-être utiliser d’autres mots que les mots « barbares et barbarie » mais plutôt parler de « racisme » quand il s’agit de « racisme », de « violences » quand il s’agit de « violences », de « génocide et/ou de crimes contre l’humanité  » quand il s’agit « de détruire un peuple » comme l’ont fait les personnes qui ont suivi Hitler pendant la deuxième guerre mondiale,… 

Nous continuerons ce travail avec l’aide de Mahdi qui tentera de nous y faire voir plus clairement…

Le cycle 3.

lundi, 18 mars 2013

Que serait un monde sans objet créé par l'homme ?

Nos correspondant-e-s du Lavandou nous ont demandé de réfléchir au sujet suivant : « Que serait un monde sans objet créé par l’homme ? »

 

De notre côté nous avons réfléchi aussi à : « Que serait l’homme s’il n’avait pas inventé, créé des objets ? ».

 

Voici ce que nous nous sommes dits quand nous avons eu un débat sur ces deux sujets.


Le cycle 3.

 

Si l’homme n’avait pas créé, inventé, utilisé des objets c’est certain que nous ne serions pas là en train de débattre du sujet proposé par nos correspondant-e-s du Lavandou.
D’ailleurs nous ne serions peut être pas capables de lire, écrire, réfléchir tellement notre évolution aurait été différente.
Peut-être même que l’espèce humaine n’existerait pas ou plus…

 

Certain-e-s pensent que si l’homme n’avait pas utilisé, créé des outils, il serait mort de froid mais dans le monde il existe toujours des tribus, des groupes d’hommes qui n’ont pas autant d’outils, d’objets, de confort, de facilités que nous et qui pourtant vivent : ils se sont adaptés.
Peut-être que les hommes seraient proches au niveau de développement des ces tribus, de ces groupes ou peut-être même serions-nous encore couverts de poils et de fourrure pour nous protéger du froid…


Peut-être serions-nous encore plus proches des singes que nous connaissons aujourd’hui ou peut-être même que nous aurions tellement évolué différemment que nous serions complètement méconnaissables !!!

 

Nous pensons que nous ne pouvons pas parler d’homme sans parler des objets, des outils qu’il a créés, qu’ils créent encore aujourd’hui.


Nous avons bien vu que de nombreux animaux utilisent des objets naturels pour s’en servir comme des outils, des armes, des abris comme les singes qui peuvent utiliser des pierres pour broyer de la nourriture, des brindilles pour attraper des termites, des fourmis, les oiseaux qui construisent des nids, les renards des terriers, etc.
Mais à la différence des hommes, qui utilisent aussi des éléments, des objets naturels, ils ne fabriquent pas de matériaux qui n’existent pas comme les plastiques, ou ne sont pas capables de reproduire ce que produisent les éléments comme le feu, l électricité, le verre…


Du coup l’homme a pris le dessus sur les autres animaux et même sur la nature : c’est le seul animal sur Terre qui peut vraiment modifier l’état de la planète, et même la mettre en danger, menacer de la détruire avec la pollution, la fabrication d’armes, le gaspillage de l’eau, etc.

 

C’est certainement en partie parce que les différentes familles d’hommes qui ont existé jusqu’à homo sapiens sapiens, notre espèce, ont créé, inventé des objets, des outils que l’humanité s’est développée, s’est agrandie,…
Notre cerveau a augmenté au fur et à mesure que se sont créés de nouveaux outils, de nouveaux objets, ce qui a donné des envies d’aller plus loin, d’avoir de nouveaux outils, de nouveaux objets et donc de faire de nouvelles découvertes et ainsi de suite…


A la différence des autres animaux, nous nous tenons tout le temps sur deux pieds, nos mains sont très habiles, notre cerveau est très développé nous permettant d’imaginer, d’inventer, de fabriquer, et d’agir directement sur le monde qui nous entoure, en le modifiant beaucoup : nous avons presque utilisé tout le pétrole sur la planète, nous avons détruit des paysages, des espèces entières d’animaux, certains endroits du monde sont recouverts de grandes villes,…


L’homme a aussi inventé le confort, la facilité, l’envie d’avoir toujours de nouvelles choses (l’eau dans les robinets, dans les toilettes, l’électricité, voyager, découvrir, les gadgets comme avoir trois consoles de jeux différentes,…).


Sans tous ces objets, ces outils nous n’aurions pas pu voyager, communiquer, échanger et même aller sur d’autres planètes, découvrir l’espace, comprendre la formation de la Terre, réfléchir à la formation de l’univers,…


Mais sans tous ces objets, ces outils nous n’aurions pas non plus détruit d’autres espèces, créer des armes et fait des guerres comme les guerres mondiales, apporter de plus en plus de pollution,…


Sans tous ces objets, ces outils, il n’y aurait certainement pas d’humain sur Terre…

Sans humain sur Terre, peut-être que d’autres espèces se seraient développées et seraient devenues dominantes comme l’espèce humaine et occuperait la place que l’homme occupe aujourd’hui mais peut-être pas…

En effet, il aurait pu y avoir une évolution permettant à toutes les espèces de vivre sur Terre sans se détruire totalement ou sans causer autant de dégâts que maintenant.

Ce qui est certain c’est que sans humain et sans objet créé par l’humanité le monde serait certainement très différent aujourd’hui…

 

Ce qui est un sujet de romans, de nouvelles et d'aventures de science-fiction.

mercredi, 17 octobre 2012

Jouer, c'est important... ou pas ?

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Jouer :
Utile ? Nécessaire ?
Indispensable ? Bof ?
 

En fait quand on parle de jouer, on parle de plusieurs sens :
- jouer à des jeux
- jouer un rôle
- jouer de la musique
- jouer (pratiquer) un sport

Pour moi, jouer c'est utile car je pense que jouer sert à s'exprimer, ressentir de la joie, de l'amusement, et donc en jouant on peut être heureux.
En jouant, on peut aussi découvrir d'autres personnes, mais aussi d'autres jeux, d'autres stratégies, d'autres tactiques.
En jouant, on peut aussi se défouler, se dégourdir les muscles.
En jouant, on évite aussi de s'ennuyer.
En jouant, on apprend aussi à respecter des règles et à respecter les autres (sauf peut-être dans les jeux de bagarres et de guerres).

Que ferait-on si l'on ne jouait pas ?
On serait assis dans un coin ou par terre en train de s'ennuyer alors qu'il faut un rien pour jouer :
Un caillou par terre, on le ramasse, on le lance, on le récupère,... C'est déjà un jeu.

Moi je joue aux échecs, aux petits chevaux, au Uno, au Pentago, aux legos, à Dofus, à Dobble, à Animal Crossing et aux loups garous.
Je joue aussi du piano.

Les jeux de société je peux y jouer à peu près quand je veux (sauf si je suis en temps de travail), même chose pour le piano mais pour ce qui est des jeux vidéos, de l'ordinateur, c'est seulement le week-end et pas tout le temps.

Je joue soit toute seule, soit avec ma famille et mes ami-e-s mais aussi avec mes camarades de l'école.

Les échecs, j'y joue parce que c'est un jeu de réflexion et de stratégie et j'adore les jeux où il faut réfléchir.

Les petits chevaux, c'est parce que c'est le premier jeu de société avec des pions auquel j'ai appris à jouer et je trouve ce jeu amusant car à chaque fois je découvre de nouvelles choses.

Le Uno, j'y joue car quand j'ai appris à jouer à ce jeu, je me suis rendue compte qu'à chaque fois que j'y jouais, j'apprenais différentes stratégies pour gagner.
En plus, avec une amie, nous nous amusons encore plus car à chaque partie nous rajoutons des cartes : 10, puis 20, puis 30...

Au Pentago, à chaque fois que je joue contre Emma, je perds : C'est vraiment quasiment tout le temps et je trouve que c'est un jeu où il faut beaucoup réfléchir et j'adore ça !

Je joue aussi aux légos parce que j'adore construire des choses comme des maisons, et j'adore aussi créer des histoires, des aventures, des films...

Je joue à Dobble parce qu'il faut avoir des réflexes et vite réfléchir.
Et puis c'est amusant car il y a cinq jeux en un et puis à certains moments, dans un des jeux, à chaque fois qu'on attrape une carte l'autre l'attrape quasiment en même temps !

Les loups garous, j'ai appris à y jouer en ce2 et j'adore mener ce jeu et y jouer car à chaque fois, c'est une nouvelle aventure...

Je joue aussi du piano car quand j'avais cinq ans, à chaque fois que j'accompagnais ma sœur à son cours, j'adorais entendre les mélodies alors à cinq ans, j'ai commencé à en jouer...

Marine, troisième année du cycle 3.

Jouer, c’est utile car ça permet de se défouler et donc ensuite de ne pas se disputer, s’énerver mais ce n’est pas tout jouer sert aussi à s’occuper, passer le temps, ne pas se retrouver seul-e, lutter contre l’ennui, connaitre, rencontrer de nouvelles personnes…

Jouer c’est varié : on peut jouer aux mots croisés, mais aussi aux voitures, aux légos, aux échecs, au Rubbiks Cube, aux jeux vidéos avec des copains et des copines, des ami-e-s, de la famille,… et même avec un animal !
Il y en a même qui jouent à la bagarre (mais ce n’est pas conseillé)…

 

Nous, nous jouons aux voitures, aux policiers et aux voleurs, au Pentago, aux Colons de Catane, à la Citadelle, au Uno, aux petits chevaux, aux dames, aux échecs et au Jungle Speed.
Nous y jouons à l’école aux temps d’ateliers et aux récréations, avec nos ami-e-s de l’école et nos familles car avec eux nous ne nous ennuyons pas, nous ne nous disputons (presque pas).

Noémie, deuxième année du cycle 3.
Mattéo, troisième année du cycle 3.

 

Pour nous jouer, c’est le contraire de faire n’importe quoi en classe ou ailleurs.
Pour nous, jouer sert aussi à nous défouler et à ne pas être seul-e.
Nous jouons surtout avec nos ami-e-s pour nous détendre, nous amuser et même pour découvrir de nouveaux jeux et aussi avec toute la classe ou la moitié de la classe.
Nous jouons aussi pour imaginer d’autres endroits, d’autres choses…

Nous jouons presque tous les jours aux récréations mais aussi le mercredi et le week-end.

Nos jeux préférés sont policiers et voleurs, des jeux de cartes et des jeux de mains, le 007, Caramelas et si tu perds t’auras un gage, le Uno, la bataille.

 

Maëlle, Cédric, première année du cycle 3.

 

Jouer sert à prendre l’air, se dépenser mais aussi à imaginer, et même à apprendre, ou à partager avec les autres ou à travailler avec les autres.
C’est donc nécessaire de jouer.

Nous jouons aux policiers et aux voleurs, à trappe-trappe, à des jeux de société, aux légos, à des jeux vidéos, au football, à la danse, à l’hélicoptère radio commandé,… et nous jouons avec nos ami-e-s (Martin, Lucas, Thomas, Axel, Bastien, Ryan, Noémie, Matteo, Rahul, Cédric, etc.) de notre classe ou d’autres classes.

Liam aime bien jouer aux légos car il pense que ça le rend plus fort en maths, au foot pour être avec les autres, à l’hélicoptère car ça lui apprend à piloter et aux jeux vidéos pour se reposer.
Mélanie aime bien jouer à trappe-trappe car elle aime bien courir, et aux jeux de société car elle aime bien jouer avec d’autres personnes.
Elle aime aussi danser.

 

Liam, première année du cycle 3.
Mélanie, deuxième année du cycle 3.

 

C’est certain que jouer c’est nécessaire car pour vivre nous avons besoin de nous amuser, d’imaginer, nous faire des ami-e-s, passer le temps et découvrir de nouvelles choses.
En jouant, nous faisons tout ça !
Moi, Malo, je joue souvent aux échecs, en classe (en atelier jeux de société) ou chez moi (avec mon père), c’est un de mes jeux préférés.
Moi, Penelope, tous les jours d’école, je joue aux policiers et aux voleurs ou aux cartes avec mes ami-e-s Mia et Maëlle.

 

Penelope, première année du cycle 3.
Malo, deuxième année du cycle 3.

 

Jouer, ça sert à se faire plaisir, à découvrir, à imaginer, à apprendre.
Jouer, ça sert aussi à se faire de nouvelles connaissances, des ami-e-s.
Jouer, ça sert même à travailler.
En jouant, nous pouvons apprendre de nouvelles règles de jeux, ou de nouveaux jeux mais nous pouvons aussi apprendre aux autres à jouer à des jeux qu’ils ne connaissent pas.
En jouant, nous pouvons aussi apprendre à devenir de « bons joueurs »…

 

Nous, nous jouons aux légos Star Wars, City, Friends, Batman, ou aux légos simples, au Playmobil, à des jeux de cartes comme la bataille, le Uno, les loups garous, les sept familles, au Jungle Speed, au Monopoly, aux échecs, au Mikado, au Pentago,…
Ce sont des jeux que nous aimons bien et que nous avons chez nous.

 

Axel joue dès qu’il peut et Amandine surtout le mercredi après-midi et le week-end.

Axel joue avec son frère et sa sœur, et ses copains et Amandine avec sa sœur et ses copines.

 

Axel, première année du cycle 3.
Amandine, deuxième année du cycle 3.

 

Nous pensons que c’est utile de jouer et même que parfois c’est nécessaire pour éviter de nous ennuyer, pour nous amuser et pour nous défouler.
Jouer ça sert aussi à oublier les disputes, les problèmes et même à apprendre à ne pas être racistes, à ne pas se disputer.

C’est aussi utile pour rencontrer d’autres personnes, et pour avoir de l’imagination.
C’est en jouant que nous découvrons aussi de nouveaux jeux.

Rahul joue souvent le soir, à l’école, avec son frère, ses amis pour bouger son corps et il joue au rugby, aux échecs, au Uno, aux légos et Mathilde joue souvent le soir quand elle ne sait pas quoi faire, parfois toute seule pour ne pas s’ennuyer et s’amuser.
Mathilde aime bien jouer aux Uno, aux sept familles, aux poupées.

 

Rahul, première année du cycle 3.
Mathilde, deuxième année du cycle 3.

 

Oui, c’est nécessaire de jouer pour réfléchir comme quand on joue à des jeux comme les échecs, les dames et même à des jeux comme policiers et voleurs car il faut trouver des stratégies pour ne pas se faire attraper…
Il faut aussi de la technique et c’est en jouant que l’on découvre de nouvelles techniques.
Quand on joue (à la plupart des jeux) on n’est plus seul-e et surtout on ne peut plus s’ennuyer.
Quand on joue, comme on ne reste (presque jamais) seul-e on peut se faire des ami-e-s, on peut mieux les connaitre.

Et puis plus on joue, plus on peut découvrir de nouveaux jeux et on devient de plus en plus technique et malin…

 

Camille joue à la maîtresse avec sa sœur le soir avant de manger, au Minotaure, à Puissance 4 pour se divertir, ne pas s’ennuyer et s’amuser et elle fait des jeux sportifs et du sport pour se dégourdir, s’entrainer : elle joue au tennis.

Martial joue à des jeux de construction comme les légos seul ou avec ses cousins et à d’autres jeux avec sa sœur quand il a le temps et pour découvrir et apprendre les jeux qu’elle lui apprend.

 

Martial, première année du cycle 3.
Camille, deuxième année du cycle 3.

 

Le mot « jeu » a plusieurs sens :

·         On peut jouer à des jeux de société.

·         On peut jouer à des jeux vidéos.

·         On peut jouer à des jeux éducatifs.

·         On peut jouer un rôle comme au théâtre.

·         On peut jouer d’un instrument de musique.

·         On peut jouer à un sport.

Jouer est nécessaire car cela permet, selon ce que l’on fait, de se dégourdir, de se défouler, de s’exprimer, de réfléchir, de découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux jeux.
Cela permet aussi de se détendre, d’oublier ses soucis, de se vider la tête.

Il est même possible de jouer seul-e.
Alors oui, pour moi, jouer c’est important…

 

Moi, je joue souvent à des jeux dans lesquels il faut courir : je joue à trappe-trappe, aux policiers et aux voleurs, à la balle assise, au pommier,…
Mais je joue aussi à inventer des histoires, et même des jeux, à des jeux de mains, et à des jeux de société.

J’aime bien jouer à Avalon, au Mikado, et parfois je fais un puzzle.

Je joue aussi du piano.
En revanche, je ne joue pas souvent à des jeux éducatifs et il y a des jeux auxquels je ne joue jamais comme les jeux de bagarre, à la guerre.
Il y aussi des jeux que je n’aime pas comme la queue du diable…

J’aime bien jouer aux échecs car ça me détend et ça me fait réfléchir. J’aime aussi trouver de nouvelles stratégies.

Je joue parfois seule mais souvent avec mes sœurs et mes parents, mes cousins et cousines, et mes ami-e-s et parfois même avec des gens que je ne connaissais pas.
J’aime beaucoup jouer surtout quand les autres ne trichent et selon les jeux…

 

Amélie, troisième année du cycle 3.

 

Pour certaines personnes, jouer est un plaisir mais pour d’autres non…
Jouer sert à s’amuser, se détendre mais aussi à s’instruire, partager avec d’autres et même à se dégourdir parce qu’il y a plusieurs façons de jouer comme à des jeux de cartes (Uno, cartes à collectionner,…), des jeux de courses, des jeux d’adresse, des jeux de français ou de mathématiques, etc.

 

Moi, j’aime bien jouer à ma DS sur des jeux de français et de mathématiques et aussi à un jeu de foot qui s’appelle Inazuma Eleven 2.
J’aime aussi jouer à des jeux de courses et de réflexes comme l’épervier, les policiers et voleurs,… et à des jeux sportifs ou des sports comme le foot.
Je joue plutôt chez moi, ou dans la cour de l’école ou au stade.
Je joue au foot à l’école et dans mon club, à Mouans-Sartoux le lundi, le mercredi et le samedi.

Je joue à ma DS chez moi ou parfois dehors mais seulement le week-end quand j’ai le temps.

Je joue avec mes copains Malo, Thomas, Martin, Léo et Lucas mais je joue aussi seul ou contre ma DS ou contre mon ordinateur.

J’aime jouer, c’est amusant et ça me plait beaucoup !

 

Ryan, troisième année du cycle 3.

 

Oui, je pense que jouer est utile car quand tu as passé plusieurs heures à travailler cela fait du bien de jouer, s’aérer, se dégourdir.
Mais ce n’est pas tout, jouer sert aussi à se faire de nouveaux et nouvelles ami-e-s car parfois quand tu veux jouer à un jeu où il faut être nombreux, il suffit de demander à d’autres personnes de jouer, même si tu ne les connais pas.

