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mercredi, 29 mars 2017

Le printemps des poètes, par les parents (9)...

Chaque année, en mars a lieu, le printemps des poètes...
Un moyen de faire re-découvrir la poésie.

Cette année, les parents de la classe du cycle 3 sont invités à nous communiquer pendant deux semaines les poèmes qu'ils apprécient, qui les ont marqués.

Aujourd'hui, après des poèmes personnels de la grand-mère de Jade, de la maman de Maxime, un poème écrit par la maman de Coline.
Merci Isabelle.

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La nature (in) humaine...

En parlant des Hommes,
   ne dit-on pas la nature humaine ?

Qu’a-t-elle donc d’humaine cette nature ?

Elle n’accepte pas la différence

Elle crée l’indifférence

Elle a engendré des êtres vils et méchants

Même les plus sereins deviennent déments

L’égocentrisme est de mise

Aucune compassion, aucun altruisme

Quelle est sa motivation ?

Un confort, un idéal, une religion ?

Ce n’est que prétexte et illusion…

La nature…humaine ?

Non je ne vois pas…

Isabelle C.

Quelques textes de Noémie...

L'au-delà…

L'au-delà,
c'est ici que se cache
un monde merveilleux.

Il est rempli
de mystères,
de créatures magiques.
Peut-être,
y en a-t-l d'autres…
Il faut juste y croire !

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

La petite fleur…

Regarde cette petite fleur,
elle a besoin
d'amour,
de tendresse.
Si tu ne l'arroses pas,
elle n'aura jamais
de jolis pétales multicolores.
Si tu ne l'aimes pas,
elle ne te portera jamais bonheur.

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

L'amour…

L'amour,
c'est ce qu'il y a de plus beau.
Lorsque l'amour arrive,
il rend tout le monde
gentil et heureux.

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

Tourne, tourne…

Tourne, tourne
le moulin de ma grand-mère.
Tourne, tourne
le vautour dans les airs.
Tourne, tourne
l'assiette en verre.
Tourne, tourne
la planète.
Tourne, tourne,
tourne
autour du soleil.
Tourne, tourne
notre galaxie.

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

Sans titre…

Le jour se lève,
la nuit tombe.
Les fleurs s'ouvrent,
se referment.
Les nuages avancent,
s'évaporent.
Le soleil brille,
puis se couche.

C'est ainsi que
cela fonctionne…

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

Le petit chien…

C'est un petit chien
qui joue,
qui danse,
qui aime sa vie,
tout le bonheur,
toutes les merveilles du monde
qui l'entourent…

Noémie, deuxième année du cycle 3.

Un texte de Coline...

D’où que l’on vienne,
nous sommes « pareils »…
Que l’on soit chinois,
   africain…
   peu importe !

Mais, les religions
   posent des différences…
Maintenant d’où
   que l’on vienne
   cela pose problème…
   Pourquoi ?
   Pourquoi ?
   Pourquoi ?
A quoi cela sert-il ?
   Ça nous fait du mal…
   Ça leur fait du mal…
Arrêtons toutes ces in-différences !
   Pourquoi ?
   Pourquoi ?
   Pourquoi ?
   Pourquoi autant de mal ?
J’aimerais le savoir
car d’après moi
   il n’y a pas de différence…

Coline, deuxième année du cycle 3.

Deux textes de Candice...

Une famille…

Une famille,
tu peux compter sur elle.
   Elle ne t’abandonnera…
   jamais…
Moi, je ris
   avec ma famille.
Pour moi, rire,
   c’est une habitude.
Mais pour vous,
   je n’en sais rien…
Ma famille,
   je ne l’oublierai…
   jamais.

Candice, première année du cycle 3.

 

L’oiseau bleu…

L’oiseau bleu qui vole
tellement léger
tellement parfait…
Le voulez-vous ?

Il vole pour attraper
le bonheur.
Il vole pour cacher
son coeur.

Il est bleu,
je le voudrais…

Mais, laissons-le libre.
Regardons-le plutôt voler.

Candice, première année du cycle 3.

mardi, 28 mars 2017

Quatre textes d'Aurèle...

Le dessin...

