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jeudi, 15 septembre 2016

Jeudi 15 septembre 2016, au cycle 3...

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Il n'y aura pas classe
pour le cycle 3.

Jean-Charles.

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Madame, Monsieur

Votre enfant n'aura pas classe le 15 septembre. Comme de nombreux enseignants je serai en grève et nous manifesterons avec les salariés du public et du privé pour signifier notre opposition à la loi travail promulguée sans débat et sans vote. Un mauvais projet de loi est devenu une mauvaise loi.

Aujourd’hui l’opinion publique reste massivement défavorable à cette remise en cause sans précédent des droits des salariés imposée sans débat.

Alors que les jeunes connaissent déjà la précarité pendant leurs études et leur insertion professionnelle, ils refusent que cette précarité devienne la règle tout au long de leur vie professionnelle.

Nous en appelons au Président de la république pour qu’il rouvre le dialogue.
Le débat sur le travail ne doit pas s’engager sur la limitation des droits des salariés, mais sur la construction de droits nouveaux : faciliter l'offre de formation, améliorer les conditions de travail, prévenir la santé au travail pour faire face à la situation économique et sociale et au chômage.

Si ce projet de loi vise d’abord à modifier le code du Travail, les fonctionnaires sont concernés par solidarité avec les salariés bien sûr, mais aussi par les régressions qui pourraient en découler dans le  secteur public.
En effet, de nombreuses règles de la fonction publique sont la transposition de dispositions du code du Travail.

Nous serons dans la rue avec les jeunes, les salariés du public et du privé pour nous opposer, entre autres à :

  • la facilité de licencier pour motifs économiques ;
  • la remise en cause des 35 heures, avec des heures supplémentaires qui pourraient ne plus être payées ou beaucoup moins et avec l'obligation de les accepter ;
  • la possibilité d’accords d’entreprises moins favorables que le Code du travail et qui s’appliqueraient, à l'inverse d'aujourd'hui ;
  • la limitation voire la suppression des visites médicales pour les salariés.

Cela peut paraître « loin » à certains parents et pourtant :
- en tant que salarié-e-s vous serez directement concerné-e-s sous peu par ces mesures
- en tant que parents vous aurez des enfants devenus en âge de travailler qui seront aussi concernés par ces mesures…

Nous nous engageons à vos côtés et comptons sur votre soutien et votre compréhension.  

Jean-Charles Huver
enseignant en grève

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