Il y a plusieurs sortes de jeux comme les jeux de course, les jeux d’imagination, les jeux de ballon, les jeux calmes, les jeux vidéos, les jeux de société,…

 

Je joue tout le temps sauf naturellement quand j’ai du travail à faire ou quand je dois dormir.
Je joue à la maison, à l’école.

Je joue avec mes ami-e-s car je les aime bien et certain-e-s je les connais depuis longtemps : Sarah, Amélie, Emma, Lucas, Camille, Noémie, Martin, Mattéo, Thomas.

 

Manon, troisième année du cycle 3.

 

Oui, je trouve que c’est utile de jouer à certains jeux comme les policiers et les voleurs, le Uno, le foot, etc.

Policiers et voleurs ; ça me dégourdit les jambes tout comme le foot.
Le Uno, c’est un jeu de vitesse que j’aime bien.
J’aime bien aussi les jeux vidéos comme Psych et Harry Potter qui racontent une ou des aventures et Fifa 13 et Pro Evolution Soccer car ce sont des jeux de foot et que j’aime bien le foot.
J’adore ces jeux et je trouve qu’y jouer ça éduque, ça fait passer le temps et ça m’amuse.

Moi, je joue au Uno et à beaucoup de jeux de société et de jeux vidéos.

Le plus souvent, je joue avec mon demi-frère ou alors tout seul.

 

Thomas, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je dis que c’est nécessaire de jouer parce que si tu es seul-e, tu t’ennuies et tu n’auras jamais de distraction et d’ami-e.
En plus, il y a de nombreuses possibilités de jouer : jeux vidéos, jeux de société, jeux dans la cour comme policiers et voleurs, jeux de chevaux, jeux de cartes,…
Jouer ça te permet aussi de bouger, d’imaginer et d’inventer des histoires, mieux connaitre les autres.

 

Moi en ce moment, je joue aux policiers et voleurs, à trappe-trappe mais aussi à discuter.
Je joue chez moi ou à l’école avec ma sœur, mes ami-e-s à des jeux comme les petits chevaux, Abalone, au Uno, à la bataille,…
J’aime jouer et imaginer, inventer d’autres jeux.

 

Sarah, troisième année du cycle 3.

 

Je pense que jouer sert à se divertir mais aussi à se dégourdir le corps car il y a des jeux sportifs, des jeux où il faut bouger mais il y a aussi des jeux où il faut réfléchir comme les échecs, le Scrabble, les casse-tête,…
Jouer sert aussi à apprendre car il y a des jeux qui servent à réviser les maths, le français et des jeux où il faut résoudre des énigmes, des problèmes.

En jouant, on peut aussi apprendre, découvrir de nouvelles règles, de nouveaux jeux.
Jouer peut aussi servir de liens familiaux ou permettre de découvrir de nouvelles personnes.

Il y a toutes sortes de jeux comme les jeux de stratégie, les jeux de réflexion, les jeux de créativité, les jeux de construction, les jeux d’intérieur, ceux d’extérieur et bien d’autres sortes encore.
Il y a même des jeux qui permettent de jouer seul-e comme le Solitaire et d’autres qui se jouent obligatoirement à plusieurs comme le loup garou…

Jouer peut donc aussi servir à passer le temps mais surtout on joue car on en a envie !

 

Les jeux auxquels j’aime jouer :

Les loups garous souvent, classe découverte, en atelier de la classe, en soirée, avec des élèves, des ami-e-s et des grandes personnes.
C’est un jeu où il faut débattre, inventer des histoires, et c’est un jeu assez drôle.
Dobble, en atelier, chez moi, avec mes ami-e-s, ma famille.
C’est un jeu de réflexion, de réflexe : il faut aller très vite et j’aime bien retrouver les mêmes dessins, les mêmes signes.

Policiers et voleurs, dans la cour avec des camarades de classe et d’école car c’est un jeu qui permet de jouer et de parler avec des personnes à qui nous ne parlons pas souvent.

Club Penguin, sur ordinateur, c’est un jeu gratuit. J’y joue quand j’ai du temps libre, tout seul mais aussi avec des ami-e-s que je peux retrouver sur Internet.
J’aime bien ce jeu car je peux jouer à diverses activités et c’est gratuit (et pas du tout violent).

Aux Legos, tout seul, chez moi ou avec des invité-e-s de mon âge, quand je ne fais pas d’autres activités et que je ne suis pas dehors.
J’aime les jeux de construction, inventer, créer et je trouve que les Légos sont très variés : Star Wars, Atlantis City, Créator, Technic, Toy Story,…
Skilanders quand je suis chez un-e ami-e qui a ce jeu, c’est un jeu de combat mais il est aussi créatif…

A la Game Boy chez moi ou en voiture quand je ne joue pas à d’autres jeux, la Game Boy m’aide à passer le temps.

Je vais aussi à la ludothèque de Mouans-Sartoux, à des soirées jeux chez moi ou ailleurs.

 

Martin, troisième année du cycle 3.

 

Oui, moi je trouve que c’est utile de jouer car quand tu joues tu apprends… Par exemple, quand tu fais un casse tête, tu apprends à réfléchir, à chercher, à prendre ton temps pour y arriver (donc tu apprends aussi la patience…).
Tu peux aussi jouer à des jeux sportifs, tu fais alors de l’exercice physique.
Tu peux aussi jouer avec des ami-e-s pour être moins timide et plus sociable.
Tu peux aussi te distraire, ne plus t’ennuyer, inventer, chercher, imaginer.
Mais le but principal du jeu c’est de t’amuser et donc d’être content !

 

Moi, je joue souvent aux échecs car depuis que cette année j’ai redécouvert ce jeu (que j’avais oublié), j’y joue le soir avec mon père mais aussi parfois le week-end quand il y a des ami-e-s qui aiment les échecs ou alors à l’école en atelier, aux récréations.
J’aime bien ce jeu car il fait réfléchir.

Parfois je joue à la WII mais simplement à « Just Dance », c’est donc un jeu dans lequel tu danses.
J’y joue parfois le soir ou le week-end quand j’ai le temps avec ma sœur ou des ami-e-s car j’aime bien la danse et que je danse aussi : du jazz.
Sur la WII il y a aussi d’autres jeux de danse et du coup je peux danser et découvrir d’autres styles de danse.

Je joue parfois à trappe-trappe mais seulement quand il y a mes ami-e-s qui y jouent car j’aime bien courir et me défouler.

 

Nicoline, troisième année du cycle 3.

 

C’est utile de jouer, toute notre vie car ça peut servir pour se détendre, faire passer le temps, oublier nos problèmes et imaginer…

Moi, chez moi, je joue aux légos star wars et aux légos city mais aussi aux voitures, aux Kapla, aux Pokemon, et même à la corde à sauter.
Je joue aussi sur ordinateur, sur DS et WII.
Je joue quand j’ai fini de travailler et pendant les vacances et le plus souvent avec ma sœur et certaines fois avec mon père.

 

Léo, troisième année du cycle 3.

 

Oui je pense que c’est nécessaire de jouer parce qu’en jouant nous oublions les disputes, les problèmes, nous nous détendons et nous nous amusons tout en apprenant…
Un exemple : les jeux qui permettent d’apprendre les multiplications.
Et puis c’est intéressant de découvrir de nouveaux jeux.

 

J’aime bien jouer aux loups garous, aux policiers et voleurs, à touche-touche, à la sardine, à cache-cache, aux petits chevaux, à échelles et serpents, à Abalone, à Pentago, aux sept familles, au crapaud et à la grenouille mais aussi à la DS 3D.

Je joue aux loups-garous surtout en classe, en atelier et à policiers et voleurs dans la cour, presque tous les jours alors qu’à touche-touche j’y joue environ une fois par semaine.
Je joue à échelles et serpents, aux petits chevaux chez moi et à Abalone et au Pentago à l’école.
Je joue parfois seule mais aussi avec ma famille et mes ami-e-s.
Je joue à ces jeux car ce sont des jeux de stratégie et j’aime ça.

 

Emma, troisième année du cycle 3.

 

C’est utile et nécessaire de jouer car si on ne se divertit pas alors la nuit on n’arrivera pas à s’endormir : en effet, on ne se sera pas assez dépensé donc on aura trop d’énergie.
Jouer sert donc à se détendre, se relaxer.
Mais jouer sert aussi à ne pas s’ennuyer, à s’instruire, à rencontrer d’autres personnes et il existe de nombreuses formes de jeux : jeux de société, jeux sportifs, jeux vidéos,…

Moi, je joue à quelques jeux vidéos, au Uno, au Monopoly, aux légos, à touche-touche, à policiers et voleurs.
Je joue aussi de temps en temps à la  balançoire et dans ma piscine, je fais du tennis.
Je joue pendant les récréations et le soir à la maison ou les jours où il n’y a pas école.

Je joue seul ou avec mes amis : Lucas, Martin, Liam, Sarahn Malo, Rauhul, etc. mais aussi des enfants qui ne sont pas dans la classe.

Je joue surtout pour me relaxer et passer le temps avec mes amis.

 

Matteo, troisième année du cycle 3.

 

C’est utile et nécessaire de jouer pour se divertir, de défouler, se dégourdir le corps et l’esprit mais ça apprend aussi à devenir « bon » joueur.
Et ça permet aussi de découvrir des stratégies, des tactiques dans les jeux de stratégie, des esquives dans les jeux comme trappe-trappe, de la technique dans les jeux de ballon et ça apprend aussi à imaginer, fabriquer des objets comme dans les légos, le Meccano,…

J’aime bien jouer au tennis, aux policiers et voleurs, aux échecs, à touche-touche…

Je joue aux récréations, aux ateliers et quand je suis chez moi ou en club.
Je joue avec mes frères et mes copains.
J’aime bien les échecs parce que j’aime bien les jeux de stratégie et parce que c’est facile à apprendre et à jouer.
J’aime bien aussi jouer au tennis parce que ça m’aide à me dégourdir le corps et que ça me fait plaisir…

 

Lucas, troisième année du cycle 3.

 

Petite réflexion sur le jeu...

Je ne vais pas faire un exposé sur le jeu mais juste faire remarquer que quand on observe un enfant, et plus particulièrement un nourrisson, un bébé et bien on s'aperçoit (ça a même été expérimentalement observé et prouvé) que l'enfant joue... pour grandir et donc qu'il apprend en jouant : à parler, à marcher, à manger, etc.

Du coup certains pédagogues ont dit que le jeu était naturel à l'enfant, et d'autres ont même dit que le jeu était le travail de l'enfant.

Je pense même que jouer est nécessaire et indispensable non seulement pour les enfants ou les adolescent-e-s mais aussi pour les adultes.
D'ailleurs presque partout dans le monde et dans l'Histoire, il y a des traces, des légendes sur le jeu des enfants comme des adultes...
Certains jouets ont même traversé l'Histoire, le Temps et aussi l'Espace.

Il y a bien aussi des textes, des représentations de dieux dans bien des religions et croyances où dieux et déesses jouent entre-eux ou avec la destinée des humains...

Imaginer un monde sans jeu... C'est certainement imaginer quelque chose d'horrible !

Allez je vais vite aller faire  une petite partie de Mito, un jeu où mentir est la règle :-)

Jean-Charles.

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mercredi, 09 mai 2012

Qu'est-ce que la poésie pour nous ?

Pour nous qu’est-ce que la poésie ?

 

Nous en avons discuté, nous avons écrit ce que nous en pensons.
Voilà où nous en sommes arrivés…

Le cycle 3.

 

La poésie sert à exprimer ce que nous sentons, ce que nous ressentons, nos sentiments (profonds), nos états d’âme.

Elle peut donc être amusante, joyeuse, gaie, grave, triste et même très triste…
Elle peut aussi nous faire rêver, découvrir d’autres mondes, d’autres réalités, et d’autres façons aussi d’écrire et de penser…
Elle peut parler d’amour, de colère, de la vie, de la mort, de la vie quotidienne,

Elle peut aussi servir à défendre des idées, à lutter contre les inégalités, le racisme, la guerre, les injustices, à montrer que tout pourrait être différent.

Elle peut servir à étonner, provoquer.

En fait, la poésie peut parle de tout…
En poésie, il y a de la liberté !

 

La poésie peut faire du bien à celui ou celle qui l’écrit mais aussi à ceux qui la lisent, l’entendent.
Cela fait plaisir d’entendre un rêve, une idée transformée en poème ou de voir, découvrir la réalité avec de belles phrases, de beaux mots…

Elle peut s’écouter comme une mélodie, une chanson et d’ailleurs certaines poésies peuvent être mises en musique et devenir des chansons et certains textes de chansons sont vraiment des poésies ou des textes poétiques.

 

Toutes les poésies n’ont pas de rimes, ou de rythmes marqués : elles sont plus libres.
Toutes les poésies ne sont pas forcément longues ou très longues : elles tiennent parfois en quelques mots, quelques phrases.
Toutes les poésies ne décrivent pas de façon réaliste un endroit, un sentiment, une impression : certaines peuvent donner l’impression de ne pas avoir de sens pour nous ou même ne pas avoir de sens du tout…
En poésie, parfois, des mots, des expressions sont inventés, les mots sont mélangés, deviennent mystérieux, amusants, magiques,…

 

Une poésie, ce n’est pas simplement un exercice où il faut compter des syllabes, respecter des rimes, des strophes, des paragraphes car souvent alors cette poésie n’exprime rien et est-elle réellement une poésie ?

 

La poésie, c’est un art : c’est l’art de faire sentir aux autres par des mots, en jouant avec eux, ce que le poète a en lui…

Il faut donc avoir quelque chose à exprimer : tout le monde peut à un moment devenir poète, un tout petit enfant, un homme, une femme, une personne âgée,… mais c’est vrai que certaines personnes ont plus de facilités à s’exprimer par la poésie et donc créent de la poésie toutes leurs vies.

jeudi, 29 mars 2012

Perdre un sens...

Perdre un sens ?

Si tout le monde perdait un sens ?

Si nous perdions un sens ?

 

Le cycle 3.

 

Je pense que si j’avais un sens en moins, celui qui me manquerait le moins, ce serait l’odorat car je pense que l’on peut s’en passer facilement et que ça doit faciliter la vie puisqu’on ne sentirait plus les mauvaises odeurs comme lorsque l’on fait ses besoins…
Celui qui me manquerait le plus, ce serait certainement la vue car comme je suis maladroit, je me taperais très souvent la tête contre les murs…

A l’école, des garçons comme L. se heurtent souvent contre des poteaux, des obstacles, et je suis triste pour eux et je n’aimerais pas du tout être à leur place.
Thomas, deuxième année du cycle 3.

 

Si sur Terre tout le monde perdait un sens, alors le monde serait certainement plus soudé, plus solidaire : les gens se moqueraient moins de celles et ceux qui sont différents, puisque tous et toutes, nous serions différents…
Moi, je pense que le sens qui me manquerait le plus serait l’ouïe car je serais obligée de parler avec le langage des signes, qui est difficile à apprendre et comme je n’entendrais pas, j’aurais du mal à être au courant de tout ce qui se passe autour de moi et… j’aime bien être au courant de tout ce qui se passe !
Amélie, deuxième année du cycle 3.

 

Si vous aviez un sens en moins comme l’odorat, le toucher, l’ouïe, le goût ou la vue, imaginez-vous quelques minutes dans la peau d’une personne non voyante, malentendante,…
Imaginez-vous en train de supporter les moqueries des autres, les difficultés à vous déplacer, vous faire comprendre,…
Imaginez-vous en train de souffrir de tout ça… surtout si vous avez perdu un ou plusieurs sens dans un accident ou à cause d’une maladie et qu’avant tout allait bien.
Ce doit être encore plus difficile que de naître en ayant un sens en moins.

Sarah, deuxième année du cycle 3.

 

Si tout le monde sur Terre perdait un sens, les hommes et les femmes seraient, coûte que coûte, obligés de s’aider et de se comporter vraiment en humains, pas en égoïstes !
Moi, le sens que je n’aimerais pas perdre ce serait la vue car je ne pourrais plus voir les sourires de ma famille, la joie sur les visages et je ne pourrais plus faire ce que j’aime aujourd’hui…
Farès, troisième année du cycle 3.

 

Si j’avais un sens en moins, je pense que je serais assez triste.
Etre aveugle, ce serait vraiment dommage de ne plus pouvoir voir le monde mais je pense je m’y habituerais après avoir appris à me repérer, me déplacer, etc.

Etre sourde, ce serait aussi vraiment dommage de ne plus pouvoir entendre la musique, les chansons, les voix de notre famille et de nos amis.
Mais peut-être que cela éviterait aussi d’entendre des horreurs, les bruits de la pollution…
Ce doit être embêtant de ne plus avoir de goût et de ne plus savoir si ce que l’on mange est agréable ou pas, surtout si avant de perdre ce sens, on était gourmand-e.

Perdre l’odorat, à mon avis, ce doit être le moins grave car sentir le monde ou ne pas sentir le monde autour de nous n’a pas trop d’importance.

Mais, le sens qui à mon avis me manquerait le plus serait le toucher car ce doit être très dur de vivre, d’avoir quelque chose en mains et de ne pas sentir s’il est doux, dur, lisse, râpeux,…
Marine, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense que si tout le monde avait un sens en moins le monde serait différent de ce qu’il est aujourd’hui.

Il faudrait trouver des moyens de vivre ensemble en se complétant, ou en ayant des métiers spécialisés.

Exemple :

Une personne aveugle va dans une animalerie, il faudrait qu’il y ait un chien guide pour l’aider dans ses déplacements et des personnes pour aider dans le magasin.

Moi, je pense que le sens qui me manquerait le moins ce serait l’odorat et le sens qui me manquerait le plus la vue…

L’odorat parce que finalement ce n’est pas très important de sentir les odeurs autour de nous, ce doit être bizarre, mais on doit pouvoir s’en passer.
La vue parce que ce ne doit pas être du tout agréable de ne plus voir le monde, les personnes autour de nous et d’être tout le temps dans le « noir ».

Nicoline, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense que si tout le monde avait un sens en moins, on ne pourrait plus se moquer des personnes handicapées car tout le monde le serait.
Il faudrait alors plus nous aider pour vivre.

Ainsi, si une personne aveugle est en difficulté, il y aurait toujours une autre personne, ayant toujours la vue, qui l’aiderait à se diriger.

Moi, le sens qui me manquerait le plus ce serait la vue parce que ce doit être difficile d’apprendre des choses sans les voir comme lire, écrire, se diriger, se repérer.
Ce doit être très dur de ne plus voir sa famille, de ne plus savoir comment est le monde autour de nous.
Noémie, première année du cycle 3.

