La camionnette à Infos, le blog...

Les deux ogres...

Il était une fois, à Rio, une ogresse et un ogre qui adoraient manger des enfants en tartes, en soupes...
Mais, ils adoraient aussi manger des oiseaux.
Le jour du Carnaval, un homme s'était déguisé en oiseau, l'ogre l'attrapa et le dévora tout CRU.
Sa femme, qui était tellement triste, décida de tuer les deux ogres.
Elle eut une idée.
Elle injecta un poison à un oiseau qui mourut.
Elle le coupa en deux, alla jusque chez les ogres, posa l'oiseau devant la porte et prit les jambes à son cou.
L'ogre ouvrit la porte...
En voyant l'oiseau, il eut envie de le manger.
Il en donna la moitié à sa femme et... ils moururent tous les deux.

Margot, première année du cycle 3.

A l'école, nous...

A l'école, 
   nous apprenons
   à lire, écrire, compter...
Mais,
   nous apprenons aussi
   à vivre
   ensemble.
Car, même si nous ne sommes
pas tous pareils,
   nous vivons 
   ensemble !

Jade, deuxième année du cycle 3.

Le ciel
   éblouit mes yeux
   mais
l'eau
   éblouit mon coeur.

Candice, deuxième année du cycle 3.

Pourquoi ?

Pourquoi des enfants peuvent-ils manger
alors que d'autres non ?

Pourquoi des enfants vont-ils à l'école
et d'autres non ?

Pourquoi des enfants peuvent-ils
apprendre tandis que d'autres non ?

Pourquoi des enfants
n'ont ils pas les mêmes droits que d'autres ?

Je me le demande
et redemande :
Pourquoi n'avons-nous pas tous
les mêmes droits ?

Jade, deuxième année du cycle 3.

En corrigeant ce matin des travaux d'une enfant de la classe, j'ai trouvé cette très belle pensée dans un de ses textes :

"La rentrée...

Même si nous sommes tous différents, nous méritons tous une rentrée."

Merci beaucoup Jade, deuxième année du cycle 3.

Il y a tant d'enfants, de jeunes partout dans le monde, et même en France qui n'ont pas cette chance...

Jean-Charles.

Le soleil et la lune...

Aurélien, première année du cycle 3.

Si le soleil avait l'obscurité de la lune,
   nous attraperions des coups de soleil noirs.

Si la lune avait la luminosité du soleil,
   nous travaillerions la nuit,
   nous dormirions le jour.

Moi, j'aimerais bien
   que cela soit un jour sur deux,
   ça nous changerait !

La pluie...

La pluie
   tombe
   tombe
   tombe...
Des gens la détestent
   alors que dans d'autres pays
   des gens en rêvent.
Là-bas l'eau est rare,
   ici c'est le contraire.
Alors ne la gaspillons pas.

Jade, première année du cycle 3.

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Un jour, j'ai vu en Bretagne
   des gouttes d'eau tomber du ciel.
   Elles tombaient
   comme des glands...
Quand je sortais faire mes courses
   il y avait des parapluies
   de toutes les couleurs.
Quand je suis sortie des magasins
   plus personne à l'horizon.
Je suis partie en Bretagne
   pour avoir du changement,
   je l'ai eu !

Jade, première année du cycle 3.

Le nom de famille...

Le nom de famille c'est
   la suite de votre prénom.
Il vous accompagnera
   peut-être toute votre vie
   ou vous en changerez
   si vous vous mariez...
Peu importe,
   même si vous en changez
   vous ne l'oublierez jamais,
   il restera à jamais
   gravé dans votre mémoire.
Et, même s'il est bizarre
   soyez fiers de le porter !

Coline, deuxième année du cycle 3.

L'air...

L'air souffle
   sur notre Terre.

L'air vient
   nous bercer
   nous caresser.

C'est pour cela que
   nous l'aimons tous.

Safia, première année du cycle 3.

Les chats...

Les chats
   sont silencieux.

Les chats
   ont le poil doux.