Le dessin n'est pas piégé comme les échecs,
   mais plutôt libre comme le vent.
Il n'est pas forcément coloré comme la vie
   mais peut être gris comme la mort.
Il n'est pas figé comme la glace
   mais bouge comme l'eau.
Il n'est pas doux comme la laine,
   mais peut être dangereux comme le feu.
Il peut changer le destin,
   il n'est pas seulement un art
   mais une vie :
   Il naît et il meurt aussi...

Aurèle, deuxième année du cycle 3.

Le cimetière...

Il est noir,
   la brume le recouvre.
Il donne espoir aux morts.
Des feuilles jonchent le sol brûlé.
Des os remontent à la surface.
La mousse envahit les tombes
   et les vieilles croix rouillées.
Elles portent les photos déchirées.
Les noms recouverts de poussière
   et de moisissures s'effacent.
Le vent siffle des mots,
   des ombres passent
   au milieu des arbres morts.
La neige commence à tomber.
A la pleine lune,
   la cloche sonne...

J'entends les appels à l'aide,
   des hurlements de loups,
   des cris.
   Du sang gicle...

Je tremble,
   la nuit est morte...
   Tu meurs !

Aurèle, deuxième année du cycle 3.

Les pierres...

Les pierres ont une histoire.
Certaines ont vu des géants,
d'autres ont connu les cavernes...
Elles sont la richesse du monde,
elles l'ont créé.
Parfois, elles arrivent même
de planètes éloignées.
Les pierres...

Aurèle, deuxième année du cycle 3.

Je n'ai pas d'idée de texte...

Je n'ai pas d'idée,
   un poème peut-être ?
   Non,
   je viens d'en écrire un...
Un titre :
   Le soleil ?
   Les étoiles ?
Une idée :
   Un arbre blanc...
Mais après, quelle histoire ?
   Triste ?
   Colorée ?
   Heureuse ?
Il reste un problème !
Je n'ai plus envie
   d'écrire un poème...

Aurèle, deuxième année du cycle 3.

lundi, 27 mars 2017

Un texte de Candice...

Je profite...

Je profite de l'air
   qui fait bouger mes cheveux.

Je profite du soleil
   qui se reflète sur ma peau.

Je profite de l'eau
   pour m'amuser...

Et vous ?
   De quoi profitez-vous ?

Moi, je profite de tout
   pendant que je suis encore là !

Candice, première année du cycle 3.

Un texte de Coline...

Prénom...

Tout commence par une lettre,
   puis d'autres lettres.
   A la fin, c'est ton prénom...
Il commence par une majuscule,
   se termine par une lettre.
Il t'accompagne toute ta vie,
   dans ses moments les plus difficiles
   comme dans les plus heureux.
Tu l'as eu à ta naissance,
   et même s'il ne te plaît pas,
   apprends à l'aimer
   ou au moins essaye...
C'est le départ de ta vie.
   Tu vas apprendre à l'écrire,
   à le lire,
   à la maternelle
   puis tu l'écriras toute ta vie.
C'est à ça que sert ton prénom.

Coline, deuxième année du cycle 3.

Un texte de Maxime...

La nuit tombait,
   j'allais pleurer.
Mais...
   je me suis retourné,
   je t'ai embrassé.

Maxime, première année du cycle 3.

Le printemps des poètes, par les parents (8)...

Chaque année, en mars a lieu, le printemps des poètes...
Un moyen de faire re-découvrir la poésie.

Cette année, les parents de la classe du cycle 3 sont invités à nous communiquer pendant deux semaines les poèmes qu'ils apprécient, qui les ont marqués.

Aujourd'hui, après des poèmes personnels de la grand-mère de Jade, un poème parmi plusieurs poèmes écrits par la maman de Maxime.
Merci Marie-Noëlle.

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Naissance...

Dans ce nid douillet,
   Je me sentais flotter
   Plein de tendresse, d'amour.
   Je me faisais moins lourd.

Tes mains passaient, caressaient
   Avant de pouvoir m'embrasser.
Mais bientôt, je sortirai,
   Dans tes bras, entouré.
La lumière de ce premier jour
   Maternel sera ton amour.

Marie-Noëlle K., 1993.

 

dimanche, 26 mars 2017

Un texte de Jérémy...

Le printemps...