 

Et bien si tout le monde avait un sens en moins, on vivrait certainement autrement et je pense que l’on tenterait de s’aider les uns et les autres, nous ferions plus de choses, plus d’activités ensemble, nous serions enfin plus solidaires.
Exemple :
Si j’avais perdu la vue et que ma copine l’avait encore, elle m’aiderait certainement.

Moi, je pense que le sens qui me manquerait le plus serait la vue car ce serait difficile de pratiquer les sports que j’aime et je suis très sportive.

Alicia, troisième année du cycle 3.

 

Moi, si j’étais aveugle, je n’aimerais pas ne pas savoir qui s’occupe de moi parce que je ne verrais pas si c’est un « méchant » : il pourrait me faire du mal, profiter de moi, me voler, me mettre en danger.
Si je me débrouillais seule, ce serait quand même dangereux par exemple traverser une route et risquer de se faire écraser ou se perdre en ville.
Mais si je devais vraiment perdre la vue, ce serait tant pis mais j’apprendrais certainement à me débrouiller et à vivre en étant aveugle.
Manon, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense qu’un monde dans lequel tout le monde serait devenu aveugle serait un monde très difficile à vivre : on ne pourrait plus conduire, on ne pourrait plus faire nos activités habituelles,…
Plus rien ne fonctionnerait correctement mais tous les gens seraient égaux !

Même si cela arrivait à fonctionner, je pense que ce monde serait triste et ennuyeux.
Le sens qui me manquerait le plus serait la vue pour toutes les raisons que j’ai déjà données.
Il y en a quelques autres comme ne plus pouvoir jouer à la WII, ne plus pouvoir regarder la télévision, avoir du mal à utiliser un ordinateur, ne plus pouvoir monter de Lego, ne plus pouvoir écrire, voir ce que je fais, ce que je mange,…

Matteo, deuxième année du cycle 3.

 

Moi, si j’avais un sens en moins, ce que je n’aimerais pas c’est devenir aveugle parce que je ne pourrais plus savoir vraiment ce qui se passe autour de moi.
Un exemple :

Quelqu’un veut monter chez moi, je ne pourrais pas savoir si c’est vraiment le facteur, un livreur, un ami ou quelqu’un qui se fait passer pour lui.

Il faudrait inventer une machine qui permette aux aveugles de voir dans leur tête…

Le sens qui doit manquer le moins ce doit être l’odorat comme ça les parents n’entendent plus leurs enfants dire : « Ca ne sent pas bon ! » et pour eux ce serait plus tranquille.

Mathilde, première année du cycle 3.

 

Comme je suis très sensible aux odeurs, je pense que le sens qui me manquerait le plus ce serait l’odorat.

Je pense que je me passerais facilement du toucher car il suffit de voir ce que l’on touche, ce n’est pas forcément utile de le sentir.
Si tout le monde avait un sens en moins, ce serait très difficile car on ne pourrait rien faire sans une personne pour nous aider et ce n’est pas certain de trouver toujours une personne pour nous aider…

Malo, première année du cycle 3.

 

Si tout le monde avait un sens en moins, les gens se poqueraient moins des autres parce que tous les gens seraient égaux.
Il y aurait des métiers plus réservés aux sourds, aux aveugles,…
Les caissières auraient tous les sens sauf le goût qui n’est pas très utile pour ce métier, les cuisiniers pourraient être sourds parce que, entendre, dans ce métier, n’est pas très utile.
Nous apprendrions d’autres langages, les maisons seraient aménagées différemment, il y aurait moins de voitures,…  et finalement nous serions peut-être plus heureux parce que plus une seule personne ne se sentirait isolée, abandonnée.

Je pense que l’odorat est le sens dont on a le moins besoin et donc je pense que c’est celui qui me manquerait le moins.

Le sens le plus utile, à mon avis, c’est la vue et c’est le sens qui me manquerait le plus.

Mélanie, première année du cycle 3.

 

Je pense que si je perdais un sens, ce serait catastrophique.

Mais si je devais vraiment en perdre un, le moins grave ce serait le toucher, car il est moins important mais le plus grave, beaucoup plus grave même, ce serait la vue !
Si je ne voyais plus rien, je ne saurais plus où aller, je ne saurais plus me diriger, et je ne pourrais plus faire ce que j’aime : construire des Lego, lire des BD, et ne plus faire ça de toute ma vie ce serait très nul !

Léo, deuxième année du cycle 3.

 

Si nous avions tous un sens en moins ce serait vraiment dommage !

Si je perdais la vue, je serais très mal mais des solutions existent pour aider les personnes non voyantes ou mal voyantes.

Si je perdais le goût, enfin, je ne vomirais plus mais ce serait nul de ne plus rien sentir.

Si je perdais l’ouïe, je pense que ce ne serait pas amusant du tout mais au moins je pourrais apprendre la langue des signes.

Si je perdais le toucher, en étant paralysé, par exemple, je ne pourrais plus me débrouiller seul, bouger, manger,…
Ce serait terrible.

Ryan, deuxième année du cycle 3.

 

Si tout le monde avait un sens en moins, c’est vrai qu’il faudrait être plus solidaire envers tout le monde : nos amis comme les inconnus.

Je pense que le sens qui manquerait le moins serait le goût, même si c’est vrai que c’est un sens pratique, mais ce n’est pas le plus nécessaire.
Et puis tout le monde aurait le même goût et moi, je pourrais manger des choses qu’aujourd’hui je n’aime pas…

Mais ce serait quand même dommage de ne plus pouvoir apprécier les choses que j’aime.

Je pense aussi que perdre la vue serait le sens le plus terrible à perdre car cela signifie perdre ses repères…
Lula, troisième année du cycle 3.

 

L’odorat, c’est le sens qui est associé à ton nez et qui permet de sentir les odeurs, et c’est le sens qui me manquerait le moins, je pense, car on doit pouvoir vivre presque normalement sans lui.

Le toucher, sans lui, comment sentir les choses, ressentir la différence entre la douceur et la douleur, le chaud et le froid, le tendre, le dur, la pression,…

Le goût, sans lui, comment faire la différence entre le sucré et le salé, l’aigre, l’amer,… mais on doit pouvoir sans passer et accepter que tout ait le même goût…

L’ouïe, sans lui, comment écouter une conversation, de la musique, entendre des bruits,… C’est un sens qui me manquerait beaucoup car ce doit être très difficile de toujours vivre dans le silence.

La vue, comment lire, regarder, observer, juger et évaluer  les distances, voir les différences de couleurs, se repérer,… C’est certainement le sens qui me manquerait le plus et ce doit être très difficile de vivre tout le temps dans le noir.
En plus, je ne pourrais pas faire de sport, comme le foot…
Dalip, troisième année du cycle 3.

 

Si nous avions tous un sens en moins, le monde fonctionnerait bien si tout le monde s’aidait :
un muet pourrait aider un aveugle à traverser une route, l’aveugle pourrait aider le muet dans une conversation, etc.

Chacun ferait plus attention à l’autre parce que tout le monde aurait besoin de l’autre.
Les gens seraient peut-être moins égoïstes.
Mais… si personne ne s’aidait, ce serait très difficile, voire même impossible.
Perdre un sens, ce serait dommage car voir, entendre, sentir, toucher, goûter sont des choses importantes et agréables…

Je pense que le sens qui me manquerait le plus ce serait l’ouïe : je ne pourrais plus le matin entendre sonner mon réveil (il faudrait que je le mette en vibreur), je ne pourrais pas exercer certains métiers comme danseuse, psychologue,… Mais je pourrais devenir cuisinière, ou championne de natation.
Pour la musique, il faudrait que ce soit avec de la danse comme cela je pourrais regarder les danseurs et essayer de ressentir le rythme en moi.
Pour comprendre les gens, j’apprendrais à lire sur les lèvres, et j’observerais les visages pour connaître les sentiments des gens.
J’aurais un petit carnet pour écrire, communiquer, échanger avec les autres.
Je regarderais la télévision avec des sous-titres.

Je continuerais à vivre mais je serais très triste de ne plus entendre et je pense que je me sentirais très seule.

Francesca, troisième année du cycle 3.

 

Sans le toucher, c’est certain que cela m’empêcherait de faire certains jeux, certaines activités que j’aime mais je pense que cela ne m’empêcherait pas de vivre et de faire des choses qui me plaisent.

Sans la vue, il faudrait que j’apprenne à me repérer à l’ouïe et au toucher pour me repérer, me déplacer, me débrouiller.
Il faudrait aussi que j’apprenne à utiliser une canne pour personne non voyante.
Je pourrais continuer à vivre mais ce serait difficile tous les jours.

Sans l’odorat, ce serait dommage de ne plus pouvoir sentir les odeurs, et je crois que ça m’embêterait beaucoup de ne plus sentir les choses que j’aime.

Sans le goût, ce serait très gênant de ne plus rien ressentir, les bonnes choses que j’aime et que tout se ressemble, sans aucune différence et je n’aimerais pas perdre ce sens.

Sans l’ouïe, je serais obligé de plus regarder, observer autour de moi et je pense que je pourrais continuer à vivre à peu près normalement sauf pour communiquer avec les autres, écouter de la musique.
Je pense tout de même que le sens qui me manquerait le moins serait l’odorat car il me semble que ce n’est pas le sens le plus important, le plus nécessaire.
Sans l’odorat, je n’aurais pas de mal à bouger, jouer, communiquer…

Mais les deux sens qui me manqueraient le plus seraient l’ouïe et la vue car sans eux, ce doit être très difficile de vivre : ce sont les deux sens les plus importants pour l’homme.
Martin, deuxième année du cycle 3.

 

Si tout le monde avait un sens en mois, je pense que le monde ne fonctionnerait pas bien du tout : nous aurions beaucoup de soucis pour vivre !

Le sens qui me manquerait le plus serait la vue, donc être aveugle et surtout si je le perdais à cause d’un accident et que donc avant d’être aveugle, j’étais voyante.
Je pense que ce serait plus que gênant, ce serait difficile à supporter.
Je pense qu’il vaudrait mieux que je sois aveugle de naissance : ce serait aussi certainement dur mais j’apprendrais plus facilement à me débrouiller.

Le sens qui me manquerait le moins serait je pense le toucher parce que je ne serais plus dérangée pas des matières que je n’aime pas.
Mais comme pour la vue, je pense qu’il vaudrait mieux perdre ce sens dès la naissance plutôt que bien après…

Mélodie, troisième année du cycle 3.

 

Si nous avions tous un sens en moins, il faudrait se partager les travaux en fonction du sens que l’on n’a plus.

Ceux qui entendent moins ou pas pourraient travailler dans des endroits bruyants, les personnes mal voyantes ou aveugles pourraient travailler au téléphone pour recevoir des commandes, ceux qui n’ont plus d’odorat pourraient travailler dans des endroits où il y a beaucoup de détritus, pour le recyclage des ordures et des eaux sales,…

Et dans un monde avec des sens en moins, ce ne serait pas des punitions mais des choses normales.

Je pense que le sens qui me manquerait le moins serait l’odorat car par exemple, si je suis à côté d’une personne qui sent très mauvais, je ne sentirais plus son odeur et je ne serais pas dérangée…

Par contre, ça m’empêcherait de sentir le parfum de mon papa ou des fleurs et ce serait dommage.

Le sens qui me manquerait le plus serait la vue car je ne pourrais plus voir le visage de mes parents, de mon frère, de mes copines et je ne pourrais plus me balader seule…

Emma, deuxième année du cycle 3.

 

Moi, le sens qui me manquerait le moins serait le toucher car je n’aime pas les choses gluantes et sans le toucher je pourrais les toucher…

Le sens qui me manquerait le plus serait la vue parce que sans voir ce serait plus difficile de faire du sport.

Il faudrait aussi toujours se déplacer avec une canne blanche d’aveugle.

Si tout le monde avait un sens en moins, moi je n’aimerais pas du tout car le monde serait rempli d’aveugles, de sourds, de personnes handicapées.

J’espère que dans le futur, grâce à la technologie, on pourra implanter des puces dans le cerveau des personnes handicapées pour qu’elles retrouvent leurs sens, ce serait mieux même si elles deviennent en quelque sorte des « semi-robots ».

Leo, troisième année du cycle 3.

 

Sans le goût, le monde serait certainement très différent : nous mangerions moins d’aliments variés puisque nous ne pourrions plus apprécier les différentes saveurs et cela ne dérangerait personne de manger tout le temps la même chose.
En tous les cas, cela ne nous empêcherait pas de vivre…

Sans la vue, de nombreux objets deviendraient inutiles, inutilisables comme la télévision, les jeux vidéos,… et surtout nous serions moins en sécurité par exemple dans nos déplacements…

Sans l’odorat, là-aussi de nombreux objets ne serviraient plus à rien comme les savons, les déodorants, les parfums, les bombes à WC,…) mais cela ne nous empêcherait pas de vivre…

Sans le toucher, ce serait plus difficile car on ne sentirait plus rien et donc ni la chaleur, ni le froid et on pourrait se mettre en danger : brûlures, coupures,…

Sans l’ouïe, beaucoup de choses deviendraient aussi inutiles : la musique, les chaines HIFI, MP3, MP4,…
On pourrait vivre sans mais il faudrait développer le langage des signes…
Yohni, troisième année du cycle 3.

jeudi, 08 mars 2012

Vivre dans un monde sans argent ?

Après avoir écrit nos textes et lu ceux des autres classes, nous avons constaté que beaucoup d’entre-nous parlaient du troc, d’un retour en arrière dans l’Histoire…
Certain-e-s avaient aussi remarqué qu’il y aurait certainement des difficultés à mettre un autre système en place.

En fait, nos textes et ceux des autres classes ont certainement étaient écrits trop vite.

Nous avons donc eu une nouvelle discussion sur ce sujet…

 

Plusieurs questions restaient posées :

Est-ce que tout peut s’échanger en faisant du troc ?

Faudrait-il garder l’argent pour certains échanges ? Lesquels ?

D’où proviendraient les objets à troquer ?

N’y aurait-il pas encore des tricheurs, des fraudeurs, des pauvres ?

Faudrait-il mettre en place une sécurité, une police pour surveiller les échanges, faire respecter les règles ?

Faudrait-il mettre en place un système pour que les échanges soient équitables ?

Les gens seraient-ils encore payés avec de l’argent ou de quoi faire du troc ?

 

Nous avons constaté qu’il faudrait que les échanges soient bien organisés pour éviter des problèmes comme les tricheurs, les fraudeurs.

Certain-es ont pensé qu’il faudrait qu’il y ait un groupe d’experts chargé d’aider les échanges, de vérifier qu’ils soient équitables.

D’autres ont pensé qu’il faudrait que soient mis en place des listes affichées dans les marchés, les magasins, ou envoyées au gens pour donner la valeur des choses à échanger.
D’autres pensent que c’est aux personnes qui font les échanges de se mettre d’accord et que s’ils sont d’accord, il n’y a pas besoin d’experts pour contrôler.

Certain-e-s pensent aussi que du coup même sans troquer les gens s’aideraient plus, se donneraient des coups de mains.

 

Beaucoup de choses peuvent s’échanger :

- de la nourriture

- des vêtements

- des objets

- des connaissances

- des services, de l’aide

- des loisirs

- des soins, des médicaments

- des lieux de vacances

- des spectacles.

 

Il faudrait qu’il y ait des carnets d’échanges pour savoir ce que l’ont peut échanger, quand on a réalisé un échange (car si jamais l’objet ne fonctionnait pas ou mal, il faudrait pour de nouveau l’échanger).

 

Il faudrait que les gens reçoivent avec leurs salaires ou à la place de leurs salaires des objets à échanger ou de quoi montrer qu’ils peuvent échanger (un carnet d’échanges, par exemple).

 

Plusieurs valeurs nous semblent nécessaires pour mettre en place une société sans argent :

- la confiance

- le respect des règles, des autres

- l’égalité entre les hommes et les femmes

- l’aide ou l’entraide entre les personnes

(On appelle ça la « solidarité »)

- l’envie de se contenter de moins qu’aujourd’hui

(On appelle ça la « décroissance »).

 

Quelques remarques :

- des gens aujourd’hui se sont remis au troc même dans les grandes villes et ça fonctionne bien : il y a par exemple les réseaux d’échanges de savoir.

- troquer est donc réalisable et on pourrait par exemple échanger de la nourriture, des choses que l’on sait faire contre des objets utiles à la vie, ou de loisirs

- tout troquer doit être difficile à réaliser, voire même impossible pour le moment car il faudrait beaucoup changer le comportement des humains

- faire que certaines choses soient complètement gratuites : aller chez le médecin, aller chez le pharmacien, le loyer, l’électricité, l’eau

- qu’au départ chaque personne ait par exemple un jardin, des objets à échanger,…

 

Il faudrait donc changer nos manières de vivre pour vivre dans un monde plus juste, avec plus d’égalités, sans riches, sans pauvres,…

 

Une solution peut être envisageable :
- mettre en place un système mixte : de l’argent et du troc.

 

Nous pensons aussi que dans un monde sans argent ou avec un système mixte, il y aurait plus d’écologie, plus de « nature » (chaque personne cultivant par exemple son terrain, élevant des animaux), moins de problèmes (chaque personne ayant à peu près les mêmes richesses que les autres, les mêmes possibilités d’échanger).

 

Certain-e-s pensent que ce serait retourner à notre « ancienne vie » et que beaucoup de choses disparaitraient et que ce serait un peu triste de ne plus pouvoir vivre comme maintenant.
D’autres pensent que ce serait mieux puisque on aurait encore la possibilité de vivre comme aujourd’hui, mais mieux.

 

En conclusion :

Nous avons essayé de creuser le sujet, et nous y sommes parvenus mais du coup, c’est encore plus compliqué…

 

Le cycle 3 de Mouans-Sartoux.

jeudi, 26 janvier 2012

Un monde sans argent ?

Nous avons réfléchi, avec les autres classes du blog Ecritic,
au sujet suivant :

Que serait un monde sans argent ?
Voici nos réflexions... 

Le monde marcherait bien si on établissait des règles.

Quelques exemples :

la moitié d'une baguette vaudrait un yaourt

un pot de confiture vaudrait un paquet de pâtes

On échangerait aussi des services :
J'aide mon voisin à couper l'herbe de son jardin, il me donne en échange des légumes.

On ferait donc du troc, c'est à dire des échanges pour la vie de tous les jours.

Les personnes âgées qui ne peuvent plus être actives pourraient nous faire profiter de leurs expériences et de leurs connaissances.

Pour que ce ne soit pas la pagaille, il faudrait naturellement que chacun respecte les règles.

Emma, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent sur terre la vie serait moins facile car l'argent rend plus simple les échanges.