Les chats
   sont majestueux.

Les chats
   dorment beaucoup.

Les chats
   aiment les câlins.

Bref, les chats...
   ont tout ce qu'il faut !

Noémie, deuxième année du cycle 3.

La famille...

Ta famille, c'est elle qui te soutient.

Ta famille compte sur toi.

Ta famille te câline quand tu as fait un cauchemar.

Ta famille, c'est elle qui te soigne quand tu pleures.

Ta famille, c'est elle qui t'a aidé quand tu tombais.

Ta famille t'aime même dans les moments les plus durs.

Ta famille, tu l'aimes et...
   elle aussi t'aime.

Jade, première année du cycle 3.

Un papillon vole, vole, voler et puis, plouf, il disparaît...
Comme par magie, il se retrouve dans un autre monde, merveilleux avec des maisons-champignons toutes fleuries, des hommes bleux avec des chapeaux blancs.
Je crois rêver...
J'essaye de me réveiller, impossible !
Dans quel monde suis-je ?

C'est bien ça, je suis au pays des schtoumpfs !
Youpi !
Youpi !
Youpi !

Jade, première année du cycle 3.

Ce jeudi 27 avril 2017, nous sommes allés lire en public sur le marché de Mouans-Sartoux des poèmes écrits par certain-e-s d'entre-nous...

Le cycle 3.

Le cheval.

Un cheval volant...
Un cheval avec des ailes...
Un cheval magique...
Un cheval avec des cornes...

Un cheval noir...
Ça n'a pas d'importance 
   pour moi, tant que c'est
   un cheval !

Les chats.

Les plus petits des félins
   avec leurs fourrures douces
   leurs dents acérées
   se battent,
   chassent...

Pourquoi ?
   Je n'en sais rien...
   Un chat domestique
   n'est pas le même qu'un
   chat sauvage...

Je vais aurai prévenus !!!

Les animaux.

Ils volent.
Ils sautent.
Ils courent.
Ils grimpent.

Ils marchent.
Mais...
   un animal est toujours
   un animal !

La fleur.

Elle s'ouvre le matin.
Elle se ferme le soir.

La rosée ne pèse rien
sur ses pétales.

Emilia, deuxième année du cycle 3.

Chaque année, en mars a lieu, le printemps des poètes...
Un moyen de faire re-découvrir la poésie.

Cette année, les parents de la classe du cycle 3 sont invités à nous communiquer pendant deux semaines les poèmes qu'ils apprécient, qui les ont marqués.

Aujourd'hui, après des poèmes personnels de la grand-mère de Jade, de la maman de Maxime, deux poèmes de Jacques Prévert proposés par la grand mère d'Emile.
Merci...

Chanson du vitrier...

Comme c'est beau
ce qu'on peut voir comme ça
à travers le sable
à travers le verre
à travers les carreaux
tenez par exemple
comme c'est beau
ce bûcheron
là-bas au loin
qui abat un arbre
pour faire des planches
pour le menuisier
qui doit faire un grand lit
pour la petite marchande de fleurs
qui va se marier
avec l'allumeur de réverbères
qui allume tous les soirs les lumières
pour que le cordonnier puisse voir clair
en réparant les souliers du cireur
qui brosse ceux du rémouleur
qui affûte les ciseaux du coiffeur
qui coupe le ch'veu au marchand d'oiseaux
qui donne ses oiseaux à tout le monde
pour que tout le monde soit de bonne humeur.

Jacques Prévert.

L'école des beaux-arts.

Dans une boîte de paille tressée
Le père choisit une petite boule de papier
   Et il la jette
   Dans la cuvette
      Devant ses enfants intrigués
Surgit alors
Multicolore
   La grande fleur japonaise
   Le nénuphar instantané
      Et les enfants se taisent
      Emerveillés
Jamais plus tard dans leur souvenir
Cette fleur ne pourra se faner
   Cette fleur subite
   Faite pour eux
   A la minute
   Devant eux.

Jacques Prévert.