Au printemps,
les hirondelles sont belles,
les champs et les près
sont couverts de fleurs,
   des rouges,
   des bleues,
   des violettes...
Un louveteau s'amuse,
   il donne des coups de dents,
   son museau est couvert de fleurs,
   il est heureux...

Jérémy, première année du cycle 3.

jeudi, 23 mars 2017

Un texte de Romain...

Mon métier de rêve…
Romain, deuxième année du cycle 3.

Il était une fois un jeune garçon qui voulait devenir chauffeur routier.
Un jour, il se baladait et un vrai chauffeur routier lui dit :

« Tu sais quand tu seras grand, je pourrai te donner le tracteur (C'est l'avant du camion, il tracte la remorque). »
Le garçon, fou de joie, alla prévenir ses parents.
Ils réfléchirent et… dirent oui.

Le chauffeur lui donna donc son tracteur.
Dans le tracteur, il y avait : une télévision, une PS4, un lit qui était en haut de la cabine avec pour y aller, une échelle de corde.
En dessous, il y avait une mini cuisine équipée d'un four et four à micro-ondes, mini frigo.
A l'avant, il y avait la place du chauffeur et une place pour manger.
La télévision était sur un rail électrique, elle pouvait aller jusqu'à la table pour manger, au lit et à la cuisine.
Ce tracteur était parfait !!! C'était le meilleur tracteur qui puisse exister…

Le jeune garçon grandit et put conduire le tracteur.
Il y accrocha une sublime remorque.
Il alla en Italie, en Espagne, en Angleterre, il accomplit de grands voyages…

FIN

Ce que j'en pense  vraiment :
Moi, quand je serai grand, je serai chauffeur routier.
En fait, cette histoire est un peu à l'image du camion que j'aimerais avoir.
Le camion dont j'ai parlé n'est pas un camion français.

mardi, 21 mars 2017

Deux textes de Candice...

Je cours,
tu cours,
tout le monde court
pour attraper le bonheur
et le garder au fond
de notre coeur...

Candice, première année du cycle 3.

 

Je suis,
  tu es,
  nous sommes,
  vous êtes...
  heureux !

Alors, continuez à...
  conjuguer l'avenir !

Candice, première année du cycle 3.

Trois textes de Noémie...

Sans titre...

Dans un monde parallèle,

   tu es là pour moi,
   tu veilles sur moi,
   tu vis pour moi...

Je marche sur un trottoir.
Je glisse sur des cailloux...
Je ne tombe pas !

Je suis sur un oiseau blanc,
   immense,
   qui m'entraîne dans le ciel...

Depuis ce jour,
   je n'en suis jamais revenue...

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

La vie...

La vie est belle,
La vie est douce,
Tout est tranquille et calme,
Le chant des oiseaux résonne
   dans ma tête.
Ma vie est belle,
Ma vie est douce.

Noémie, deuxième année du cycle 3.

 

C'est quoi ?

C'est quoi "ça" ?
   C'est le bonheur de la vie...
C'est quoi "ça" ?
   C'est l'amour et la gentillesse...
C'est qui lui ?
   C'est celui qui fait de toi
   un être magnifique, gentil,
   agréable, heureux...
   Et qui par dessus-tout
   t'apporte l'amour !

Noémie, deuxième année du cycle 3.

jeudi, 16 mars 2017

Le printemps des poètes, par les parents (7)...

Chaque année, en mars a lieu, le printemps des poètes...
Un moyen de faire re-découvrir la poésie.

Cette année, les parents de la classe du cycle 3 sont invités à nous communiquer pendant deux semaines les poèmes qu'ils apprécient, qui les ont marqués.

Aujourd'hui, plusieurs poèmes proposé par la maman de Thomas.
Merci.

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C'est un extrait d'un long poème de Christian Bobin, la vie passante.