Il n'y aurait plus autant de maisons, d'immeubles, de choses dans les magasins.

S'il n'y avait plus d'argent sur terre, il y aurait aussi moins de vol.

Malo, première année du cycle 3.

 

Si le monde marchait sans argent, on pourrait s'échanger des objets de la même famille.

Exemple :

Je veux un « lego city », je l'échange contre un autre « lego city ».

S'il n'y avait plus d'argent, il n'y aurait plus de banque, plus de pauvre et plus de riche : nous serions tous à égalité.

Il n'y aurait plus de crise à cause de l'argent car il y a souvent des crises d'argent (modification de Jean-Charles : des crises financières).

On ne parlerait plus d'argent aux informations.

Pour moi, l'argent n'est pas le plus important dans la vie comparé à la santé de tout le monde...

Léo, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent, je trouve que ce ne serait pas tellement bien car cela nous ferait remonter au Moyen-Age à l'époque où il fallait échanger des choses entre elles.
Je préfère donc qu'il y ait de l'argent.

Marine, deuxième année du cycle 3.

 

Comment marcherait un monde sans argent et comment pourrait-on s'organiser ?
Voilà ce que j'en pense :

On pourrait avoir dans tous les magasins une machine qui fabriquerait des bons d'échanges en papier pour tout le monde, et ces bons auraient de la valeur et les gens pourraient acheter des choses avec.

Ces bons remplaceraient l'argent et on pourrait ainsi faire des échanges avec ce que l'on sait faire ou en donnant de son temps.

Mathilde, première année du cycle 3.

 

Si le monde fonctionnait sans argent, je prendrais les graines d'anciennes plantes, je les sèmerais et cela ferait des aliments pour se nourrir.
Je prendrais les anciennes maisons inoccupées pour y loger des personnes.

Je remettrais en route les anciens moulins et on irait y chercher notre farine pour faire notre pain.

Et puis je mettrais en place des échanges : si on a besoin de quelque chose et bien il faudra proposer autre chose à la place.

Mélanie, première année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent, on pourrait réactiver le troc, c'est à dire que l'on pourrait échanger des choses ayant à peu près la même valeur.

Exemples :
- un livre de deux cents pages contre deux livres de cent pages
- un livre de deux cents pages contre quatre livres de cinquante pages
Sauf, si les personnes qui font l'échange se mettent d'accord sur d'autres choses.

Mais peut-être que parfois ce ne serait pas suffisant et peut-être qu'il faudrait qu'il y ait quand même de l'argent, peut-être une fois par semaine...

Peut-être que le monde pourrait fonctionner sans argent mais je crois quand même qu'il y a des personnes qui ne pourraient pas s'en passer.

Martin, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait plus d'argent, il faudrait s'échanger des objets contre de la nourriture mais un jour les marchands de nourriture risquent de posséder trop d'objets...
Peut-être qu'il faudrait que tout le monde produise sa nourriture.
Il faudrait aussi penser aux hôpitaux par exemple...

Noémie, première année du cycle 3.

 

Je pense que sans argent le monde serait mieux car tout le monde serait à égalité et tout le monde aurait de quoi se nourrir, se loger : il n'y aurait plus de gens qui ne peuvent pas se payer à manger, qui ne peuvent pas payer de loyer ou le gaz et l'électricité.
Il faudrait, par exemple, que tout le monde produise des objets (poteries, verres,...) qui pourraient s'échanger contre d'autres choses.

Ryan, deuxième année du cycle 3.

 

Pour que tout soit gratuit il faudrait forcément mettre en place un troc.
Presque tout pourrait être en bois car c'est une matière première facile : on pourrait construire en bois des maisons, et de nombreux objets (meubles, charrettes, vélos,...).

Les vêtements pourraient être en matières naturelles (laine, chanvre, lin) et fabriqués par des gens qui pourraient les échanger contre d'autres objets, d'autres matières.

Chacun pourrait cultiver une partie au moins de sa nourriture.

On se déplacerait plus souvent à pieds, en vélos, ou en transports en commun et du coup il y aurait moins de pollution.

Si quelqu'un t'aide à construire ta maison, en échanges, tu peux lui donner de temps pour l'aider à autre chose, tu peux lui laver ses vêtements, t'occuper de ses enfants, etc.

Leo, troisième année du cycle 3.

 

Dans un monde sans argent il faudrait s'inspirer des anciennes civilisations et donc produire juste ce dont nous avons besoin et faire des échanges : de la nourriture contre des objets, des objets contre des services.

Mais il faudrait surtout un gouvernement qui soit capable de gérer ces ressources et ces échanges.

Dalip, troisième année du cycle 3.

 

Dans un monde sans argent, on arrêterait de se battre pour en avoir beaucoup, en gagner encore plus...

On aurait plus de relations car on ferait des échanges, du troc.

Exemples :

Il y a une dame et un coiffeur.

La dame fabrique des chocolats et elle veut se faire couper les cheveux.

Elle propose au coiffeur des chocolats s'il lui coupe les cheveux.

Si le coiffeur est d'accord, il lui coupe ses cheveux en échange des chocolats.

Il y a un homme qui cultive un potager et un professeur de maths.
Le professeur de maths a besoin de légumes et l’homme besoin de cours de maths pour ses enfants, ils font un échange.

Sarah, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense qu'un monde sans argent serait synonyme de moins de conflits politiques et de plus de confiances entre les hommes.
Ainsi, il n'y aurait plus de différence entre nous sur Terre et tous les humains seraient plus ou moins égaux.

Il n'y aurait plus de guerre par rapport à l'argent, et même certainement plus de guerre du tout.

On pourrait se payer en échanges de services, d'objets et peut-être même pas du tout...

En gros, ce serait un monde de paix et d'égalité.

Lula, troisième année du cycle 3.

 

Si nous devions vivre sans argent, il faudrait se tourner vers un monde de partages et d'échanges, il faudrait nous réorganiser :
partages et échanges des ressources naturelles, partages et échanges de l'agriculture, partages et échanges de l'énergie, partages et échanges des tâches à accomplir pour vivre...
Ce serait alors un monde d'échanges de productions plutôt qu'un monde d'échanges d'argent.
Farès, troisième année du cycle 3.

 

Vivre dans un monde sans argent ?
Alors, tout serait gratuit : la nourriture, la boisson, le logement, les jeux et les jouets...
Personne ne serait pauvre, tout le monde aurait ce qu'il souhaite et la vie serait certainement meilleure qu'aujourd'hui...
Est-ce réellement possible ?

Thomas, deuxième année du cycle 3.

 

S'il n'y avait pas d'argent, on pourrait s'échanger des choses.
Par exemple, je te donne une lumière et tu me donnes des bonbons.
Le problème serait de savoir d'où viendraient les objets à échanger ?
Réponse :

On pourrait utiliser des éléments naturels comme la pierre, l'herbe, la terre, le bois...
S'il n'y avait pas d'argent, on pourrait faire des choses ensemble ou en groupes comme par exemples, réparer les routes, planter des arbres,...
On aurait aussi besoin d'une police pour que tout le monde travaille.

On pourrait obtenir les choses les plus importantes pour vivre gratuitement et le reste serait échangé.

Les maires, le président décideraient de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas.

Lucas, deuxième année du cycle 3.

 

Si l'argent n'existait pas, tout se passerait mieux car tout le monde serait à égalité : il n'y aurait plus de riches, il n'y aurait plus de pauvres et on pourrait vivre tranquillement en faisant des échanges.

En plus, on s'aiderait les uns les autres : un plombier aiderait un boucher à faire ses réparations de plomberie et le boucher lui donnerait en échange de la viande.

Les hommes se regrouperaient pour effectuer de grands travaux pour le bien de tout le monde.
On planterait et on récolterait des fruits, des légumes que l'on partagerait ensuite entre tout le monde.

On se regrouperait en communautés pour être plus efficaces.
Camille, première année du cycle 3.

 

Sans argent, pour payer on donnerait un objet mais un objet qui fait « valeur ».
Je veux acheter une casquette, je donne en échange un CD de musique.
Le marchand de casquettes acceptera ou pas cet échange ou alors proposera un autre échange.

Mais comme avec l'argent, il y a des risques : plus on a de beaux objets, plus on deviendra riche...

Il faudra bien se mettre d'accord et que les échanges soient vraiment équitables ou équivalents : si je veux un jouet, il vaudrait mieux donner un jouet en échange.

Yohni, troisième année du cycle 3.

 

Un monde sans argent, ce serait à la fois bien et pas bien.

Ce serait bien car plus personne n'aurait de raison de se battre pour avoir (plus) d'argent.

Ce ne serait pas bien car cela ferait disparaître les marchands, ils ne pourraient plus gagner leurs vies.

Ou alors, il faudrait inventer un autre moyen pour les payer...

Ce serait bien car on ne vendrait plus, on donnerait, on ferait des échanges : du troc.
C'est ce qui pourrait remplacer l'argent.

Je pense que cela pourrait marcher mais qu'il faudrait vraiment bien s'organiser et respecter les échanges.

Mélodie, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je pense qu'un monde sans argent ce serait peut-être bien.

Moi, je pense que l'on pourrait s'organiser pour vivre sans argent : on échangerait des objets de même valeur, des aliments contre des aliments, des objets contre des objets, des plantes contre des plantes, etc.

Quelques exemples :
un magazine contre des feuilles de papier, avec ou sans carreaux.

Il faudrait vraiment prévoir en allant faire ses courses de quoi échanger... mais ça pourrait fonctionner.

Alicia, troisième année du cycle 3.

 

Pour pouvoir vivre sans argent, il faudrait que tout le monde se respecte et soit équitable.
Les gens pourraient échanger des services entre-eux.
Un maçon construirait pour une dame une maison et cette dame ferait chez lui le ménage, la cuisine.

On ferait aussi des économies : on se déplacerait moins en voitures, on marcherait plus, on échangerait nos maisons pour les vacances (une semaine au Canada contre une semaine en Tunisie,...).

On pourrait même se passer de télévision et aller voir de vrais spectacles dans des salles avec des chanteurs, des musiciens, etc.

Dans chaque ville, il y aurait un grand tableau avec tous les services et les échanges possibles et les numéros de téléphone des gens pour qu'ils se contactent et un autre tableau pour dire quels sont les échanges équitables.

Moi, dans ce monde, j'apprendrai plusieurs choses à des enfants en échange de jardinage, par exemple.

Francesca, troisième année du cycle 3.

 

Dans un monde sans argent, si j'avais besoin de pain et bien je pourrais l'échanger contre un kilo de farine ou contre une garde d'enfants ou quelque chose dans ce genre.

En gros, je pense que tout fonctionnerait en échangeant des services.
Je pense que ce serait à la fois bien et à la fois pas très bien.

Ce serait bien car cela ferait disparaître la pauvreté, et ce ne serait pas bien car, au bout d'un moment, il y en a toujours qui voudront arnaquer les autres, et avoir toujours plus de choses...

Amélie, deuxième année du cycle 3.

 

Je pense qu'un monde sans argent serait utile pour certains et pas pour d'autres...

Il y a des personnes qui ont gagné beaucoup d'argent à la loterie, sans rien faire et d'autres qui ont gagné beaucoup d'argent en travaillant dur.

Souvent, ils ne dépensent pas leur argent inutilement.

Mais ce serait vraiment bien pour ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent ou qui n'en ont pas du tout.

Je pense quand même que l'on aurait du mal à s'organiser sans argent mais j'en quand même quelques idées :

Nous pourrions revenir au troc comme à l'époque où l'argent n'existait pas ou nous pourrions organiser un système d'échanges et mieux nous organiser.
Matteo, deuxième année du cycle 3.

 

Sans argent, on aurait un métier mais on ne gagnerait plus d'argent : il faudrait pour vivre faire des échanges.
Celui qui travaille dans une boulangerie échangerait son pain contre des légumes de celui qui en fait pousser et ça remplacerait l'argent.
Ce serait bien car il n'y aurait plus de différence entre les riches et les pauvres.

Manon, deuxième année du cycle 3.

 

Le monde pourrait fonctionner sans argent mais la vie serait peut-être plus dure.

Il faudrait se donner de la nourriture, des objets gratuitement même à quelqu'un qui n'a pas travaillé et qui ne peut pas échanger ces choses.

On pourrait échanger pour le plaisir mais surtout pour nos besoins essentiels.

Mais il faudrait vraiment s'organiser sinon ça ne fonctionnerait pas... Ce doit être possible, il faudrait juste une méthode pour échanger des choses qui vont ensemble : on ne peut pas se couvrir avec des tomates, et on ne peut pas non plus manger des peaux de chèvres...

Nicoline, deuxième année du cycle 3.

samedi, 19 novembre 2011

Etre maître ou maîtresse du monde ?

 Avec d'autres classes,
nous avons réfléchi à la question :

Si je pouvais diriger le monde,
qu'est-ce que je ferais ?

Si j'étais le président du monde, je changerais certaines façons de vivre :

Je voudrais que tout soit électrique : les voitures, les usines, etc.

Les bâteaux-cargos auraient des panneaux solaires et des moulins à vent sur leurs ponts pour faire fonctionner leurs moteurs.
Chaque bâtiment aurait aussi des panneaux solaires et des moulins à vent.

A chaque arbre que l'on couperait, on planterait deux arbres de la même famille.
Tout ça pour na pas détruire la vie...

Nathan, première année du cycle 3.

 Si je pouvais diriger le monde, je ferais construire des maisons plus solides et je nourrirais les pauvres, j'arrêterais les guerres entre pays, je ferais voyager l'eau pour l'apporter en Afrique et je préserverais la nature.

Ryan, deuxième année du cycle 3.

Voilà ce que j'ai dit dans un premier temps...
Moi, je ne ferais rien si je pouvais diriger le monde car je pense que ça ne sert à rien d'être le président du monde, à part à se croire supérieur aux autres.
Voilà ensuite ce que j'ai dit dans une second temps...

Si je devais être président du monde, je sauverais les animaux en voie de disparition et j'interdirais la chasse sauf une fois par an pendant deux heures.
Je créerais des associations comme la SPA.
Je ferais arrêter la destruction de l'Amazonie.

Voilà ce que je ferais...

Marine, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je dirais qu'il faut protéger la nature car il y a de moins en moins d'animaux sur Terre.
Je dirais qu'il faut aussi arrêter la pollution car c'est trop facile de tout déverser dans la mer et qu'en ce moment personne en veut arrêter !

Je dirais que pour se déplacer sur de courtes distances il ne faudrait plus utiliser de voitures mais utiliser des vélos, des trotinettes, des skates ou nos pieds, c'est beaucoup mieux !

Pour les voitures, il faudrait qu'elles soient écologiques.
Je dirais qu'il faudrait aussi avoir moins de zoo parce que les animaux, les pauvres, être enfermés, loin de leurs milieux naturels, c'est triste.
C'est comme si nous, nous étions enfermés dans une boîte !

Je voudrais aussi baisser les prix comme cela il y aurait plus de gens, surtout des pauvres, qui pourraient aller dans les magasins.

Je voudrais que les personnes âgées ne soient pas obligés d'aller dans des maisons de retraite mais que des gens puissent s'occuper d'eux, les aider à traverser, faire des courses, manger,...
Je voudrais que s'ils sont obligés d'aller dans une maison de retraite ils puissent aller dans des maisons de retraite correctes car souvent aujourd'hui elles ne sont pas bien pour eux.

Je voudrais aussi qu'il y ait plus d'hôpitaux car il y a encore beaucoup de maladies graves.

Je voudrais aussi qu'il y ait plus de médecins car c'est important pour notre santé les médecins.
Voilà ce que je ferais...

Mélanie, première année du cycle 3.

Moi, si je pouvais diriger le monde je m'achèterais un « building » pour inviter toute ma famille et tous mes ami-e-s.

Je ferais aussi cesser les guerres.

Je donnerais de l'argent aux pauvres et des jouets aux enfants, surtout à ceux qui sont dans des orphelinats.

Malo, première année du cycle 3.

Si j'étais le maître du monde, je ferais construire des bus solaires pour avoir moins de voitures et donc moins de CO2.
J'encouragerais les gens à faire du vélo ou à marcher.

J'encouragerais les gens à produire un petit peu leur nourriture.

Je fixerais une limite pour l'argent et si on dépasse cette limite, il faudrait verser ce qui est en trop aux plus pauvres.

Noémie, première année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, j'aiderais les gens pauvres.
Ensuite, je demanderais que l'on tue moins les animaux.
Je créerais plus de passages piétons pour les gens qui veulent se promener.
Je créerais aussi des pistes cyclables pour les gens qui veulent faire du vélo.
Comme cela moins de voitures passeraient et cela polluerait moins.

Il ne faudra plus jeter des sachets plastiques dans la mer et donc empêcher que les tortues les mangent en croyant que ce sont des méduses et meurent ensuite.

Mathilde, première année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je ferais en sorte de régler les problèmes de pollution sous peine de grosses amendes.
Il y aurait plus de manifestations contre la pollution et moins de voitures.
Je collecterais des dons pour faire avancer la recherche contre le cancer, le sida, les tumeurs,...
Je ferais avancer la recherche pour remplacer l'essence.

Les riches devraient payer une taxe pour les pauvres, les ans abris.

Il y aurait une fois par semaine, dans les villes, une distribution gratuite de nourriture où tout le monde pourrait se servir.

Si je pouvais diriger le monde, j'espère que je pourrais créer un monde nouveau et meilleur que celui d'aujourd'hui...

Lula, troisième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je prendrais de l'argent aux riches pour le distribuer aux pauvres, afin que tout le monde soit à égalité.

Je mettrais dans tous les magasins des caméras de surveillance pour les protéger.

Je dirais stop aux guerres pour arrêter que des gens meurent au combat.

Je recyclerais presque tous les objets en plastique pour que l'on en fasse des choses meilleures.

Je dirais stop à la cigarette pour que les gens ne meurent plus à cause du tabac et ne soient plus drogués.

Thomas, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je donnerais de l'argent à tout le monde.
Si je pouvais diriger le monde, je supprimerais des voitures et j'ajouterais plus de vélos, de trottinettes,...

Si je pouvais diriger le monde, je baisserais les prix pour les billets d'avion, de train, les magasins,...

Si je pouvais diriger le monde, je ferais que tout le monde puisse avoir accès à l'eau.

Si je pouvais diriger le monde, je ferais payer les gens qui veulent qu'il y ait des militaires.

Si je pouvais diriger le monde, j'interdirais vraiment que les enfants travaillent.

Si je pouvais diriger le monde, j'interdirais les cigarettes, les cigares, et j'encouragerais ce qui est bon pour la santé.

