jeudi, 29 mars 2012
Perdre un sens...
Perdre un sens ?
Si tout le monde perdait un sens ?
Si nous perdions un sens ?
Le cycle 3.
Je pense que si j’avais un sens en moins, celui qui me manquerait le moins, ce serait l’odorat car je pense que l’on peut s’en passer facilement et que ça doit faciliter la vie puisqu’on ne sentirait plus les mauvaises odeurs comme lorsque l’on fait ses besoins…
Celui qui me manquerait le plus, ce serait certainement la vue car comme je suis maladroit, je me taperais très souvent la tête contre les murs…
A l’école, des garçons comme L. se heurtent souvent contre des poteaux, des obstacles, et je suis triste pour eux et je n’aimerais pas du tout être à leur place.
Thomas, deuxième année du cycle 3.
Si sur Terre tout le monde perdait un sens, alors le monde serait certainement plus soudé, plus solidaire : les gens se moqueraient moins de celles et ceux qui sont différents, puisque tous et toutes, nous serions différents…
Moi, je pense que le sens qui me manquerait le plus serait l’ouïe car je serais obligée de parler avec le langage des signes, qui est difficile à apprendre et comme je n’entendrais pas, j’aurais du mal à être au courant de tout ce qui se passe autour de moi et… j’aime bien être au courant de tout ce qui se passe !
Amélie, deuxième année du cycle 3.
Si vous aviez un sens en moins comme l’odorat, le toucher, l’ouïe, le goût ou la vue, imaginez-vous quelques minutes dans la peau d’une personne non voyante, malentendante,…
Imaginez-vous en train de supporter les moqueries des autres, les difficultés à vous déplacer, vous faire comprendre,…
Imaginez-vous en train de souffrir de tout ça… surtout si vous avez perdu un ou plusieurs sens dans un accident ou à cause d’une maladie et qu’avant tout allait bien.
Ce doit être encore plus difficile que de naître en ayant un sens en moins.
Sarah, deuxième année du cycle 3.
Si tout le monde sur Terre perdait un sens, les hommes et les femmes seraient, coûte que coûte, obligés de s’aider et de se comporter vraiment en humains, pas en égoïstes !
Moi, le sens que je n’aimerais pas perdre ce serait la vue car je ne pourrais plus voir les sourires de ma famille, la joie sur les visages et je ne pourrais plus faire ce que j’aime aujourd’hui…
Farès, troisième année du cycle 3.
Si j’avais un sens en moins, je pense que je serais assez triste.
Etre aveugle, ce serait vraiment dommage de ne plus pouvoir voir le monde mais je pense je m’y habituerais après avoir appris à me repérer, me déplacer, etc.
Etre sourde, ce serait aussi vraiment dommage de ne plus pouvoir entendre la musique, les chansons, les voix de notre famille et de nos amis.
Mais peut-être que cela éviterait aussi d’entendre des horreurs, les bruits de la pollution…
Ce doit être embêtant de ne plus avoir de goût et de ne plus savoir si ce que l’on mange est agréable ou pas, surtout si avant de perdre ce sens, on était gourmand-e.
Perdre l’odorat, à mon avis, ce doit être le moins grave car sentir le monde ou ne pas sentir le monde autour de nous n’a pas trop d’importance.
Mais, le sens qui à mon avis me manquerait le plus serait le toucher car ce doit être très dur de vivre, d’avoir quelque chose en mains et de ne pas sentir s’il est doux, dur, lisse, râpeux,…
Marine, deuxième année du cycle 3.
Je pense que si tout le monde avait un sens en moins le monde serait différent de ce qu’il est aujourd’hui.
Il faudrait trouver des moyens de vivre ensemble en se complétant, ou en ayant des métiers spécialisés.
Exemple :
Une personne aveugle va dans une animalerie, il faudrait qu’il y ait un chien guide pour l’aider dans ses déplacements et des personnes pour aider dans le magasin.
Moi, je pense que le sens qui me manquerait le moins ce serait l’odorat et le sens qui me manquerait le plus la vue…
L’odorat parce que finalement ce n’est pas très important de sentir les odeurs autour de nous, ce doit être bizarre, mais on doit pouvoir s’en passer.
La vue parce que ce ne doit pas être du tout agréable de ne plus voir le monde, les personnes autour de nous et d’être tout le temps dans le « noir ».
Nicoline, deuxième année du cycle 3.
Je pense que si tout le monde avait un sens en moins, on ne pourrait plus se moquer des personnes handicapées car tout le monde le serait.
Il faudrait alors plus nous aider pour vivre.
Ainsi, si une personne aveugle est en difficulté, il y aurait toujours une autre personne, ayant toujours la vue, qui l’aiderait à se diriger.