Au tout début de cette lettre
une mouche est venue par la fenêtre
s'est égarée dans la maison.
Elle se cognait partout
aux murs aux lampes aux vitres
perdant de ses forces de son allure
à bout de souffle à bout de songe
Enfin elle a trouvé
la faible ouverture d'une porte
entrebâillée
et d'un seul coup l'infini
le grand large le ciel fin.
Eh bien Nella je suis dans le monde
comme cette mouche dans la maison.
Je perds mes forces mon goût
je cherche partout un passage
une lisière une source
une parole aussi ample qu'un ciel
un amour aussi grand que l'amour
et quand je retrouve ma solitude
qui n'est pas une solitude
qui n'est pas un abandon un oubli
une perte
qui est un don une flamme
une aurore.
Oui quand je retrouve ma solitude
je suis comme une mouche
à l'instant du passage de la porte
rendu à l'abondance
rendu au calme clair
et plus rien devant moi que Dieu
qui peut-être existe peut-être n'existe pas
plus rien devant moi
que la fleur immaculée de vivre
baignée d'air pur.
Un tremblement de l'esprit
comme d'un linge sur un fil.
Vous êtes loin Nella
très loin d'ici
et ce lointain enveloppe
tout ce qui m'est proche.
Vous m'êtes devenue aussi familière
que la cigarette entre les doigts
ou le sourire au bord des lèvres.

Le printemps des poètes, par les parents (6)...

Chaque année, en mars a lieu, le printemps des poètes...
Un moyen de faire re-découvrir la poésie.

Cette année, les parents de la classe du cycle 3 sont invités à nous communiquer pendant deux semaines les poèmes qu'ils apprécient, qui les ont marqués.

Aujourd'hui, deux poèmes proposés par la maman de Jade, deux poèmes écrits par Michèle, la grande-mère de Jade, la maman de la maman de Jade donc.
Merci de ce partage.

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LES JUMELLES

Le même jour elles sont nées,
L’une est rêveuse et l’autre est gai
Aucune d’elle n’est bêcheuse
Ni très sophistiquée
Toujours en pantalon et blouson
Laissant flotter leurs cheveux blonds.
Ni rouge ni maquillage
Pour colorer leur doux visage
Toutes deux ont de longs cheveux
Et de jolis yeux bleus.
Seul un grain de beauté Permet de les différencier.
Qui est Chantal et qui est Marithé ?
Si vous les connaissez mal
Jamais vous ne trouverez……….

Michèle.

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Papa Maman

Deux mots, deux simples mots,
Evoquant ce qu’il y a de plus beau !
L’amour, le sacrifice et le bonheur,
Une famille ne formant qu’un seul cœur.

MAMAN ! le premier mot que j’ai dit
Et plus tard, celui que j’ai écrit.
MAMAN le premier visage que j’ai distingué
Et le premier breuvage que j’ai tété.

MAMAN où que tu soies
Je reconnais toujours ta voix.
Tu es toujours disponible
Même si c’est parfois difficile
Et dès que je sors de l’école
C’est vers toi que je m’envole

C’est toi MAMAN qui consolait mes pleurs
Et qui continue à calmer mes peurs.
Si la nuit je m’éveille après un mauvais cauchemar
auprès de toi je trouve conseil
Même s’il est très tard.

PAPA ! je t’ai vu juste après,
Emerveillé devant ton bébé,
Tu m’as serré sur ton cœur
En rayonnant de bonheur.

Très vite tu m’as fait comprendre
Que j’avais beaucoup à apprendre
qu’il fallait aussi savoir se défendre
faire du sport,
ne pas être trop tendre.

Maintenant que j’ai grandi,
J’ai compris que dans la vie,
Il fallait s’entraîner
A vaincre les difficultés.
C’est pour ça que je t’ai suivi,
au judo, au vélo et au ski.

Michèle.

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Voilà ce que nous en dit la maman de Jade :

Ma mère a écrit le poème "Les Jumelles" à ses soeurs lorsqu'elles avaient 14 ans, elles vont en avoir 60 le 27 mars.

Elle ne leur a jamais donné.

Le fait de l'avoir ressorti pour le Printemps de Poètes, elle va en profiter pour leur offrir.

Ma mère a écrit les 4 premières lignes du poème "Papa Maman", pour ses parents lorsqu'elle était au collège (il y a donc 60 ans).

En 1982 après leur décès, elle en a rajouté 4 autres qu'elle voulait faire graver sur leur tombe, mais ne l'a pas fait.

Du coup, elle a gardé le début et a écrit la suite pour sa petite fille, Jade.

Je trouve ces textes vraiment beaux et touchants, mais peut-être est-ce parce qu'ils sont écrits par quelqu'un de proche, pour des personnes que je connais.

Merci aussi de ces explications.
merci encore pour ce beau partage.