Si je pouvais diriger le monde, je ferais qu'il y ait plus de médecins, d'infirmières,...

Si je pouvais diriger le monde, je tenterais de faire qu'au moins la moitié de tout ce qu'il y a sur Terre soit répartie équitablement entre tout le monde.

Si je pouvais diriger le monde, je prendrais aussi de grandes vacances...

Francesca,
troisième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je ferais en sorte que toute personne en difficultés : aveugle, handicapée, vieille,... soient aidée gratuitement.

Il n'y aurait plus de pauvres car il n'y aurait plus d'argent et tout le monde aurait un travail jusqu'à 50 ans.

Tout le monde aurait le droit d'aller à l'école gratuitement.

Il n'y aurait plus d'esclavage, il n'y aurait plus de guerre et il y aurait beaucoup d'écologie.

Je créerais de plus grands refuges pour les animaux.

Matteo, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je donnerais de l'argent et de quoi se nourrir aux pauvres gens pour qu'ils puissent vivre tranquillement.

Je demanderais que l'on arrête les guerres.

Je distribuerais gratuitement des jouets aux enfants, surtout à ceux qui en ont peu ou pas.

Voilà ce que je ferais...

Manon,
deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, qu'est-ce que je ferais ?

J'arrêterais les guerres dans le monde.

J'essayerais de faire en sorte que tout le monde ait à manger et un bon logement.

J'essayerais que tout le monde ait du travail et soit heureux en travaillant et qu'il n'y ait pas des gens trop riches et des gens trop pauvres.

J'aiderais les chercheurs pour qu'ils inventent des médicaments ou des vaccins et qu'il n'y ait plus de maladies graves qui tuent les gens.

Je ferais en sorte que tous les enfants aillent à l'école et qu'ils ne travaillent plus dans les mines ou des projets de construction.

Emma, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, j'aiderais les gens pauvres : je construirais des appartements pour les gens qui sont sans domicile.

Je donnerais à boire et à manger à toutes les familles du monde.

Je construirais des usines pour faire diminuer la chômage.

Je veillerais à ce que la planète ne soit plus polluée par les humains.
Je détruirais toutes les armes qui peuvent tuer les humains et je protégerais les animaux.
Je ferais régner la paix.

Farès, troisième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, j'aimerais que tout soit à moi et que tout le monde me respecte.
J'aimerais être riche et avoir tous les jouets du monde et posséder aussi la plus grande armée au monde.

Mais, je donnerais tout de même un peu de mes richesses à d'autres...
J'aimerais avoir 100 chats et un ou plusieurs châteaux.

J'arrêterais tous les voleurs.

J'arrêterais la pollution.

J'arrêterais les guerres dans le monde.

J'arrêterais les centrales nucléaires car quand elles explosent elles polluent beaucoup...

Léo, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je commencerais par créer beaucoup de jeux et tout le monde se sentirait bien.
Les enfants auraient tous le droit de manger à leur faim.

Il n'y aurait plus de guerre car nous habiterions toutes et tous dans un seul pays.

Puis, je ferais que dans les écoles il y ait des animaux pour pouvoir apprendre à s'en occuper.

Je ferais en sorte que mon monde soit écologique : il fonctionnerait à l'énergie solaire et tout le monde se déplacerait en bus car ils seraient gratuits.

Je construirais un monde de jeux et il y aurait de nombreuses fêtes et manifestations.
Mon monde serait le meilleur des mondes : ce serait un monde de rire, il y aurait des émissions comiques.
Chacun pourait créer sa ville et la mienne s'appelerait « Music Land »...

Yohni, troisième année du cycle 3.

Si je dirigeais le monde, je ferais en sorte que les enfants soient enfin libres de vivre.
Tout le monde aurait la même quantité d'argent.
Tout le monde vivrait dans la joie et quand on rentrerait du travail, on ne se dirait pas : « Oh, non, demain de vais travailler ... » Mais on se dirait que c'est une chance de travailler.
Naturellement, j'aiderais les SDF.

Je ferais en sorte qu'il y ait moins d'industries pour moins polluer.

Voilà ce que je ferais...

Mais le monde d'aujourd'hui me plaît (naturellement sans la pollution et d'autres choses négatives).

Leo,
troisième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, j'installerais des hôtels avec plein d'étoiles et j'installerais des bâtiments car j'aime les immeubles.
Je changerais la couleur du ciel en rose car j'aime le rose.
Je changerais la couleur des arbres en bleu car c'est la couleur du ciel et je l'aime.
J'inverserais les couleurs entre-elles...

Je voudrais que la France soit le plus gros pays et devienne un continent.

Je créerais des billets : des francs, des dollars et des billets d'Antigua Barbuda mélangés.
J'inventerais aussi des langues mélangées comme pour les billets et les couleurs...

Camille, première année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je ferais en sorte que tout le monde puisse manger et boire.

Je ferais en sorte qu'il n'y ait plus de racisme et que tout le monde soit heureux et qu'il n'y ait plus de différence entre les humains.

Il n'y aurait plus de guerre ni dans un même pays ni entre des pays différents.

Tous les enfants pourraient aller à l'école et tout le monde aurait un peu d'argent.

On ne détruirait plus la nature, ou juste un peu pour survivre...

Nicoline, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je détruirais tout ce qui pollue la terre, l'environnement.
J'engagerais des ouvriers qui avec des pelleteuses détacheraient tout ce qui est pollué pour le remplacer par de la végétation.

Je ferais disparaître la colonisation et le racisme, tout ce qui sépare les hommes.

J'enverrais dans les villes, les villages, les pays des messages pour prévenir que si l'on continue d'être raciste, de coloniser, on ira en prison trois mois pour commencer...

Je créerais ou je ferais fabriquer une machine qui apporterait de l'eau aux endroits victimes de la sécheresse...

Martin, deuxième année du cycle 3.

Si je pouvais diriger le monde, je transformerais un peu certaines lois comme :

  • pour changer de président il faudrait que ce soit moins que cinq ans

  • pour lutter contre l'injustice et éviter que des innocents soient en prison et que des coupables non

  • pour diminuer le prix de certains amendes car il est exagéré !

Si je le pouvais, j'arrangerais certaines choses :

  • je créerais un petit carnet pour noter les infractions de conduite (excès de vitesse,...) pour y marquer trois avertissements avant de donner une amende

  • je dirais que pour avoir le droit de conduire une moto, un scooter il faudrait avoir au moins 16 ans car 14 ans c'est un peu juste

  • je dirais aussi qu'il faudrait commencer à apprendre à conduire une voiture à 17 ans.

Je ferais aussi disparaître certaines choses :

  • j'enlèverais certains feux rouges qui ne servent à rien

Je rajouterais aussi :

  • d'autres routes quand il y a trop d'embouteillages, de files d'attente

  • de nouveaux magasins

  • des gendarmes à certains endroits.

Alicia, troisième année du cycle 3.

Je lutterais contre la pollution de ce monde car l'atmosphère va finir par être détruit par l'effet de serre et ce ne sera pas bon du tout pour nous !

Je ferais recycler encore plus de choses pour que notre monde soit meilleur car en recyclant le verre, le papier, nos déchets, nos vêtements on dépenserait moins et on pourrait aider les autres.

Ce serait bien aussi si tout le monde s'aidait alors je créerais des banques alimentaires dans tous les pays pour lutter contre la pauvreté.

Dalip, troisième année du cycle 3.

Si j'étais la présidente du monde, je ferais en sorte que tout soit plus écologique et qu'il y ait moins de guerres dans tous les pays.
Je ferais en sorte qu'il n'y ait plus d'animaux en voie de disparition, d'extinction.

Je ferais en sorte qu'il n'y ait plus de raciste, de pauvre, de clochard, de sans abri et que les maisons à vendre ou à louer soient moins chères.
Je ferais aussi en sorte que tout soit moins cher et que tout le monde soit payé pareil et qu'il y ait plus d'associations pour aider les personnes handicapées, et plus de maisons de retraite.

Je ferais en sorte que les prisons soient moins sévères.

Je ferais en sorte aussi que le monde soit plus gai et heureux dans un monde écologique, calme...

Mais en fait, je n'ai pas du tout envie de devenir présidente du monde car ce serait avoir beaucoup trop de responsabilités...

Mélodie, troisième année du cycle 3.

Si j'étais le maître du monde, je tenterais d'abord de devenir riche pour ensuite donner ma richesse aux pauvres.

J'arrêterais les bandits, les voleurs, les assassins.

Je créerais un monde meilleur dans lequel tous les gens auraient un travail (sauf s'ils n'en veulent pas) et seraient heureux.

Il n'y aurait plus de chômage, de problème...

En fait, ce doit être très compliqué d'être maître du monde ou président car pour faire le bonheur des gens on ne sait pas vraiment ce qu'ils veulent...

Beaucoup de gens aujourd'hui pense que les présidents ne font rien et qu'ils font faire leur travail par d'autres personnes mais ce ne doit pas être vraiment vrai...

Amélie, deuxième année du cycle 3.

Si je devais diriger le monde, j'arrêterais les gens qui coupent les forêts et détruisent les arbres alors qu'ils prennent le co2 pour nous donner de l'oxygène.
En plus j'adore les arbres.

Je donnerais des maisons, de l'argent aux gens qui sont pauvres pour qu'ils puissent vivre, se loger, n'aient pas froid, pas faim.

Les loyers seraient seulement de 30 euros par mois.

Ce serait beaucoup mieux comme ça !

Je ferais arrêter la chasse car de nombreux animaux sont en voie de disparition : je la ferais arrêter définitivement.
Ce serait triste de ne plus voir d'animaux...

Sarah, deuxième année du cycle 3.

mercredi, 13 avril 2011

Le sport et l'argent ?

Nous avons réfléchi à la question posée par nos camarades de la classe du cycle 3 de l'école Toreille de Vence :
Est-ce que c'est normal que des sportifs gagnent autant d'argent ?
Voici nos réflexions :

En fait, plus le sport est connu, plus on y gagne de l'argent !
Un exemple : le football est un sport connu, alors plein de gens vont voir des matches en vrai ou à la télévision alors que le triathlon n'est pas un sport très connu et peu de gens s'y intéressent.
C'est du coup exactement pareil pour les sportifs : si ils jouent à un sport connu, ils vont gagner de l'argent et devenir célèbres et plus ils vont être célèbres, plus ils vont gagner de l'argent.
ET cela grâce à leurs salaires mais aussi à la publicité et aux sponsors...
Moi, je pense que c'est normal qu'ils gagnent bien leurs vies mais en même temps non :
Ils ont choisi ce sport pour l'argent ou parce que c'était leur passion.
En plus, beaucoup de gens aiment ce sport, vont voir les matches ou les courses, donc ils travaillent pour eux...
Mais il y a des gens qui travaillent beaucoup et font du travail utile, nécessaire dans les hôpitaux, par exemple, et qui ne gagnent pas beaucoup d'argent alors ce n'est pas normal.
Le sport, surtout à la télévision, ce n'est pas le plus important dans la vie (ce n'est pas comme en faire vraiment car c'est c'est important pour notre santé).
Il y en a qui en deviennent même fous de ces sportifs : ils pensent, par exemple, que s'ils ne boivent pas la même eau que leur sportif préféré, Zinédine Zidane, alors ça ne va pas aller !!!
Il y a aussi des associations qui auraient besoin de tout cet argent alors que certains sportifs ne savent même pas quoi en faire !
Je propose que les sportifs qui gagent beaucoup d'argent cèdent une part de leur salaire à des associations contre la faim, la pauvreté et que l'on augmente le salaire des personnes qui sauvent des vies (pompiers, médecins, hospitaliers,...).
Moi, je peux me passer de ces grands sportifs car ils ne m'intéressent pas et je ne regarde pas beaucoup le sport à la télévision : je préfère en pratiquer.
Maureen, troisième année du cycle 3.

Ce n'est pas vraiment normal que certains sportifs gagnent autant d'argent alors qu'il y a des métiers bien plus importants que sportifs et qui devraient gagner mieux : les pompiers, les infirmiers,...
Certains pensent que c'est normal parce que ces grands sportifs, comme certains footballeurs, font rêver, sont beaux, merveilleux,...
Il y en a même qui une fois qu'ils ont arrêté leur carrière continue à gagner autant d'argent et parfois même plus.
Moi, je pense que ce n'est pas juste.
Je proposerais que ces gens qui gagnent des millions et des millions d'euros par an en donnent une partie à des associations pour ceux qui n'ont rien, pour les sans-abris,...
Souvent quand ils sont devenus célèbres, ils tournent des publicités, parlent à la télévision et ils gagnent encore plus d'argent.
On les entend même dire parfois : « C'est triste, il faudrait que ça change ! » et il y en a beaucoup qui ne font rien : ils ne donneront même pas un cent pour les pauvres !
Oui, on pourrait très bien se passer d'eux alors que l'on ne pourrait pas se passer de ceux qui nous sauvent, nous aident.
C'est vraiment injuste.
Josefine, troisième année du cycle 3.

Non, ce n'est pas normal : un médecin va nous donner des médicaments, nous soigner, et parfois même nous sauver alors qu'un sportif que fait-il ? Rien d 'aussi important !
Ce n'est donc pas du tout normal qu'un sportif gagne plus qu'un autre métier.
Il faudrait qu'ils gagnent moins d'argent et que tout le monde gagne bien sa vie.
Moi, je pourrai me passer de ces sportifs car ce n'est pas d'eux dont j'ai besoin. Channèze, troisième année du cycle 3.

Ce ne sont finalement que des sportifs donc ce n'est pas normal que certains d'entre-eux gagnent autant d'argent, surtout qu'ils ne font rien de vraiment important : ils ne sauvent pas des vies, ils ne soignent pas des gens,...
Certains sportifs, très bon, comme les handballeurs français gagnent, sont célèbres et ils gagnent normalement leur vie.
Ce n'est pas normal non plus que d'autres sportifs moins bons qu'eux gagnent énormément plus : c'est illogique, c'est injuste !
Ce serait de vrais héros, si l'on peut dire, s'ils donnaient une partie de leur argent aux pauvres, à ceux qui n'ont presque rien...
Ils ne sont pas si importants que ça, moi je peux m'en passer car j'ai d'autres choses à faire dans ma vie.
Teo, troisième année du cycle 3.

Nous nos parents travaillent et ils ne gagnent vraiment pas autant que certains sportifs qui gagnent des millions comme Thierry Henri, un footballeur qui gagne 18,3 millions d'euros par mois ou Tony Parker, un basketteur qui gagne 12,2 millions par mois !
Non, ce n'est pas normal !
Nos parents travaillent, paient des impôts qui parfois servent même à ces sportifs.
Que font ces sportifs de tout leur argent ?
Ils le gardent pour eux la plupart du temps !
En plus, certains se trainent sur le terrain, marchent, ne se donnent pas à fond.
Ils feraient mieux de partager plutôt que de trainer dans les magasins de mode et s'acheter un peu n'importe quoi.
Je proposerais qu'ils donnent une partie de ce qu'ils gagnent pour aider les autres et qu'on les paie moins : ils devraient mériter leur argent et donc il y aurait plus d'argent pour les autres...
Noémie, troisième année du cycle 3.

Je pense que certains sportifs de « haut niveau » sont beaucoup trop payés pour ce qu'ils font vraiment alors que des pompiers sauvent des vies, prennent des risques et sont mal payés, ce qui n'est pas le cas de ces sportifs, je pense...
En plus de leurs salaires, ils gagnent encore de l'argent autrement : quand on achète par exemple un maillot d'un joueur, une partie de l'argent lui revient.
Une partie des impôts leur revient car elle permet de leur payer des grands stades par exemple.
Ils gagnent autant d'argent parce qu'ils sont payés et que nous payons pour les voir courir sur un stade de foot, de baseball, de handball, etc.
Le pire c'est que certains quand ils jouent ne se donnent même pas à fond !!!
On parle souvent du football mais ce n'est pas le seul sport où l'on gagne beaucoup d'argent : c'est la même chose dans la formule 1, le baseball, le golf et même pour certains joueurs de rugby !
Je pense que c'est du grand n'importe quoi !
Des gens sauvent des vies mais ils sont moins bien payés que des sportifs de haut niveau.
Je proposerais que les sportifs les mieux payés donnent 30 % de leurs fortunes aux associations comme la Croix Rouge, les Restos du Coeur, la Banque Alimentaire,... mais aussi pour mieux payer les infirmières, les pompiers, etc.
On pourrait vraiment se passer de ces sportifs professionnels, ils ne servent pas vraiment à grand chose sauf peut-être de faire le bonheur de certains et que parfois ils peuvent nous donner la passion du sport qu'ils pratiquent...
Marie, troisième année du cycle 3.

Je pense que ce n'est pas normal que certains sportifs gagnent autant d'argent alors que dans beaucoup de métiers on n'en gagnera jamais autant.
Certains sportifs gagnent même en un mois autant d'argent que d'autres personnes qui travaillent durant toute leur vie !!!
C'est aussi vrai que ce ne sont pas tous les sportifs qui gagnent autant d'argent que ça : par exemple, dans le rugby, il n'y a que quelques joueurs qui gagnent beaucoup d'argent, les autres gagnent normalement leur vie.
Mais il y a beaucoup de footballeurs qui ont un salaire très élevé, même si ce ne sont pas tous les footballeurs.
Ce n'est pas loyal d'avoir des gens qui gagnent énormément d'argent alors qu'il y en a comme les balayeurs, qui font un travail nécessaire, qui ne gagnent presque rien.
Si tous les balayeurs d'une ville s'arrêtaient de la nettoyer, on aurait une ville sale alors que si tous les sportifs qui gagnent beaucoup d'argent s'arrêtaient, ça ne changerait rien...
Il faudrait déjà que tous les sportifs soient payés au même salaire.
On pourrait s'en passer car à quoi cela sert-il de donner des millions et des millions à ces sportifs alors que d'autres ne gagnent presque rien : il n'y a qu'à donner ces millions et ces millions à ceux qui n'ont rien ou presque rien.
Victor, troisième année du cycle 3.

