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lundi, 16 janvier 2012

Du danger de l'anglais à d'autres dangers...

Aujourd'hui, temps de présentation : au départ, rien de bien dangereux, une présentation comme tant d'autres, une chanson... sauf qu'elle est en anglais et que traduite en français et bien je pense que pas mal de parents n'auraient jamais laissé écouter les paroles à leurs enfants... et que plus de la moitié de la classe fredonnait ces mêmes paroles !
Il s'agissait d'anglais : c'est actuellement la langue dominante mais ça aurait été pareil pour une chanson italienne, suédoise.

Et oui, après un sondage dans la classe, pratiquement tous les enfants connaissent les vedettes du rap, du RNB de notre époque sauf que ces vedettes ne font guère de chansons pour enfants et que bien souvent la vulgarité, le sexisme ne sont pas loin... et pas seulement dans les paroles mais aussi dans les clips qui accompagnent ces chansons.

En creusant un peu dans la discussion, bon nombre d'enfants utilisent des jeux vidéos déconseillés, voire même interdits, au moins de 16 ans : violence, sexisme, sexe, absence de distance, univers pour adolescents et adultes,...

Même chose du côté de la télévision : la signalétique avant les films et les émissions est ignorée, zappée, détournée,...

Nous nous interrogions pour savoir si nous devions recommencer une semaine sans écran cette année...
Finalement, à la lumière de la discussion de cet après-midi, ce sera : oui.

Du coup aussi, nous en avons profité pour redéfinir ce qu'était une présentation de musique et ce qu'il était nécessaire de savoir avant de présenter quelque chose à la classe :
- une biographie de l'artiste (parfois cela réserve déjà des surprises... L'an passé, par exemple, j'avais interdit une présentation d'un groupe rock néo-nazi sans compter les moeurs de certains artistes reconnus par exemple comme pédophiles !)
- des éléments sur le morceau que l'on fait écouter : le style de musique, les instruments utilisés et le contenu... les paroles donc (un célébre rappeur américain a été condamné pour des propos homophobes, un autre rappeur français pour des propos sexistes).

Quel rapport avec les programmes scolaires ?
- l'éducation à la citoyenneté, par exemple
- la réflexion sur ce que l'on fait et l'analyse de ce que l'on fait
- la réflexion sur le racisme, le sexisme, le conformisme, les règles
- une réfléxion sur la musique elle même et les médias.

Jean-Charles.

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