Moi, le sens qui me manquerait le plus ce serait la vue parce que ce doit être difficile d’apprendre des choses sans les voir comme lire, écrire, se diriger, se repérer.
Ce doit être très dur de ne plus voir sa famille, de ne plus savoir comment est le monde autour de nous.
Noémie, première année du cycle 3.
Et bien si tout le monde avait un sens en moins, on vivrait certainement autrement et je pense que l’on tenterait de s’aider les uns et les autres, nous ferions plus de choses, plus d’activités ensemble, nous serions enfin plus solidaires.
Exemple :
Si j’avais perdu la vue et que ma copine l’avait encore, elle m’aiderait certainement.
Moi, je pense que le sens qui me manquerait le plus serait la vue car ce serait difficile de pratiquer les sports que j’aime et je suis très sportive.
Alicia, troisième année du cycle 3.
Moi, si j’étais aveugle, je n’aimerais pas ne pas savoir qui s’occupe de moi parce que je ne verrais pas si c’est un « méchant » : il pourrait me faire du mal, profiter de moi, me voler, me mettre en danger.
Si je me débrouillais seule, ce serait quand même dangereux par exemple traverser une route et risquer de se faire écraser ou se perdre en ville.
Mais si je devais vraiment perdre la vue, ce serait tant pis mais j’apprendrais certainement à me débrouiller et à vivre en étant aveugle.
Manon, deuxième année du cycle 3.
Je pense qu’un monde dans lequel tout le monde serait devenu aveugle serait un monde très difficile à vivre : on ne pourrait plus conduire, on ne pourrait plus faire nos activités habituelles,…
Plus rien ne fonctionnerait correctement mais tous les gens seraient égaux !
Même si cela arrivait à fonctionner, je pense que ce monde serait triste et ennuyeux.
Le sens qui me manquerait le plus serait la vue pour toutes les raisons que j’ai déjà données.
Il y en a quelques autres comme ne plus pouvoir jouer à la WII, ne plus pouvoir regarder la télévision, avoir du mal à utiliser un ordinateur, ne plus pouvoir monter de Lego, ne plus pouvoir écrire, voir ce que je fais, ce que je mange,…
Matteo, deuxième année du cycle 3.
Moi, si j’avais un sens en moins, ce que je n’aimerais pas c’est devenir aveugle parce que je ne pourrais plus savoir vraiment ce qui se passe autour de moi.
Un exemple :
Quelqu’un veut monter chez moi, je ne pourrais pas savoir si c’est vraiment le facteur, un livreur, un ami ou quelqu’un qui se fait passer pour lui.
Il faudrait inventer une machine qui permette aux aveugles de voir dans leur tête…
Le sens qui doit manquer le moins ce doit être l’odorat comme ça les parents n’entendent plus leurs enfants dire : « Ca ne sent pas bon ! » et pour eux ce serait plus tranquille.
Mathilde, première année du cycle 3.
Comme je suis très sensible aux odeurs, je pense que le sens qui me manquerait le plus ce serait l’odorat.
Je pense que je me passerais facilement du toucher car il suffit de voir ce que l’on touche, ce n’est pas forcément utile de le sentir.
Si tout le monde avait un sens en moins, ce serait très difficile car on ne pourrait rien faire sans une personne pour nous aider et ce n’est pas certain de trouver toujours une personne pour nous aider…
Malo, première année du cycle 3.
Si tout le monde avait un sens en moins, les gens se poqueraient moins des autres parce que tous les gens seraient égaux.
Il y aurait des métiers plus réservés aux sourds, aux aveugles,…
Les caissières auraient tous les sens sauf le goût qui n’est pas très utile pour ce métier, les cuisiniers pourraient être sourds parce que, entendre, dans ce métier, n’est pas très utile.
Nous apprendrions d’autres langages, les maisons seraient aménagées différemment, il y aurait moins de voitures,… et finalement nous serions peut-être plus heureux parce que plus une seule personne ne se sentirait isolée, abandonnée.
Je pense que l’odorat est le sens dont on a le moins besoin et donc je pense que c’est celui qui me manquerait le moins.
Le sens le plus utile, à mon avis, c’est la vue et c’est le sens qui me manquerait le plus.
Mélanie, première année du cycle 3.
Je pense que si je perdais un sens, ce serait catastrophique.
Mais si je devais vraiment en perdre un, le moins grave ce serait le toucher, car il est moins important mais le plus grave, beaucoup plus grave même, ce serait la vue !