 

Je pense que ce n’est pas normal que certains sportifs gagnent autant d’argent  (et je dis bien certains car, par exemple, les escrimeurs n’en gagnent pas beaucoup).
Je prends l’exemple de Zinedine Zidane qui ne joue plus au football et qui pourtant gagne encore plus d’argent que quand il y jouait !!!
Et tout ça grâce à la publicité : il fait une publicité pour une eau minérale et hop de très nombreuses personnes vont acheter, sans réfléchir, cette eau et lui il gagne de l’argent quasiment sans rien faire !!!
Faire 8h00 de photos, ce doit être ennuyeux, mais fatiguant, non !!!
Je continue avec un exemple du football : un joueur qui ne rentre qu’à cinq minutes de la fin, si en plus il est célèbre, il gagne autant d’argent que s’il avait joué tout le match, c’est injuste !!!
Sans compter que les femmes sont beaucoup moins payées que les hommes dans le sport aussi !!!
Je pense qu’un pompier qui risque sa vie et qui en sauve d’autres est beaucoup plus important que n’importe quel sportif au monde car lui il fait quelque chose d’utile.
On pourrait très bien vivre sans se jeter sur sa télévision dès qu’il y a un match alors qu’on ne pourrait pas vivre sans pompier, sans infirmier, sans éboueur, etc. Pauline, troisième année du cycle 3.

C’est à la fois normal et pas normal que certains sportifs gagnent autant d’argent car si ils sont connus, c’est parce qu’ils jouent bien, qu’ils passent du coup à la télévision et qu’en plus nous achetons des choses dont ils parlent dans les publicités.
Mais ce n’est pas normal car ils ne font jamais rien pour partager, aider les pauvres même si parfois ils disent qu’il faut le faire…
Matteo, première année du cycle 3.

Moi, je ne trouve pas ça normal que des sportifs gagnent beaucoup d’argent car, surtout les footballeurs, s’ils deviennent des stars c’est grâce à leurs équipiers qui n’en gagnent pas autant qu’eux.
Et puis ce n’est pas normal que des sportifs gagnent des millions d’euros alors que des docteurs, des sauveteurs n’en gagneront jamais autant !
Moi, je pense que si on arrêtait de les passer sans arrêt à la télévision ce serait bien et que l’on pourrait se passer d’eux car ils ne servent à rien… alors qu’un cuisinier, un chirurgien, une femme de ménage nous servent vraiment.
Marine, première année du cycle 3.

Ce n’est pas normal, par exemple, qu’un boulanger qui se lève à trois heures du matin, qui travaille des heures et des heures pour faire notre pain ne gagne presque rien par rapport à certains sportifs.
Ce n’est pas normal, le boulanger devrait être payé plus que les sportifs.
On pourrait se passer d’un sportif professionnel mais d’un boulanger, d’un docteur : non !
Manon, première année du cycle 3.

Je pense que certains sportifs devraient gagner moins d’argent car ils ne sauvent pas de vie, ne font rien d’important.
Ceux qui devraient gagner plus d’argent ce sont ceux qui font des choses utiles, qui sauvent des vies.
On pourrait se passer de ces sportifs, d’acheter leurs maillots,…
Léo P. première année du cycle 3.

Moi, je pense que les sportifs ne jouent que pour gagner beaucoup d’argent et ce n’est pas normal.
S’ils gagnaient moins, ils ne joueraient plus.
En plus, ils se vantent souvent de gagner beaucoup d’argent.
A la place de s’acheter de grosses voitures, des motos, des choses inutiles, ils feraient mieux de penser aux pauvres et les aider…
Ce serait bien que les gens s’intéressent moins aux sportifs et arrêtent de les faire gagner encore plus d’argent en achetant ce qu’ils vantent dans les publicités.
Pour moi, ils ne servent vraiment pas à grand-chose à part faire de la publicité, se vanter d’être les meilleurs et de gagner beaucoup d’argent, alors oui je peux m’en passer facilement.
Alicia, deuxième année du cycle 3.

Non, ce n’est pas normal que les sportifs gagnent autant d’argent surtout ceux qui ne respectent pas les règles, donnent de mauvais exemples.
Il faudrait qu’ils soient moins payés ou qu’au moins ils gagnent de l’argent par rapport au respect des règles, des autres.
Moi, je pense que je pourrai me passer de ces sportifs mais que je ne pourrai pas, par exemple, me passer de mon médecin.
Yohni, deuxième année du cycle 3.

Moi, je pense que par rapport à la police qui sauve des vies, aide les autres et qui ne gagne pas grand-chose par rapport à un grand tennisman par exemple et bien ce n’est pas normal.
Même chose pour les pompiers, les docteurs,…
Ce n’est donc pas juste.
Moi, je propose de baisser le salaire de certains sportifs et d’augmenter  le salaire du travail sérieux.
Dalip, deuxième année du cycle 3.

Ce n’est pas juste que certains sportifs qui font la même chose que d’autres sportifs gagnent plus qu’eux.
Je propose qu’ils aient tous la même paye.
Non, on ne pourrait pas se passer des sportifs car que ferait-on des stades ?
Il faudrait les détruire et replanter de la vraie herbe à la place de l’herbe synthétique ?
Lucas, première année du cycle 3.

Nous, nous avons notre vie et les sportifs professionnels ont leur vie et souvent ils gagnent beaucoup d’argent, parfois des centaines de millions alors que beaucoup de gens n’en gagneront jamais autant.
Ce n’est pas juste.
Fares, deuxième année du cycle 3.

Non, ce n’est pas normal que des sportifs gagnent autant d’argent alors que beaucoup de gens n’en gagnent pas ou presque pas !
En plus, certains en gagnent autant seulement pour cinq minutes sur un terrain !
Il y a des cas comme Zidane qui gagne plus ou autant d’argent que quand il jouait alors qu’il est maintenant à la retraite.
Il devrait tous gagner moins d’argent et pas que les footballeurs, mais aussi les tennismen, les rugbymen, les pilotes de voitures de course,…
Il faudrait que le salaire soit égal pour tous dans le monde.
Et puis, si on veut voir du sport, on peut se passer des professionnels et aller voir des amateurs, ils jouent bien aussi.
Et puis comme le sport ce n’est pas du tout ma matière préférée, je peux très bien m’en passer… J’ai d’autres choses plus importantes dans ma vie.
Mélodie, deuxième année du cycle 3.

Pompier, c’est moins payé que footballeur, beaucoup moins payé et ce n’est pas normal.
Il faudrait arrêter de payer autant les footballeurs et surtout que quand ils ne jouent plus, ils ne gagnent plus autant d’argent que quand ils jouaient et même plus parfois…
On ne pourrait pas se passer de manger du pain donc on ne pourrait pas se passer d’un boulanger alors que si on se passe des sportifs professionnels cela ne changera pas nos vies.
Leo DM. deuxième année du cycle 3.

Moi, je pense que ce n'est pas normal que des sportifs gagnent autant d'argent et que parfois nos parents payent même dans leurs impôts pour eux alors que ces sportifs, comme Zidane, par exemple, gardent leur argent pour eux alors qu'ils auraient de quoi partager...
Les grands sportifs et même les grandes sportives pourraient donner une partie de leurs revenus aux associations qui aident les enfants ou les adultes en difficultés.
Moi, je pourrai sans le moindre problème vivre sans ces sportifs, surtout ceux qui envahissent nos écrans, car ce ne sont pas eux qui veillent sur ma santé.
Les chirurgiens, par exemple, sauvent des vies et font de très longues études mais ils gagnent largement moins que ces grands sportifs.
Et puis, je ne m'intéresse pas beaucoup à eux.
Ces grands sportifs, sans leurs équipes, sans leurs entraineurs et sans public, ils ne sont rien.
Olivia, troisième année du cycle 3.

Moi, je pense que c'est oui et non en même temps :
Oui, car si ils se donnent à fond dans leur travail c'est normal de gagner de l'argent et non car ceux qui se donnent beaucoup dans leur travail et qui ne sont pas des sportifs gagnent beaucoup moins.
Je propose que les salaires baissent pour les sportifs qui gagnent beaucoup d'argent et que les salaires du travail augmentent.
Moi, je pourrai très bien me passer de ces sportifs ou de ces sportives et de leur publicité car je ne vais pas aller acheter, par exemple, le maillot de Ronaldo ou celui de Benzema, ce serait ridicule.
Thomas, première année du cycle 3.

Ce n'est pas normal que certains sportifs gagnent énormément d'argent et moi, si j'étais eux, je partagerais avec ceux qui sont pauvres ou qui n'ont rien.
Je pense que ce n'est pas bien de gagner autant d'argent sans penser aux autres, à ceux qui ont faim et ce serait bien que cela s'arrête.
Oui, on devrait pouvoir se passer de ces grands sportifs.
Emma, première année du cycle 3.

C'est en même temps normal et pas normal :
En effet, pour vivre, ils ont besoin de gagner de l'argent mais ils en gagnent trop.
De plus, ils ne font pas vraiment des choses extraordinaires pour leur pays alors que d'autres personnes comme les pompiers, les secouristes, comme ceux de la Croix Rouge, eux font des choses importantes : ils sauvent des vies, aident les autres !
Je pense que ce sont ces personnes qu'il faudrait beaucoup mieux payer et du coup moins payer ces « grands » sportifs qui gagnent énormément d'argent.
Et puis, parfois, ils en gagnent encore plus en faisant des publicités même pour des choses sans rapport avec le sport .
Souvent, ils ne pensent même pas à aider les autres, les pauvres même si parfois ils disent qu'il faudrait le faire...
Martin, première année du cycle 3.

C'est normal et en même temps pas normal que certains sportifs gagnent autant d'argent. C'est normal car c'est leur métier, ils aiment ça et se donnent à fond.
Ce n'est pas normal car un pompier qui va sauver des vies, prendre des risques, se donner aussi à fond ne gagnent presque rien par rapport à eux qui en fait ne font rien d'extraordinaire, ils font juste du sport finalement ! De plus, tout cet argent, ils ne pensent presque jamais à le partager avec d'autres personnes qui en auraient besoin.
Ce n'est pas qu'ils s'en moquent, je pense, mais ils n'y pensent pas, ils ne pensent qu'à eux... Ce serait bien qu'ils donnent une partie de tout cet argent aux pauvres mais je pense que le jour où cela arrivera, il faudrait alors faire une grande fête !!!
Finalement, le sport, un match, ce ne sont que des « jeux » alors on pourrait se passer d'aller voir ces sportifs.
Amélie, première année du cycle 3.

Moi, je dis que c’est en même temps normal et pas normal…
Gagner sa vie, c’est normal mais là par rapport à un pompier qui sauve des vies alors qu’un footballeur joue seulement pour de l’argent, c’est exagéré.
Il y a aussi des sportifs qui gagnent plein d’argent, trop et des gens qui sont sans abris, sans nourriture et là ce n’est pas normal.
Il faudrait que ça s’arrête pour de bon.
Moi, je souhaite que ces sportifs qui gagnent trop d’argent en gagnent beaucoup moins.
Moi, je peux me passer de ces sportifs là.
Sarah, première année du cycle 3.

Quelques points qui sont ressortis de notre discussion :

  • Il n'y a pas que les footballeurs qui gagnent énormément.
  • Il y a des sports : golf, basket, Formule 1, Moto GP, baseball, football américain ou quelques sportifs gagnent autant et même plus que des footballeurs.
  • Il y a des sports professionnels dans lesquels les sportifs ont même du mal à gagner leurs vies.
  • Il y a des sports où les femmes ne gagnent pas autant d'argent que les hommes.
  • Il y a une différence entre le sport professionnel et le sport amateur.
  • Même dans le football, tous les footballeurs ne gagnent pas énormément.
  • Il y a des différences de salaire entre les sportifs d'un même sport.
  • Il y a des différences énormes entre sportifs de sports différents.
  • Il y a une grande injustice à gagner autant alors que des gens, par millions, n'ont rien ou presque rien.
  • On nous fait croire que c'est sportifs sont importants.
  • On croit que ces sportifs sont importants.
  • On doit pouvoir s'en passer alors que l'on ne peut pas se passer d'un médecin, d'une infirmière, d'un boulanger, d'un balayeur, etc.
  • Le sport c'est avant tout un loisir et pratiquer un sport c'est important pour la santé mais passer son temps à acheter des maillots d'une grande marque parce qu'un sportif dit que c'est bien ou boire l'eau qu'un sportif nous dit être la meilleure, c'est être prisonnier de la publicité et contribuer à lui faire gagner encore plus d'argent.
  • Et d'autres choses encore que vous découvrirez dans nos textes à partir de jeudi...

Le cycle 3.

Au fait, on pourrait se poser la même question
avec des stars du monde du spectacle :

Est-ce normal que des artistes
gagnent autant d'argent ?

 

ballon_rugby_dessin.jpg

 

 

mardi, 22 mars 2011

Pour faire bouillonner nos cerveaux...

Marie a proposé que chacun-e d'entre-nous donnent à la classe des sujets de discussions soit pour le blog Ecritic, soit pour la classe, soit pour ceux qui souhaitent y réfléchir et écrire un texte...

 

Voici les sujets proposés :

 

  • Si demain c'était la fin du monde, comment réagirais-tu ? (Marie)

  • Que serait un monde sans la nature, sans faune, sans flore ? (Matteo, Martin,Mélodie)

  • Qu'est-ce que la musique et que serait un monde sans musique ? (Josefine, Marie et Mélodie)

  • Pourquoi fête-t-on les anniversaires ? (Manon)

  • Qui a inventé les livres et que serait un monde sans livre ? (Martin)

  • Qu'est-ce que la politique, les gouvernements ? (Fares, Yohni)

  • D'où vient l'écriture et pourquoi y-a-t-il autant d'écritures différentes et pas une seule écriture au monde ? (Alicia)

  • Comment serait un monde dirigé par les enfants ? (Marie)

  • Pourquoi a-t-on autant de langues différentes sur Terre et pas une seule (Téo)

  • Que ferais-tu si tu avais un million d'euros ? (Josefine)

  • Que penses-tu des grandes villes ? (Josefine)

  • Que serait le monde sans les humains ? (Josefine)

  • Que penses-tu des marques (Josefine)

  • Irais-tu faire des voyages dans l'espace, essayer de découvrir d'autres mondes, habiter d'autres planètes, des stations spatiales ? (Josefine, Victor)

  • Pourquoi ne vit-on pas éternellement ? (Maureen)

  • Que penses-tu de la pollution ? (Léo DM)

  • Que serait notre monde avec seulement des humains et plus que des grandes villes et des machines ? (Martin)

  • A quoi sert l'argent ? (Fares)

  • A quoi sert la guerre ? (Fares)

  • Vivrais-tu tout seul, simplement en compagnie d'animaux (Yohni)

  • Vivrais-tu sans écran (télévision, téléphone, console de jeux, cinéma, ordinateur) ? (Marie)

  • Pourquoi a-t-on des sentiments ? (Téo)

mardi, 08 mars 2011

Une journée internationale des femmes : Oui, mais pourquoi ?

Pourquoi une journée internationale de la femme ?

 

Le 08 mars, presque partout dans le monde se fête la journée internationale de la femme.
Ce matin, Jean-Charles nous a demandé de réfléchir aux raisons qui font qu’il y a une journée internationale de la femme et ensuite nous avons eu une discussion sur ce sujet.

 

Voici ce que nous en avons dit :

 

C’est peut être parce que les femmes sont importantes car elles donnent la vie : ce sont elles qui sont enceintes et donnent naissance à des enfants ?
C’est vrai mais c’est surtout pour rappeler partaout dans le monde qu’elles ont les mêmes droits que les hommes ?

C’est peut être aussi pour se souvenir du jour où les femmes sont re-devenues indépendantes et qu’elles ont été traitées comme les hommes ?

C’est peut-être pour se souvenir du jour où les hommes ont autorisées les femmes à être comme eux ?

C’est peut-être un jour décidé au hasard pour penser aux femmes ?
C’est peut-être un homme qui a décidé de ce jour pour faire oublier que les autres jours les femmes sont moins considérées que les hommes ?

C’est peut-être qu’il s’esp passé quelque chose de grave ou d’important un 08 mars et que l’on a gardé cette date pour s’en souvenir ?

 

En effet, souvent avant et parfois encore maintenant considérées comme n’étant pas égales aux hommes.

Les femmes sont vues ou étaient comme simplement bonnes à s’occuper des enfants, faire le ménage, la cuisine.
Les femmes sont ou étaient parfois considérées par les hommes comme des esclaces, presque moins importantes que des animaux.

Même de nos jours, en 201, en France il y a encore des femmes maltraitées,battues par des hommes et il y en a qui meurent.
Des associations s’occupent de défendre ses femmes.

Dans certains pays encore aujourd’hui, les femmes ne peuvent pas sortir librement, ne peuvent pas vivre comme les hommes, ne vont pas à l’école et n’ont pas le droit d’apprendre à lire, écrire.
Il y a même des hommes qui dans certains pays qui ont le droit de vie ou de mort sur leur femme !

Les femmes n’ont pas partout les mêmes droits que les hommes, même en France car par exemple, les femmes ont pu voter pour la première fois en 1945 !
Pendant longtemps, en France, elles ne pouvaient pas choisir leur mari, leurs études, leurs vies…

C’est vrai qu’il y a des améliorations mais les femmes n’ont pas toujours, même en 2011, les mêmes droits que les hommes.
Même parmi les enfants, il y a des inégalités entre les garçons et les filles :
Certains garçons n’aiment pas qu’une fille aille plus vite qu’eux à la course et peuvent même en pleurer de rage.
Certains se moquent de filles qui aiment le foot, le sport, bouger, jouer aux voitures, etc.
Certains se moquent de garçons qui aiment jouer à la poupée, à l’élastique, à la corde à sauter.
Il y a plein d’exemples comme ça même dans notre école !

 

Nous avons aussi remarqué que parfois les femmes si elles sont étrangères ont encore plus de difficultés à être considérées comme égales aux hommes.

Nous avons aussi remarqué que souvent des religions permettaient moins de choses aux femmes qu’aux hommes.

 

Donc fêter la journée internationale de la femme, c’est rappeler que les femmes et les hommes ont les mêmes droits mais que ce n’est pas partout ce qu’il se passe et qu’il faut encore que cela s’améliore et qu’enfin les femmes aient les mêmes droits que les hommes… tous les jours et pas seulement le 08 mars de chaque année.

 

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Pour en savoir plus, notamment pour les plus « grands », quelques renseignements pris sur ce site :
http://www.journeedelafemme.com/historiqueJF.htm

Le 8 Mars 1910 à Copenhague une confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays ont créé cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes.

Le 8 Mars 1914 les femmes réclament le droit de vote en Allemagne et qu'elles obtiendront le 12 Novembre 1918.

Le 23 Février 1917 (calendrier Grégorien) correspondant au 8 Mars dans notre calendrier (Julien) à Saint Petersburg des ouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front.

Au passage, l'ordonnance du 21 Avril 1944, accorde le droit de vote aux Femmes Françaises, qu'elles exerceront pour la première fois le 20 avril 1945 pour les élections municipales. (Un siècle de retard sur les hommes qui votent en France depuis 1848) - Le droit de se faire élire pour les femmes n'est que très théorique et symbolique en ces années la.

