mercredi, 16 octobre 2013
Une histoire de Noémie...
Jules et les harbralas…
Une histoire de Noémie,
troisième année du cycle 3.
Il était une fois, dans un village, un chevalier nommé Jules qui partit à l’aventure…
Il s’arrêta au bord d’un ruisseau pour se désaltérer avant de s’enfoncer dans une forêt.
Au centre de la forêt, il y avait un arbre immense, si grand que l’on ne pouvait pas voir ses feuilles.
On y distinguait de petites maisons en bois.
Des êtres se rapprochaient de Jules, ils étaient semblables à des humains mais avaient une peau qui ressemblait à de l’écorce.
Ces êtres étaient des « harbralas », ils emmenèrent Jules chez eux dans les maisons en bois.
Le long du tronc de l’arbre immense, il y avait des marches creusées dans l’écorce.
Les harbralas conduisirent Jules chez leur chef.
Jules avait l’impression que le chef lui posait une question.
Un harbrala, à côté du chef, lui dit que le chef parlait la langue des arbres mais qu’il allait lui traduire ce qu’il disait :
« Je sais que vous cherchez l’aventure, et là haut au sommet de l’arbre il y a un sage qui pourra vous en indiquer une… »
Jules le remercia mais demanda pourquoi le chef voulait l’aider.
L’interprète lui traduisit une nouvelle fois ce que disait le chef.
« Un de nos guerriers est monté voir le sage, et il lui a dit qu’il pourrait aider dans son aventure un chevalier nommé Jules. »
Jules le remercia de nouveau et grimpa au sommet de l’arbre pour voir ce sage.
C’était un vieil harbrala qui le salua et à la grande surprise de Jules lui aussi parlait dans sa langue.
Il l’écouta et le sage lui expliqua ce qu’allait être son aventure…
Il fallait qu’il détruise les trois arbres noirs de la forêt dont le poison allait détruire le monde.
Pour cela il fallait mettre de l’eau très pure dans un flacon et y ajouter une feuille de chaque arbre noir, la verser et cela les ferait exploser.
Chaque arbre noir était protégé par un gardien.
Le sage donna à Jules une dague magique et lui dit :
« Au pied de chaque arbre noir, tu trouveras une racine dorée, coupe la et mets la au dessus de la dague.
La racine se transformera en sable et quand la dague sera remplie de ce sable elle se transformera en une épée capable de trancher n’importe quoi. »
Après avoir remercié le sage, Jules partit vers son aventure…
Il alla voir le chef pour lui demander où se trouvait le guerrier qui pouvait l’aider.
Le chef lui apprit qu’il était parti chasser.
Jules partit donc sans lui à la recherche des arbres noirs et des traces des monstres qui les gardait et qu’il imaginait bien très féroces : il avait raison…
En effet devant lui se tenait un monstre qui ressemblait à un serpent géant avec des pattes.
Jules essaya de le frapper avec sa dague mais la peau du monstre était trop dure et ses coups ne lui faisaient rien quand tout à coup une flèche transperça la peau du monstre.
Jules le frappa aussitôt là où la flèche était plantée.
Le monstre s’écroula sur le sol, il était mort.
Jules regarda autour de lui et vit un guerrier harbrala qui se présenta.
Il parlait la langue de Jules et c’était le guerrier dont lui avait parlé le chef des harbralas, il s’appelait Victor.
Jules chercha la racine dorée, il creusa un trou au pied de l’arbre noir et la trouva.
Il la coupa et fit ce que le sage lui avait dit : la racine se transforma en sable, remplit la dague mais elle n’était pas encore pleine…
Il grimpa sur l’arbre noir, prit une feuille, la mit dans un flacon, redescendit et alla jusqu’à la rivière où il s’était désaltéré.
Il remplit le flacon d’eau pure et reprit son chemin accompagné de Victor.
Ils arrivèrent au deuxième arbre noir qui portait une énorme griffure.
Devant l’arbre, il y avait un gardien : il ressemblait à un énorme tigre.
Victor sortit une flèche de son carquois et tira sur le gardien mais le monstre la brisa avec ses pattes.
Jules lui donna des coups de dague mais à chaque fois le gardien les bloquait avec ses griffes.
Le monstre blessa Victor. Jules attrapa son carquois et son arc et décocha une flèche qui le toucha à un œil.
Le gardien hurla et aussitôt Jules décocha une autre flèche et le monstre mourut.
Jules se précipita vers Victor et il le transporta jusqu’à l’arbre géant des harbralas et il repartit vers l’arbre noir.
Il grimpa jusqu’à son sommet, prit une feuille et la mit dans le flacon.
Il redescendit et arrivé au pied de l’arbre, il regarda par terre et trouva la racine dorée.
Il la coupa et la mit au dessus de sa dague et à peine avait-il fait dix pas les deux premiers arbres noirs étaient morts.
Il tomba et trouva le dernier gardien : c’était un dragon.
Jules essaya de lui donner des coups mais le dragon les esquivait tous.
Il rugissait pour l’impressionner et Jules tomba par terre, il reculait au fur et à mesure que le dragon s’avançait vers lui quand soudain sa main heurta… la dernière racine dorée.
Il la coupa, la mit au dessus de sa dague qui aussitôt se transforma en épée capable de couper n’importe quoi comme le lui avait dit le vieux sage.
Jules se releva et se précipita sur le dragon qu’il trancha en deux d’un seul coup.
Le dragon hurla et mourut.
Jules, tout essoufflé, ramassa une feuille de l’arbre noir, la mit dans le flacon, et le dernier arbre noir se volatilisa !
Jules retourna à l’arbre des harbralas, le guerrier était guéri, il le remercia et retourna dans son village.
On raconte que Jules réussit ensuite toutes ses aventures…
Octobre 2013.
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