Si je ne voyais plus rien, je ne saurais plus où aller, je ne saurais plus me diriger, et je ne pourrais plus faire ce que j’aime : construire des Lego, lire des BD, et ne plus faire ça de toute ma vie ce serait très nul !
Léo, deuxième année du cycle 3.
Si nous avions tous un sens en moins ce serait vraiment dommage !
Si je perdais la vue, je serais très mal mais des solutions existent pour aider les personnes non voyantes ou mal voyantes.
Si je perdais le goût, enfin, je ne vomirais plus mais ce serait nul de ne plus rien sentir.
Si je perdais l’ouïe, je pense que ce ne serait pas amusant du tout mais au moins je pourrais apprendre la langue des signes.
Si je perdais le toucher, en étant paralysé, par exemple, je ne pourrais plus me débrouiller seul, bouger, manger,…
Ce serait terrible.
Ryan, deuxième année du cycle 3.
Si tout le monde avait un sens en moins, c’est vrai qu’il faudrait être plus solidaire envers tout le monde : nos amis comme les inconnus.
Je pense que le sens qui manquerait le moins serait le goût, même si c’est vrai que c’est un sens pratique, mais ce n’est pas le plus nécessaire.
Et puis tout le monde aurait le même goût et moi, je pourrais manger des choses qu’aujourd’hui je n’aime pas…
Mais ce serait quand même dommage de ne plus pouvoir apprécier les choses que j’aime.
Je pense aussi que perdre la vue serait le sens le plus terrible à perdre car cela signifie perdre ses repères…
Lula, troisième année du cycle 3.
L’odorat, c’est le sens qui est associé à ton nez et qui permet de sentir les odeurs, et c’est le sens qui me manquerait le moins, je pense, car on doit pouvoir vivre presque normalement sans lui.
Le toucher, sans lui, comment sentir les choses, ressentir la différence entre la douceur et la douleur, le chaud et le froid, le tendre, le dur, la pression,…
Le goût, sans lui, comment faire la différence entre le sucré et le salé, l’aigre, l’amer,… mais on doit pouvoir sans passer et accepter que tout ait le même goût…
L’ouïe, sans lui, comment écouter une conversation, de la musique, entendre des bruits,… C’est un sens qui me manquerait beaucoup car ce doit être très difficile de toujours vivre dans le silence.
La vue, comment lire, regarder, observer, juger et évaluer les distances, voir les différences de couleurs, se repérer,… C’est certainement le sens qui me manquerait le plus et ce doit être très difficile de vivre tout le temps dans le noir.
En plus, je ne pourrais pas faire de sport, comme le foot…
Dalip, troisième année du cycle 3.
Si nous avions tous un sens en moins, le monde fonctionnerait bien si tout le monde s’aidait :
un muet pourrait aider un aveugle à traverser une route, l’aveugle pourrait aider le muet dans une conversation, etc.
Chacun ferait plus attention à l’autre parce que tout le monde aurait besoin de l’autre.
Les gens seraient peut-être moins égoïstes.
Mais… si personne ne s’aidait, ce serait très difficile, voire même impossible.
Perdre un sens, ce serait dommage car voir, entendre, sentir, toucher, goûter sont des choses importantes et agréables…
Je pense que le sens qui me manquerait le plus ce serait l’ouïe : je ne pourrais plus le matin entendre sonner mon réveil (il faudrait que je le mette en vibreur), je ne pourrais pas exercer certains métiers comme danseuse, psychologue,… Mais je pourrais devenir cuisinière, ou championne de natation.
Pour la musique, il faudrait que ce soit avec de la danse comme cela je pourrais regarder les danseurs et essayer de ressentir le rythme en moi.
Pour comprendre les gens, j’apprendrais à lire sur les lèvres, et j’observerais les visages pour connaître les sentiments des gens.
J’aurais un petit carnet pour écrire, communiquer, échanger avec les autres.
Je regarderais la télévision avec des sous-titres.
Je continuerais à vivre mais je serais très triste de ne plus entendre et je pense que je me sentirais très seule.
Francesca, troisième année du cycle 3.
Sans le toucher, c’est certain que cela m’empêcherait de faire certains jeux, certaines activités que j’aime mais je pense que cela ne m’empêcherait pas de vivre et de faire des choses qui me plaisent.
Sans la vue, il faudrait que j’apprenne à me repérer à l’ouïe et au toucher pour me repérer, me déplacer, me débrouiller.
Il faudrait aussi que j’apprenne à utiliser une canne pour personne non voyante.
Je pourrais continuer à vivre mais ce serait difficile tous les jours.
Sans l’odorat, ce serait dommage de ne plus pouvoir sentir les odeurs, et je crois que ça m’embêterait beaucoup de ne plus sentir les choses que j’aime.