Le 8 Mars 1948 en France 100000 Femmes pour ce jour de gloire défilent à Paris de la République à la statue de Jeanne d'Arc. Dans de nombreuses villes de France cette manifestation est relayée (5000 femmes à LYON, 30000 à Marseille)

Les Américains essayent de récupérer la paternité de la date pour le Woman Day suite à une grève féminine du 8 Mars 1857, mais cette grève à New York est un mythe qui n'a jamais existé, mais ils se sont servis de ce mythe pour choisir la date du 8 mars.

1971, La Suisse accorde le droit de vote aux Femmes

Les Nations Unies ont commencé à observer la Journée internationale de la femme le 8 mars 1975

En France c'est en 1982 que le gouvernement socialiste instaure le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 Mars. Mais force est de constater qu'en France cette journée n'a plus un caractère protestataire...

Le 8 Mars 1986, au Chili cette journée a fait l'objet d'une manifestation violemment réprimée et le même jour à Washington 100000 personnes manifestaient contre la volonté des conservateurs de supprimer le droit à l'avortement. 

dimanche, 06 mars 2011

Les humains : Différents et-ou semblables ?

Est-ce que nous sommes différents, semblables ?
 

Ci-dessous ce que nous pensons de cette question posée par nos correspondantEs du Lavandou (83) :

 Moi, je pense que ce qui fait que nous sommes tous les mêmes c'est que nous sommes tous des êtres humains, des homos sapiens sapiens et que donc nous sommes tous et toutes constitués de la même façon.

Mais, ce qui fait que nous sommes tous différents c'est que nous n'avons pas les mêmes goûts, les mêmes caractères et la même éducation.

Nous avons aussi un physique différent : certain-e-s sont grands, maigres, gros, les yeux bleus, verts, marron, gris, la peau noire, blanche, etc.

Pour moi, si nous étions tous semblables, les mêmes et bien ce ne serait pas très bien : je penserais les mêmes choses que ma voisine, je ferais les mêmes choses qu'elle, nous aurions toutes et tous les mêmes goûts, les mêmes idées, la même vie.
Ce serait un monde dans lequel je n'aimerais pas vivre.
Channèze, troisième année du cycle 3.

Nous sommes tous pareils car nous sommes tous nés sur la même Terre, de la même façon et que nous appartenons tous à la même espèce : l'espèce humaine.
Nous avons tous la même manière de naître et de grandir : du bébé à l'adulte.

Nous sommes aussi à la fais pareils mais à la fois tous différents car nous n'avons pas les mêmes goûts, les mêmes habitudes, les mêmes idées, la même éducation et même si nous pouvons nous ressembler beaucoup chacun-e de nous est unique.

Un monde dans lequel tout le monde serait identique serait un monde ennuyeux car tout le monde ferait la même chose, aurait les mêmes envies.
Moi, je n'aimerais pas vivre dans un monde comme ça car j'aime bien découvrir de nouvelles choses...
Martin, première année du cycle 3.

Nous sommes tous faits de la même manière : un corps, des bras, des jambes, des doigts, une tête,... et c'est normal puisque nous sommes tous des êtres humains.

Mais nous sommes tous différents car, par exemple, nos empreintes digitales sont uniques.

Nous sommes tous différents car nous ne vivons pas tous de la même manière.

Si tout le monde était semblable, ce ne serait pas un monde agréable.
Léo P, première année du cycle 3.

Nous sommes tous les mêmes car nous sommes tous nés dans le ventre d'une mère, nous avons tous passé par différents stades : bébé, enfant, adolescent, adulte.
Nous sommes tous formés de la même manière.
Nous sommes tous des êtres humains.

Mais nous sommes tous différents et on le sait aujourd'hui car chacun-e de nous a une ADN différente des autres, des empreintes digitales différentes,...

Et puis nous avons tous une apparence différente (même s'il y a des similitudes, des ressemblances), des goûts différents, des idées différentes.

Un monde où tout le monde serait identique serait un monde ennuyeux, sans surprise.
On n'aurait qu'à regarder l'autre pour savoir ce qui va se passer, ce que l'on pense, et ce dont on a envie ... On se verrait comme dans un miroir : ce serait terrible !

Téo, troisième année du cycle 3.

Heureusement que nous sommes tous différents car sinon nous serions tous les mêmes et ce ne serait pas amusant...

Nous aurions tous les mêmes pensées, nous ferions tous les mêmes choses, et nous nous embêterions : Moi je n'aimerais pas vivre dans un tel monde.
Emma, première année du cycle 3.

Pour que nous soyons tous pareils, il faudrait que nous ayons toutes et tous le même physique, le même caractère, les mêmes goûts, les mêmes envies... ce qui n'est absolument pas le cas : nous sommes tous différents, même si parfois il y a des ressemblances.

Si nous étions tous pareils, il n'y aurait pas ou peu de choix, de diversités.
Yohni, deuxième année du cycle 3.

Si je prends un exemple : Yohni et moi.
Nous sommes tous les deux en cm 1 mais nous ne sommes pas pareils : nous ne travaillons pas de la même manière, nous ne nous ressemblons pas mais nous avons les mêmes droits.

Nous sommes tous comme ça : à la fois différents et à la fois pareils.
Nous sommes tous des humains, avec le pouvoir de grandir, de vivre mais nous n'y arrivons pas tous de la même façon.

Nous n'avons pas tous la même chance dans la vie, nous ne vivons pas tous de la même manière, aux mêmes endroits,...

Ce ne serait pas amusant de vivre dans un monde où tous les humains seraient pareils : il n'y aurait rien à découvrir, connaître, les voyages ne seraient pas intéressants, il n'y aurait pas de cultures différentes, plus personne ne ferait des choses pour elle même...
Leo DM, deuxième année du cycle 3.

Nous avons (presque) tous deux bras, deux jambes, une tête, un corps,... Nous sommes tous formés de la même manière puisque nous appartenons à l'espèce humaine.
Ce qui nous différencie ce sont nos cheveux, nos yeux, notre peau, nos goûts, nos origines,...

Moi, je ne voudrais surtout pas vivre dans un monde où tout le monde serait pareil car tout serait pareil dans nos vies, plus de nouveauté, plus de découverte.
Lucas, première année du cycle 3.

Nous sommes tous les mêmes puisque nous appartenons tous à la même famille : les humains.
Ce qui nous différencie c'est notre ADN qui fait que nous n'avons pas les mêmes cheveux, les mêmes yeux, les mêmes tailles, les mêmes couleurs de peau et qui fait que nous sommes donc aussi tous uniques !

Si tout le monde était pareil, il suffirait de se regarder soi même pour savoir ce que l'autre pense.
On resterait enfermé chez soi, on ne se parlerait plus, on ne ferait plus connaissance car il n'y aurait rien à découvrir chez l'autre, on le saurait déjà, il n'y aurait plus aucune surprise...
Moi, je ne voudrais pas vivre dans un monde comme celui-ci ennuyeux, triste, déprimant.
Victor, troisième année du cycle 3.

Nous sommes tous des êtres humains, fabriqués de la même façon mais avec des différences comme la taille, la couleur de peau, les pensées, les goûts, le mode de vie, la morale, la culture, l'éducation...

Vivre dans un monde où tout le monde serait identique serait totalement inintéressant, ennuyeux et je pense qu'à la fin nous ne serions plus des hommes, nous perdrions petit à petit notre intelligence.
Moi, je n'aimerais pas vivre dans un monde de ce genre.

Olivia, troisième année du cycle 3;

Oui, même si nous sommes des humains nous sommes tous différents car nous n'avons pas les mêmes religions, les mêmes connaissances, les mêmes origines, les mêmes habitudes, les mêmes façons de vivre...

Moi, je pense que c'est bien ainsi car le monde n'est pas ennuyeux, il y a plein de choses à faire, à découvrir.
Fares, deuxième année du cycle 3.

Je ne voudrais pas faire partie d'un monde où tout le monde serait pareil car on pourrait même tous s'appeler de la même façon puisque nous ferions tous la même chose, nous penserions tous pareil et nous serions les mêmes...
Moi, je préfère vivre dans un monde où tout le monde est différent.

Manon, première année du cycle 3.

Ce qui fait que nous sommes tous les mêmes c'est que nous sommes tous nés sur la même planète, et que nous sommes tous des humains, nés et ayant grandi de la même façon...

Il y a quelque chose que nous avons tous en commun... Combien y-a-t-il d'espèces d'hommes sur Terre ?!... Une seule : l'humain, l'homo sapiens sapiens, nous donc et cela que l'on soit européen, africain, asiatique, américain,...

Ce qui fait que nous sommes tous différents, c'est que nous sommes tous aussi uniques !
Notre ADN est unique, nos empreintes digitales aussi.

Ce qui nous différencie aussi ce sont notre physique, notre éducation, notre caractère,...
Si nous devions vivre dans un monde où tout le monde serait pareil, ce serait horrible !!!

Moi, je ne voudrais absolument pas y vivre car j'aime découvrir les autres, ce qu'ils pensent, ce qu'ils font...
Maureen, troisième année du cycle 3.

Nous sommes tous de la même espèce, l'espèce humaine et même s'il y a des différences de tailles, de couleurs, de caractères, etc. nous sommes tous des humains.
Nous sommes donc tous pareils et tous différents et heureusement car sinon le monde serait sans surprise, sans découverte, sans joie...
Marine, première année du cycle 3.

Ce qui fait que nous sommes tous différents c'est, par exemple, nos origines : nous pouvons être nés riches ou pauvres.
C'est aussi notre éducation, notre religion, notre caractère, notre couleur de peau, ...

Dans un monde où nous serions tous pareils, nous ferions tous les mêmes choses, sans réfléchir, comme des machines mais d'un autre côté il n'y aurait pas de malheur...
Moi comme j'ai eu des malheurs, je voudrais bien y vivre même s'il y en a qui n'aimerait pas y vivre.
Dalip, deuxième année du cycle 3.

Nous avons toutes et tous des points en commun mais en même temps, nous sommes toutes et tous différents : nous n’avons pas les mêmes envies, les mêmes goûts,…
Un monde où tout le monde serait pareil serait « sans couleur », sans vie, alors qu’aujourd’hui ce qui est bien c’est que le monde est « coloré », plein de vie…
Moi, je n’aimerais pas vivre dans un monde immobile, sans changement : ce serait trop triste !
Amélie, deuxième année du cycle 3.

Nous venons toutes et tous de la même planète, nous sommes des humains donc toutes et tous nous sommes semblables mais nous sommes aussi différents : chacun a un ADN personnel, des goûts personnels.
Nous ne parlons pas toutes et tous la même langue, nous n’avons pas toutes et tous la même écriture, la même couleur de peau, la même culture, le même caractère…

Si nous étions toutes et tous identiques nous serions comme des robots, nous ferions toutes et tous les mêmes choses, en pensant la même chose, en vivant les mêmes choses…
Moi, je n’aimerais pas être obligée de faire comme tout le monde !
Noémie, troisième année du cycle 3.

Si nous étions tous les mêmes, nous n’aurions pas besoin des autres puisque ils auraient comme nous les mêmes goûts, les mêmes pensées, les mêmes idées, le même corps,…

Nous avons des points communs comme nos besoins : manger, boire, dormir,…

Nous avons aussi des différences : langues, couleurs de peau, écriture,…

C’est tout ce mélange qui est bien alors que si tout le monde était pareil, on aurait tous une seule même pensée.

Moi, je n’aimerais pas que tout le monde fasse comme moi, par exemple :
J’ai envie d’aller en Chine (les autres aussi), je pars en Chine (les autres aussi)…

Alicia, deuxième année du cycle 3.

Que l’on soit chinois, irlandais, mexicaine, guadeloupéenne, pakistanais,… quand on regarde à l’intérieur de nous, les êtres humains, on y voit toujours la même chose (sauf naturellement si on a eu une opération chirurgicale ou une malformation).

Nous avons donc tous un point commun, c’est être des humains, venant toutes et tous de la même planète : la Terre.

Nous pouvons aimer ou pas les mêmes choses, avoir ou pas les mêmes goûts, avoir ou pas la même couleur de peau, la même langue, la même origine mais nous sommes toutes et tous égaux.
Les racistes pensent qu’il y a plusieurs races sur Terre et que seules certaines races sont évoluées mais ils se trompent il n’y a sur Terre aujourd’hui qu’une seule espèce humaine : les hommes.

Chaque être humain ensuite est unique : on a tous notre ADN, nos empreintes digitales, notre vie,…

On est donc toutes et tous à la fois semblables et différents et c’est tant mieux ainsi.

Je ne voudrais pas vivre dans un monde où il serait inutile de s’intéresser à un voisin, un ami puisqu’il suffirait de se regarder pour tout connaître des autres.

Pauline, troisième année du cycle 3.

Nous avons tous des points communs comme dans certaines régions, la même couleur de peau, la même langue mais ce n’est pas obligé : on peut aussi être différents.

Parfois aussi on devrait avoir des points communs mais on a eu des problèmes à la naissance ou avant la naissance aux yeux, au cerveau,… et du coup on est aussi différents.

Mais nous sommes aussi tous des humains, de la même espèce.

Si nous étions tous pareils, notre monde serait bien différent : on ne pourrait plus tomber amoureux, on ne pourrait plus avoir d’ami-e, on serait seul-e et ce serait triste.

Mélodie, deuxième année du cycle 3.

Nous sommes toutes et tous les mêmes parce qu’il n’existe qu’une seule espèce d’humains sur la Terre, c’est l’homme.

Nous sommes toutes et tous faits de la même façon : une tête, un corps, des membres,… sauf si nous sommes handicapés.

Nous avons, en général, toutes et tous un père, une mère, une famille, des amis,…

Nous devrions avoir toutes et tous les mêmes droits, les mêmes devoirs.

Nous avons toutes et tous un but : vivre.

Mais nous sommes aussi toutes et tous différents car chaque personne est unique !
Il ne peut y avoir deux personnes sur Terre exactement comme moi, comme toi ou comme vous… sauf peut-être les clones, mais ils ont été créés scientifiquement et artificiellement et je crois que ce n’est pas autorisé sur les humains.

Un monde ou chacun serait la copie de l’autre serait terrible : on ne penserait plus qu’à soi même.
Personne ne se regarderait, il suffirait de se regarder soi même donc on n’aurait plus d’amis, de copains, de relations,…

Marie, troisième année du cycle 3.

Quand on pense à l’être humain alors nous sommes toutes et tous les mêmes : une tête, un nez, deux yeux, une bouche, un cerveau, un cœur, etc. et le droit de vivre !

Si l’on mettait un pygmée de 1,20 m de haut et un islandais de 1,90 m de haut dans un laboratoire pour les analyser, on verrait bien qu’ils sont constitués exactement de la même façon.

Nous sommes aussi bien différents car chacun-e de nous est unique, a ses goûts, ses envies, ses rêves personnels.

En revanche, le pygmée et l’islandais ne vivent pas au même endroit donc ils ne parlent pas la même langue, ne vivent pas de la même façon, n’ont pas les mêmes goûts, etc.

Mais nous devrions aussi être tous égaux et respectés de la même manière.
Les racistes ont inventé l’idée qu’il y avait plusieurs espèces humaines, certaines mieux que d’autres mais c’est faux, il n’y a qu’une seule espèce humaine : l’homme.

Il y a donc trois façons de répondre à cette question :
- nous sommes semblables
- nous sommes différents
- nous sommes à la fois semblables et différents

Un monde ou tous les humains seraient les mêmes avec les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes habitudes,… serait un monde inintéressant, qui n’en vaudrait pas la peine…
Moi, j’aime découvrir d’autres personnes et c’est ce qui est intéressant dans notre monde.

Josefine, troisième année du cycle 3.

 

 

mercredi, 19 janvier 2011

Le destin, qu'est-ce que c'est, y crois-tu, pourquoi ?

Une discussion dans notre classe,

le cycle 3 :

 

Certaines personnes pensent que leur vie est écrite quelque part et qu’on ne peut rien faire pour la changer.
Par exemple, quand on passe sous une échelle, on pense qu’il va nous arriver un malheur…
Les gens qui croient à l’horoscope pensent aussi qu’ils ne sont pas maîtres de leur destin et que quelque chose les dirige.
Je ne crois pas trop au destin car je pense qu’il n’y a que moi qui puisse me diriger… sauf quand mes parents ou quelqu’un d’autre me dit : « Va ranger ta chambre ! » ou « Ne fais pas ça » ou quand il faut suivre des règles strictes mais je sais aussi qu’il ne faut pas faire n’importe quoi.

Je pense que si on veut faire quelque chose, on va tout faire pour y arriver même si cela contredit l’horoscope ou ce que le destin aurait dit.

Parfois, quand on lit l’horoscope, on est influencé par ce qu’il dit et ça finit par arriver pour de bon parce qu’on est nerveux à force d’y penser.
Si on pense que toute notre vie est décidée à l’avance, alors il n’y a plus qu’à rester assis et attendre que ce qui doit nous arriver arrive !

Même ceux qui croient en Dieu sont libres de leur destin car si Dieu dirigeait tout, il n’y aurait que des gens honnêtes sur Terre alors qu’il existe des voleurs, des criminels,…

Les humains sont tous libres de choisir leur vie, s’ils vont être honnêtes, malhonnêtes.
Pauline, troisième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qu’il va arriver à quelqu’un.
C’est comme « écrit quelque part » et ça rejoint l’horoscope.
Un exemple :

Je tombe et si je crois au destin, je me dis que c’était prévu, que cela devait m’arriver…

Certains croient plutôt au hasard alors que d’autres croient plutôt au destin et que d’autres encore croient parfois au deux.
Un autre exemple :
Si des parents ont un fils brillant à l’école, ils peuvent dire « mon fils est brillant, il va avoir une bonne destinée ».

Moi, je crois que parfois cela a été prévu et que parfois c’est le hasard parce que je pense que nous pouvons « organiser » ce qui va arriver.
En tous les cas, c’est compliqué…
Josefine, troisième année du cycle 3.

 

Les gens qui croient au destin pensent que ce qui arrive est écrit, que c’est leur est destiné.
Ils croient souvent en une religion dans laquelle dieu contrôle le destin des hommes.

Certaines personnes ont parfois peur du destin et en deviennent même superstitieux.
Moi, je pense que ce qui nous arrive dans la vie, de bien ou de mal, c’est le hasard.

Olivia, troisième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qui dans notre vie, nous est destiné et cela peut être de la chance ou du malheur, mais personne ne sait quand cela va lui arriver.
Le destin est prédit, écrit par les dieux ou les parents.