Sans le goût, ce serait très gênant de ne plus rien ressentir, les bonnes choses que j’aime et que tout se ressemble, sans aucune différence et je n’aimerais pas perdre ce sens.
Sans l’ouïe, je serais obligé de plus regarder, observer autour de moi et je pense que je pourrais continuer à vivre à peu près normalement sauf pour communiquer avec les autres, écouter de la musique.
Je pense tout de même que le sens qui me manquerait le moins serait l’odorat car il me semble que ce n’est pas le sens le plus important, le plus nécessaire.
Sans l’odorat, je n’aurais pas de mal à bouger, jouer, communiquer…
Mais les deux sens qui me manqueraient le plus seraient l’ouïe et la vue car sans eux, ce doit être très difficile de vivre : ce sont les deux sens les plus importants pour l’homme.
Martin, deuxième année du cycle 3.
Si tout le monde avait un sens en mois, je pense que le monde ne fonctionnerait pas bien du tout : nous aurions beaucoup de soucis pour vivre !
Le sens qui me manquerait le plus serait la vue, donc être aveugle et surtout si je le perdais à cause d’un accident et que donc avant d’être aveugle, j’étais voyante.
Je pense que ce serait plus que gênant, ce serait difficile à supporter.
Je pense qu’il vaudrait mieux que je sois aveugle de naissance : ce serait aussi certainement dur mais j’apprendrais plus facilement à me débrouiller.
Le sens qui me manquerait le moins serait je pense le toucher parce que je ne serais plus dérangée pas des matières que je n’aime pas.
Mais comme pour la vue, je pense qu’il vaudrait mieux perdre ce sens dès la naissance plutôt que bien après…
Mélodie, troisième année du cycle 3.
Si nous avions tous un sens en moins, il faudrait se partager les travaux en fonction du sens que l’on n’a plus.
Ceux qui entendent moins ou pas pourraient travailler dans des endroits bruyants, les personnes mal voyantes ou aveugles pourraient travailler au téléphone pour recevoir des commandes, ceux qui n’ont plus d’odorat pourraient travailler dans des endroits où il y a beaucoup de détritus, pour le recyclage des ordures et des eaux sales,…
Et dans un monde avec des sens en moins, ce ne serait pas des punitions mais des choses normales.
Je pense que le sens qui me manquerait le moins serait l’odorat car par exemple, si je suis à côté d’une personne qui sent très mauvais, je ne sentirais plus son odeur et je ne serais pas dérangée…
Par contre, ça m’empêcherait de sentir le parfum de mon papa ou des fleurs et ce serait dommage.
Le sens qui me manquerait le plus serait la vue car je ne pourrais plus voir le visage de mes parents, de mon frère, de mes copines et je ne pourrais plus me balader seule…
Emma, deuxième année du cycle 3.
Moi, le sens qui me manquerait le moins serait le toucher car je n’aime pas les choses gluantes et sans le toucher je pourrais les toucher…
Le sens qui me manquerait le plus serait la vue parce que sans voir ce serait plus difficile de faire du sport.
Il faudrait aussi toujours se déplacer avec une canne blanche d’aveugle.
Si tout le monde avait un sens en moins, moi je n’aimerais pas du tout car le monde serait rempli d’aveugles, de sourds, de personnes handicapées.
J’espère que dans le futur, grâce à la technologie, on pourra implanter des puces dans le cerveau des personnes handicapées pour qu’elles retrouvent leurs sens, ce serait mieux même si elles deviennent en quelque sorte des « semi-robots ».
Leo, troisième année du cycle 3.
Sans le goût, le monde serait certainement très différent : nous mangerions moins d’aliments variés puisque nous ne pourrions plus apprécier les différentes saveurs et cela ne dérangerait personne de manger tout le temps la même chose.
En tous les cas, cela ne nous empêcherait pas de vivre…
Sans la vue, de nombreux objets deviendraient inutiles, inutilisables comme la télévision, les jeux vidéos,… et surtout nous serions moins en sécurité par exemple dans nos déplacements…
Sans l’odorat, là-aussi de nombreux objets ne serviraient plus à rien comme les savons, les déodorants, les parfums, les bombes à WC,…) mais cela ne nous empêcherait pas de vivre…
Sans le toucher, ce serait plus difficile car on ne sentirait plus rien et donc ni la chaleur, ni le froid et on pourrait se mettre en danger : brûlures, coupures,…
Sans l’ouïe, beaucoup de choses deviendraient aussi inutiles : la musique, les chaines HIFI, MP3, MP4,…
On pourrait vivre sans mais il faudrait développer le langage des signes…
Yohni, troisième année du cycle 3.
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