Un exemple :

Emerick rencontre Nadine, ils discutent et traversent une route… Malheureusement, Emerick se fait écraser… Des gens vont dire que c’était prévu ce jour-là à cette heure-là, c’est ça le destin pour eux.

Moi, je n’y crois pas parce que je ne crois pas aux dieux et comme ce sont les dieux qui prédisent le destin, je n’y crois pas.
Martin, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est l’ensemble des évènements qui composent notre vie et contre lesquels on ne peut rien faire.
Le destin, c’est aussi le hasard.

Je crois au destin, au hasard mais je ne crois pas aux gens qui me disent ce qu’il va m’arriver.
En effet, j’y crois car tous les matins quand je me lève, je ne sais pas ce qu’il va m’arriver…
Amélie, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est une puissance supérieure qui semble prévoir le cours des évènements, les diriger vers une certaine fin…
C’est l’ensemble des évènements de la vie des humains.
Ma définition :
On n’a pas le choix, quelqu’un ou quelque chose décide à notre place.

Je pense que parfois ce n’est pas le destin qui fait les choses.
Exemple :

Quand il fait froid, si on sort sans être couvert, c’est sûr que l’on va attraper froid mais si on se couvre, on ne sera pas malade…

Parfois, je pense que c’est le destin qui fait les choses.
Exemple :

Si on joue à la loterie et que l’on gagne, c’est le destin, une chance : on ne peut pas choisir, décider.

Donc, moi je suis entre les deux : parfois je pense que le destin décide de notre vie parfois non.
Maureen, troisième année du cycle 3.

 

Moi, je ne crois pas au destin, je pense qu’il est impossible que mon destin (mon avenir) soit déjà écrit.

Le destin, c’est l’avenir mais tout écrit, tout prévu…
Si tu rates le bus, c’est normal surtout si tu as parlé à la sortie de la classe… Si tu ne l’avais pas fait, tu ne l’aurais pas raté !

Marie, troisième année du cycle 3.

 

Le destin : c'est pour les personnes qui pensent qu'un Dieu a décidé de leurs vies.
Mais, moi je dis que c'est moi qui commande ma vie.
Des machines et des hommes ont conquis le ciel et l'univers et personne n'a trouvé quelque chose : donc les dieux n'existent pas et le destin non plus.
Matteo, première année du cycle 3.

Le destin, c'est une force mystérieuse qui a le pouvoir de décider de notre vie, c'est ce qui va nous arriver de bien ou de mal même sans le vouloir.
Je crois au destin parce que dans le Coran, on dit "Mektoub, c'est écrit" : c'est le sort qui nous est réservé dès notre naissance pour toute notre vie, elle est déjà tracée.
Pour moi, le destin, c'est donc ce qui va m'arriver dans ma vie quand je m'y attends le moins et je crois que chacun a son destin.
Fares, deuxième année du cycle 3.

Le destin, c’est quelque chose qui est déjà décidé et on ne peut pas le changer.
Moi, je n’y crois pas.

Exemple :

Si j’arrive deuxième à une course, et bien ce n’était pas mon destin… Je pouvais changer ce résultat en allant plus vite !
Lucas, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est l’histoire de ta vie, elle est déjà écrite.

Tu nais et tu seras un chanteur ou tu seras alcoolique, clochard, tu auras un accident d’avion,…
Tout ça c’est le destin.
Pour moi, il y a aussi l’horoscope qui fait partie du destin :
les gens qui croient à l’horoscope, croient au destin et ils sont comme hypnotisés par ce qui est prédit par l’horoscope :
Les gémeaux seront aujourd’hui peu en forme et hop, des gémeaux tombent malades !

Moi je ne crois pas que mon avenir soit déjà écrit, la vie me réservera des surprises mais ce n’est pas le destin qui en sera responsable.
Je pense que ceux qui ont inventé l’idée de destin sont très « forts » !
Victor, troisième année du cycle 3.

 

Le destin c’est comme l’avenir avec une différence : le destin c’est pour une personne alors que l’avenir c’est pour tout le monde.
Moi, je crois au destin car ça aide à croire en nous.

Moi je crois que mon destin ce sera d’être footballeur et je vais faire tout ce qui est en moi pour y arriver…
Thomas, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qui va arriver à une personne : c’est son avenir, son futur.

Je pense que mon futur est déjà écrit comme la date de ma mort, celle de mon mariage, celle de la naissance de mon enfant,…

Quand il y a des accidents, certains s’en sortent et d’autres pas, c’était le destin de chacun…

Noémie, troisième année du cycle 3.

 

Le destin c’est ce qui va t’arriver plus tard dans ta vie.
Parfois, aux fêtes foraines, il y a des voyantes : elles servent à décrire ton destin.

Moi, je n’y crois pas car je pense que cela ne sert à rien mais je pense que celles et ceux qui y croient doivent continuer à y croire.
Mélodie, deuxième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est l’ensemble des évènements de la vie qui sont déjà écrits et que l’on ne peut pas changer.
Moi, j’y crois car je pense que tout ce qui nous arrive dans la vie, ça n’est pas le hasard.
Emma, première année du cycle 3.

 

Pour moi, le destin ou la destinée d’une personne c’est un peu son avenir et il peut réserver des surprises.
Le destin est écrit dans chaque personne.

Je pense que le destin existe et j’y crois car je pense que Dieu nous a fait, qu’il a écrit notre vie du début à la fin.

Parfois, malgré tout, il y a des choses qui arrivent et qui ne sont pas prévues.

Channeze, troisième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce qui va t’arriver plus tard, on peut donc dire que c’est ton futur.

Il y a des gens qui y croient et d’autres qui n’y croient pas.

J’y crois car c’est pour moi et j’espère bien qu’il va m’arriver ce que je crois…

Alicia, deuxième année du cycle 3.

 

Le destin, c’est quelque chose qui est écrit dans de nombreuses croyances et qui décide de la vie des humains.

Pour moi, croire au destin, c’est croire en l’avenir.
Manon, première année du cycle 3.

 

Le destin, c’est ce que la vie nous réserve mais qui pour les religions est écrit par un dieu ou des dieux.

C'est-à-dire que les hommes n’ont pas de choix, pas de liberté.

Je trouve que c’est terrible de penser que l’on commande notre vie.

Yohni, deuxième année du cycle 3.

 

Le destin c’est quand on croit que ce qui va nous arriver demain est déjà prédit.

Il y a des gens qui n’y croient pas et qui pensent que ce qui nous arrivé c’est le hasard, un accident.

Trop croire au destin, c’est grave car on ne fait plus rien et on a peur de tout.
Marine, première année du cycle 3.

 

Certains pensent que leur vie est marquée à l’avance sur un « livre » et d’autres pensent que l’on a toujours le choix.
Moi je pense que mon destin sera de travailler dans un club hippique.
J’y crois car j’adore les chevaux et j’ai choisi de m’occuper d’eux.

Sarah, première année du cycle 3.

 

Le destin c’est l’ensemble des évènements de ma vie.
Moi j’y crois, c’est écrit à l’avance et je pense que c’est Dieu qui l’a fait.
Dalip, deuxième année du cycle 3.

 

Dans le dictionnaire je peux lire : ensemble des faits successifs qui affectent la vie de chaque individu ou l’existence de chaque objet.

C’est le destin des choses humaines de n’avoir qu’une durée courte et rapide (Voltaire). »

Je pense que chaque être humain a un destin mais qu’il peut être contrarié.
Exemple : un enfant qui a appris le piano et qui devient un virtuose et fait des concerts dans le monde entier peut avoir un jour un accident, avoir les mains blessées et ne plus pouvoir jouer de piano. Son destin de pianiste est totalement brisé.

D’autres personnes acceptent la vie qu’elle soit bonne ou mauvaise et ne font rien pour la changer : ils acceptent leur destin.

D’autres vont se battre pour l’améliorer, pour changer le cours de leur vie, de leur destinée.

Je pense que le destin existe mais j’espère pouvoir influencer le mien vers le meilleur.

Leo DM., deuxième année du cycle 3.

 

Le destin, ce sont des personnes connues ou inconnues qui décident de ta vie : tes parents, un dieu et c’est ça qui va influencer ta vie, ce que tu vas devenir, ce que tu vas faire… C’est ta ligne de vie (on dit aussi ton « karma »).

Moi, je pense que cela n’existe pas et que ce qui est important c’est de vivre maintenant, l’instant présent…
Qui pourrait écrire notre destin ? Personne !
Que l’on croit au destin ou pas ce qui nous arrive dans nos vies, c’est nous qui en sommes maitres.

Teo, troisième année du cycle 3.

Pourquoi et comment devient-on clochard ?

Une discussion dans notre classe,
le cycle 3.

Un clochard est une personne qui n’a plus d’abri (maison, appartement,…), qui a peu ou pas d’argent, qui n’a pas ou très peu de quoi se nourrir.
Il vit donc dans la rue.

Un clochard peut mendier, c'est-à-dire demander de l’argent, de la nourriture.

Certains clochards jouent de la musique pour gagner un peu d’argent.
Un clochard est donc un SDF : une personne Sans Domicile Fixe : c’est un sans-abri, un pauvre, un malheureux.
Avant, on les appelait des vagabonds, des va-nus pieds.

 

A mon avis, on peut devenir clochard quand on perd son travail, que l’on se retrouve au chômage et que l’on n’arrive pas à en retrouver. Pendant ce temps, il faut continuer à vivre, se loger, se nourrir…
On peut aussi devenir clochard si on n’a pas fait d’études et si on ne trouve pas un travail.

On peut aussi naître d’une famille de clochards…

Devenir clochard, ce n’est normalement pas de la faute du clochard.

 

Moi, je trouve que cela doit être plutôt dur de ne rien avoir dans la vie.

Heureusement, il y a des associations comme la Croix Rouge, la Banque Alimentaire qui les aident en donnant des vêtements, de la nourriture, et parfois en les aidant à (re)trouver du travail.

C’est triste et il faut les aider, surtout en hiver.
On peut participer à des collectes et prendre dans nos placards de la nourriture, des vêtements pour un peu de bonheur…

 

Joséfine, troisième année du cycle 3.

 

Un SDF, une personne Sans Domicile Fixe (un clochard) est quelqu’un qui n’a pas assez d’argent pour se payer un loyer ou de la nourriture, même si il a du travail (il ne gagne pas assez).

Il y a des associations qui s’occupent, qui accueillent les SDF pour la nuit, pour se nourrir,etc.

 

Certains SDF viennent au monde dans des familles de SDF et dans ce cas, il y a de fortes chances qu’ils restent SDF toute la vie.

Certains SDF le deviennent après avoir été rejetés par leurs familles, leurs amis.

Certains SDF le deviennent après avoir perdu leur travail, sans en retrouver un autre.

Certaines personnes deviennent SDF à cause des jeux d’argent : elles jouent, elles perdent, elles rejouent, elles perdent, etc. et à la fin, elles n’ont plus d’argent mais doivent en rembourser beaucoup…

 

Nous pensons que souvent ce n’est pas de leur faute si des personnes deviennent des SDF car elles ne sont pas toutes fainéantes ou joueuses !!!

Nous pensons qu’il faut les aider et que c’est vraiment de la part des associations un geste très solidaire…

 

Farès, deuxième année du cycle 3 et Marie, troisième année du cycle 3.

 

Un clochard est un homme ou une femme qui se retrouve seul-e, dans la rue, sans abri, sans argent et sans travail.
On dit plutôt maintenant un SDF.

 

Il se retrouve ainsi car il a perdu son travail, a été rejeté par les autres et ne s’en sort pas.

 

Je pense que cela peut arriver à tout le monde et que cela doit être terrible de se retrouver comme cela dans la rue, seul, sans rien.

 

Yohni, deuxième année du cycle 3.

 

Un SDF peut être aussi bien un homme, qu’une femme ou même qu’un enfant.

C’est une personne sans abri qui bien souvent a raté sa vie.

Il est seul, et a parfois été abandonné par sa famille, ses amis.
Il ne peut plus se nourrir correctement, n’a pas ou très peu de vêtements de rechanges, et il est donc parfois sale et vit souvent dans des endroits qui manquent d’hygiène.

Il a ou pas du travail mais quand il en a, ce travail n’est pas assez bien payé pour qu’il puisse trouver un logement, se nourrir correctement.

 

On peut devenir SDF quand on se retrouve sans travail, sans famille, sans ami.
On peut devenir SDF si on a trop dépensé et qu’à force on se retrouve sans argent.

On peut devenir SDF par fainéantise et se retrouver dans la rue.
On peut devenir SDF parce qu’à un moment ça nous convient.

On peut devenir SDF en ratant sa vie, en n’ayant pas de diplôme ou de qualification.

On peut devenir SDF quand on se retrouve sans aide.

 

Nous pensons que cela peut arriver à tout le monde et ça nous met mal à l’aise.

Il faudrait que tout le monde fasse de son mieux pour les aider.

Nous ne pouvons pas beaucoup les aider mais un sourire peut faire plaisir…

 

Sarah et Matteo, première année du cycle 3, Olivia, troisième année du cycle 3.

 

Un clochard est une personne qui vit dans la rue, qui est pauvre, et qui souvent a des vêtements sales, déchirés.

C’est une personne qui n’a pas ou n’a plus de travail et donc sans travail, pas d’argent et sans argent, pas de logement, pas de vêtements à se mettre, pas de nourriture…

C’est une personne qui n’a ni famille, ni ami pour l’aider.

Certains meurent de faim, ce n’est pas juste.

 

Noémie, troisième année du cycle 3.

 

Un clochard est une personne qui vit dans la rue et qui n’a pas (ou presque pas) d’argent.
On dit aussi une personne Sans Domicile Fixe (SDF) car le mot clochard est de moins en moins utilisé.

On utilise (ou on utilisait) aussi : mendiant, quémandeur, va-nu-pieds, misérable, pauvre, rejeté, seul, isolé, désavantagé, malheureux, …

Il existe des associations qui mettent à disposition des SDF des maisons pour la nuit (des foyers).

Il existe aussi des SDF qui ont un travail mais qui vivent dans la rue parce qu’ils ne sont pas assez payés pour avoir une maison et-ou se nourrir correctement.

Souvent aussi, les SFDF ont honte de leur situation et ils n’osent pas en parler, demander de l’aide.
Heureusement des associations comme la « Banque Alimentaire » ou la « Croix Rouge » sont là pour les aider.

 

Parfois, ils sont devenus clochards parce qu’ils ont perdu leur travail et qu’ils n’en retrouvent pas alors ils continuent à faire comme s’ils gagnaient encore leur vie, mais à un moment, ils n’ont plus rien pour payer le loyer, la nourriture et ils se retrouvent dehors, sans rien…

Bien travailler à l’école aussi est important pour ne pas se retrouver dans cette situation parce que les parton-ne-s voudront plus de nous si nous avons réussi des concours, des examens, si nous avons des qualifications…

 

Je pense que c’est bien que nous en parlions parce que cela peut arriver à tout le monde et c’est bien aussi de se rendre compte que ce ne doit pas facile d’être un clochard et que rien qu’en donnant une pièce, on peut redonner un moment le sourire à l’un d’eux…

 

Pauline, troisième année du cycle 3.

  

Un clochard c’est une personne qui est en difficulté : elle vit dans la rue, sans rien… et dort souvent dans des cartons.

On l’appelle aussi un SDF, Sans Domicile Fixe.

 Souvent, ils ont été ou sont rejetés par leurs familles, ils ont perdu ou n’ont jamais eu de travail, de maison ou encore dès la naissance, ils étaient pauvres.

Nous trouvons que les associations ont raison d’aider les pauvres et nous ne nous sentons pas bien quand nous passons à côté d’une personne aussi pauvre : ça nous rend triste, ça nous fait de la peine.

 

Cléa, première année du cycle 3, Léo, deuxième année du cycle 3.

 

Une personne sans argent, sans maison, qui vit dans la rue est un clochard.

 

Parfois, elle est devenue clocharde en jouant trop aux cartes (comme le poker) et en jouant de l’argent… et en le perdant…
A force de perdre de l’argent, elle n’en a plus.

Elle peut aussi devenir clochard en étant longtemps au chômage.

 

Je pense que c’est très triste pour eux.

 

Emma, première année du cycle 3.

 

Un clochard, c’est une personne qui n’a plus de quoi vivre et qui donc vit dans la rue.

Parfois, elle a encore une maison, mais n’a plus d’argent, plus de nourriture, d’eau potable, d’électricité alors c’est difficile de vivre.

 

On devient clochard pour plusieurs raisons :

L’entreprise dans laquelle on travaillait peut fermer et on se retrouve sans travail, avec plus assez d’argent pour payer sa maison et on finit par se faire expulser et on se retrouve dehors… ou bien on ne gagne pas assez d’argent alors on emprunte à la banque, à des amis, et on n’a plus assez pour rembourser… ou bien notre famille, nos amis refusent de nous aider quand nous avons des problèmes d’argent.

 

Je pense que cela doit être difficile de vivre dehors, sous la pluie, la neige, la grêle, dans le froid, dans la chaleur… sans une bonne alimentation, en étant sale…

Certains SDF ont aussi des familles, des animaux…

Heureusement qu’il y a des associations comme les Restos du Cœur, la Banque Alimentaire, la Croix Rouge, qui aide ces personnes en difficultés.

 

Maureen, troisième année du cycle 3.

Les clochards sont des personnes qui sont pauvres et malheureuses.
Les clochards ont peu de vêtements, souvent déchirés et ils demandent de l'argent dans les rues.
Ils vivent souvent dans la solitude.
A cause du manque d'argent, ils ne peuvent pas se nourrir correctement.

Ils sont devenus clochards car ils ont peut-être été rejetés par leurs familles et qu'ils se sont retrouvés sans travail, sans maison...
Ils sont peut-être aussi nés pauvres.

Ce ne doit pas facile d'être un clochard surtout en hiver, à cause du froid... certains en meurent.
Vivre dehors sans vêtements chauds, sans nourriture, c'est dangereux.

Dalip et Alicia, deuxième année du cycle.

Un clochard n'a pas de maison et il vit dehors, s'abritant dans des cartons.
C'est une personne en difficulté (sans argent, sans pouvoir bien se nourrir).

Des gens deviennent clochards en ayant par exemple des retards de loyer, de factures d'eau, d'électricité et des dettes à rembourser, en ayant perdu leur travail...

Ils sont peut-être devenus clochards en ayant été rejetés par leurs familles et se sont retrouvés, abandonnés, sans maison, sans appartement, sans argent...

Ce n'est pas normal que des personnes deviennent clochards et qu'en hiver elles puissent mourrir de froid.
Cela nous fait de la peine...

Martin, Marine, deuxième année du cycle 3,
Channèze,
troisième année du cycle 3.